Après Mark Brent et Aaron LaRocque,c'est au tour de Vincent Allard de répondre à nos questions à quelques semaines de la sortie de son nouveau film The-Rise, dont le teaser a marqué les esprits.
Après Mark Brent et Aaron LaRocque,c'est au tour de Vincent Allard de répondre à nos questions à quelques semaines de la sortie de son nouveau film The-Rise, dont le teaser a marqué les esprits.
26in : bonjour Vincent, comment vas tu à quelques semaines de la sortie de The-Rise ?
VA : Bonjour, je vais bien en dépit des très longues heures consécutives devant l’ordinateur. Le film est fait au ¾ donc j’ai une très bonne vision de ce que ça aura l’air.
26in : Peux tu nous présenter le film, son contenu et ses riders ?
VA : Le film The-Rise est un peu la suite de mon premier « vrai » film Main Street dans le sens où le contenu est entièrement filmé et édité par moi contrairement à Everywhere où j’ai tenté de faire un portrait plus étendu de la scène New School du MTB. Le fait que j’ai tout filmé moi-même à l’exception de quelques clips tournés par Justin Browne comme « B cam » ajoute une dimension plus personnelle dans le film dans le sens où je partageais une « chimie » avec le rider et où je pouvais m’assurer de la qualité qui sortirait des plans.
Le film sera d’une durée d’environ 10-15 minutes. La liste des parts est la suivant, il y aura l’introduction, une section sur notre voyage d’un mois où nous sommes allés à Boston, New York, Milton, Highland Mountain. Une section sur Cape Cod exclusivement. Une section "amis". Une conclusion. Matt Macduff sera le seul à obtenir une part « complète ».
Le film présentera donc des clips de Toronto, Ottawa, Montréal, Las Vegas, Colorado Spring et aux places mentionnées ci-dessus.
Les riders seront Michel Plonka, Matt Macduff, Mike Kent, Rocco Quintilani, Clinton McMahon, Kent Woods, Jeremy Menduni, Walter Mayerhofer. Pour sauver de la place, je n’ai pas noté les gens qui n’ont seulement qu’un clip.
26in : On sent que la relation d'amitié que tu as avec les riders que tu filmes est importante, est ce que je me trompe ?
VA : Oui, j’ai la chance d’avoir pu construire avec ces riders une bonne amitié. Certains sont des amis avec qui j’ai commencé à rider et qui sont maintenant des bons amis. Avoir une relation d’amitié est selon moi important dans la mesure où on passe de très longues heures sur la route et où on apprend à se connaître, à savoir lorsqu’il faut commencer à filmer. Comme mentionné plus haut, je crois que l’amitié sert à entretenir une chimie entre rider et cameraman et je crois que cette chimie peut se sentir lorsqu’on regardera le film.
26in : Sur le plan cinématographique, on apprécie la qualité des plans et des cadrages, montés ensuite de façon simple et dynamique. Tu n'as pas l'air d'utiliser beaucoup de matériel lourd comme travelling et grue. Est ce pour être au plus près de l'action ? Est ce au tournage que se joue la vidéo pour toi ?
VA : Merci, je n’utilise presque pas de dolly (travelling) puisqu’il serait inutile ou vraiment peu utilisé en street vu qu’on joue très souvent à cache-cache avec les agents de sécurité et que c’est un instrument qui prend plus de temps à monter. Pour la grue, je ne suis pas fan, si on m’en donne une je m’en servirai mais je ne prévois pas de m’en faire une ou en acheter une de sitôt. Par contre, j’aimerais bien me doter d’un steady cam. Je commence à me servir de plus en plus de mon trépied pour le dirt, la descente et le park, mais je préfère encore la caméra à l’épaule pour filmer en street .
Oui pour moi la vidéo se joue pour une grande partie au tournage puisque je ne suis pas fan de montage trop complexe puisqu’il a tendance à mal servir le film dans le sens où le film ne met plus l’emphase sur la difficulté des trucs mais plus sur le montage lui-même. Je crois que la vidéo parfaite se joue surtout dans le rythme dans la relation scène/musique. Je me concentre donc davantage sur cet aspect.
26in : The rise sera diffusé gratuitement, contrairement à Everywhere dont le DVD était vendu. Pourquoi ce choix ?
VA : J’aimerais trouver des commanditaires importants pour mes productions donc en les rendant plus accessibles, ça donne un max de visibilités. Aussi, comme plusieurs jeunes « cinéastes », je crois en le développement de nouvelles façons de diffuser un film que sur DVD. L’expérience du DVD était vraiment intéressante, mais je préfère encore lire les commentaires des gens sur les différents sites de diffusions, c’est vraiment ce qui me donne le goût de m’améliorer.
26in : Quelle est ta situation professionnelle aujourd'hui, et tes projets pour les années à venir dans le MTB ?
VA : Ma situation professionnelle n’est définitivement pas à l’abondance pour l’instant, mais j’attends la confirmation de plusieurs contrats qui devraient être pas mal pour 2010 et les années à venir. J’ai envoyé ma candidature à une université en production vidéo donc je ne prévois pas de quitter le milieu. Toutefois, j’aimerais commencer à faire des documentaires et des projets pour la télévision puisqu’il faut l’avouer, on ne travaille pas dans le vélo pour l’argent mais pour la passion.
26in : Merci Vincent d'avoir répondu à nos questions. Souhaites tu ajouter quelque chose ?
VA : Merci pour cette entrevue. Je vais faire un autre teaser prochainement pour annoncer les détails de la diffusion du film. J’aimerais aussi remercier mes amis et les riders qui ont rendu ce film possible. Dobermann Bikes et The-Rise.com qui me permettent ces voyages et donc de faire ce film. 26in, pour la visibilité et ma copine qui ne se gêne pas pour me donner son point de vue.
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