Avec des vrais morceaux d'humain dedans.
Nous sommes allés chez Lapierre, à la base nous voulions interviewer Nicolas Vouilloz en vue de l'article sur le nouveau DH. Les images en boite, impossible de passer à côté d'une visite rituelle de l'usine...
Une usine ? Il reste donc une usine de vélo en France ? Soyons clair, ce n'est pas l'endroit où vous verrez une armée d'opérateurs le poste à souder à la main, non, l'usine Lapierre de Dijon est en charge de l'assemblage des vélos haut de gamme (vtt et route) ainsi que de tous les modèles électriques.
Mais cette présence manufacturière sur le sol français reste une bonne chose, loin de nous l'envie d'entretenir un nationalisme malsain, l'idée même que nous sommes, nous français, encore capable de garder une part de la production d'une grande marque sur notre territoire, valorise de toute façon le marché et tous ses acteurs.
Le moment le plus surprenant lorsque l'on visite ce bâtiment, c'est de tomber nez à nez avec Arsène... Le Géotrouvetout dans son petit atelier à l'écart, au fond. Un drôle d'endroit hors du temps, "comme à l'époque" ! Avec un vieux tour manuel, des tiroirs remplis de vis, d'écrous et d'histoire.
Arsène, c'est le mec qui dépanne l'usine à lui tout seul, toujours un truc à faire, toujours une idée. C'est cette rencontre qui nous a poussé à écrire cet article, juste témoigner que cela existe encore.
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