Essai Kona Supreme Operator

Kona vient de présenter l'Operator Carbone, le lancement officiel en Europe se fera début septembre, en attendant nous trouvions intéressant de mieux connaitre l'Operator Aluminium dans sa version haut de gamme, afin d'avoir des bases de comparaison le jour J.

Kona vient de présenter l'Operator Carbone, le lancement officiel en Europe se fera début septembre, en attendant nous trouvions intéressant de mieux connaitre l'Operator Aluminium dans sa version haut de gamme, afin d'avoir des bases de comparaison le jour J.


Pas besoin de revenir sur l'histoire de la marque canadienne, nous en avions déjà parlé lors d'un focus sur l'Entourage, dans le même esprit l'Operator est l'héritier du légendaire Stab, véritable machine à fendre la montagne. 

Nous voulions essayer la version premier prix, mais victime de son succès nous avons du nous rabattre sur le modèle "Supreme", c'est ballot :)

Voila la machine

La prise en main

Les biellettes qui peuvent paraitre imposantes de l'exterieur ne se sentent absolument pas une fois dessus, tout est nickel et tombe sous la main, il n'y a pas à dire, utiliser des composants RaceFace ou Shimano ça aide pour l'ergonomie. 

En action 

Toujours le même rituel, souvent les même runs, pour une fois nous avons changé un peu (malheureusement pas pour les photos) 



L'ouverture des bikeparks aidant nous avons pu rouler des journées entières avec un taux de rotation élevé, au programme de ce bike 2 St Nizier pour les photos, mais surtout 1 journée au Col de l'Arzelier et 3 journées à Flims en Suisse pendant le Dakine TrailFox. Autant vous dire que l'Operator a bouffé de la passerelle, du drop et du relevé.

A ce petit jeu, il s'en est parfaitement sorti, il a démontré une aisance en l'air peu commune et une capacité à tenir l'appui en courbe assez surprenante, c'est facile, à son guidon le moindre relief est un prétexte à prendre de l'air. Un pur régal pour un DH moderne, qui ont un peu tendance à être tourné vers la performance pure. 

Ce fut un réel plaisir de retrouver un DH joueur qui pousse à l'improvisation, sans être obligé de souder comme Gwin, un vrai choc culturel par les temps qui courent. 

Cette aptitude à la déconne a par contre une contre partie, dès que l'on hausse vraiment le ton dans le défoncé, le raide, le cassant, cela devient un peu plus compliqué, sur la grande DH marathon de Flims, un run de 15 minutes ultra rapide, naturel et plein de pièges en tout genre, nous aurions apprécié un peu plus de stabilité et de capacité à encaisser. C'est malheureusement le prix à payer . 

Autre point remarquable, c'est le confort à son guidon, on peut passer des journées entières à rouler sans avoir le sentiment de subir le bike, et ça en ce début de saison en station c'est vraiment appréciable.