Maxiavalanche de Vallnord 2011

Comme nous vous le disions dans notre news du samedi soir, le week-end se passait bien sur le plan de la météo et des conditions et la course s'annonçait passionnante.

Comme nous vous le disions dans notre news du samedi soir, le week-end se passait bien sur le plan de la météo et des conditions et la course s'annonçait passionnante. Et bien nous fûmes servis ! Il faut reconnaitre que la formule des Maxiavalanches, avec ses qualifications puis ses 2 manches en mass-start, est particulièrement propice à la bagarre et aux rebondissements ! Grosse pression sur la ligne de départ (et jusqu'à la ligne d'arrivée en fait... !), risque permanent d'accrochage et donc de chute ou de casse, voici les ingrédients du suspens sur cette Europcup.

Comme sur les courses précédentes telles que l'enduro des Hautes Vosges, on n'assistera pas encore au duel de rêve entre l'ensemble des cadors de la discipline (selon l'expression consacrée, il faudra songer à en trouver une autre...) puisque Jérôme Clementz (en trip) et Rémy Absalon (blessé) sont absents. Mais le reste du plateau est rassemblé avec, parmi les favoris, les lancements de saison de Simon André, Franck Parolin ou Karim Amour, tandis que Nicolas Lau tout à sa fougue de rookie ambitieux enchaine les courses. On note également parmi les quelques 600 participants la présence de Maurin Trocello, Jordan Reigner, Alex Stock, Tomas Misser ou Théo Gally, et on en passe des wagons entiers... Chez les filles, Anne-Caroline Chausson est fidèle au poste, concurrencé par Morgane Such, Myriam Saugy ou Claire Hassenfratz.

Les qualifications se passeront bien pour à peu près tout le monde, à l'exception du jeune Anthonin Gourgin, mal récompensé de ses efforts pour le coup et qui fera parler de lui, c'est sûr, cette saison sur les courses suivantes. Tous les favoris se retrouvent donc en 1ère ligne à l'issue des 5 vagues de qualifications, qui auront déjà livrer leur lot de duels mais les fleurets sont restés mouchetés puisque seule la présence dans les 5 premiers de la vagues - assurant une place en 1ère ligne - n'avait d'importance. Après les pluies du vendredi, le terrain ne cessait de s'améliorer en séchant tout au long de la journée du samedi, parfaite pour cela avec quelques beaux rayons de soleil et une légère brise. La météo étant bonne, c'est donc dans une certaines euphorie que s'est déroulée la pasta party du soir, dans l'ambiance festive voulue pour fêter les 10 ans de la Maxi de Vallnord.

Dimanche matin, comme prévu, il fait grand beau. Le ciel se voilera assez rapidement mais ne mégotons pas, les conditions de course sont idéales. Comme d'habitude, selon leurs classements, les pilotes sont répartis dans 3 catégories et autant de courses : Europcup pour les meilleurs, Challengers pour les un peu moins meilleurs et Amateurs pour les pas trop meilleurs. A cela s'ajoute la Maxiavalanche Ladies pour les dames. Plaisanterie mise à part, il y en a pour tous les niveaux et la formule à ceci de séduisant qu'au cours des qualifications tout le monde peut se frotter aux top-pilotes, puis ensuite prendre part à un mass-start et se tirer une grosse bourre avec des riders de son niveau.

La 1ère manche voit la victoire de Karim Amour, mais c'est dés le départ que beaucoup de choses se sont jouées. En effet, on notera le hole shot de Théo Gally, parti avec une fougue assez hallucinante et qui finira à la 9ème place, mais aussi la chute de Simon André sur un zipage de roue avant et l'ensevelissement dans la masse des concurrents. Le pilote BMC en restera là pour le week-end. Devant, Karim Amour prendra rapidement le commandement des opérations avec dans sa roue Franck Parolin qui ne parviendra pas à dépasser l'expérimenté pilote Kona jusqu'à l'arrivée. Nicolas Lau confirmera sa grande forme puisqu'il accroche la 3ème place malgré une crevaison lente qui le fera finir à plat... 4ème le britannique Alex Stock qui semble avoir des grosses ambitions cette année sur le circuit des Maxi qu'il connait si bien, mais aussi à la Méga forcément... et enfin 5ème de la manche : Jordan Reigner.

L'après-midi, pour la 2ème manche, on sent que ça va chauffer dés le départ, dont on sait l'importance. Un départ propice au frottage en tous genres puisque constitué d'un droite puis d'un gauche serrés dans un grand pré en dévers. Le scénario de la 1ère manche se reproduit un peu puisque Théo Gally nous ressort un hole-shot d'alien et prend directement la direction des opérations afin d'améliorer son classement de la 1ère place. Il y parviendra d'ailleurs en prenant une belle et méritée 5ème place sur la manche et la 8ème au général. Dans le rôle du malchanceux, c'est Karim Amour qui va donner, victime collatérale d'une chute à l'extérieur du 1er virage qui lui fera perdre de précieuses secondes (selon l'expression consacrée, il faudra songer etc.). Mais il ne lâchera pas l'affaire et parviendra à revenir à la 11ème place sur la manche, accrochant ainsi la 3ème place du général sur le WE. Nicolas Lau devra une fois de plus se contenter de la 3ème place derrière Tomas Misser, ces deux là prenant alors respectivement les 2ème et 4ème places sur le podium de la Maxi. C'est donc Franck Parolin qui l'emporte, tout en puissance et en vitesse.

Est il besoin de dire que chez les filles AC Chausson a gagné ? Oui ! Car elle côtoye sur le podium de jeunes et talentueuses filles qui ont fait de gros progrès (grâce à l'exemple de leur glorieuse ainée sans doute un peu !) et nous ont impressionnés par leurs qualités de ride et de vitesse. C'était tout simplement un régal de voir passer Morgane Such, Claire Haselfratz, Myriam Saugy ou Pauline Petit.

Voilà, l'Europcup est bel et bien lancée, les prochaines étapes s'annoncent passionnantes, et ce dés le 23 et 24 juillet à Cervinia sur un tracé de légende. Nous y serons bien sûr ! D'ici là, le week-end prochain, c'est aux Gets que ça se passe avec la 1ère manche des Enduro Series, où nous serons également.