Ca fait bizarre de parler de Coupe de France en matière d'enduro, et ça fait plaisir. Très plaisir à vrai dire, plus que je ne l'aurais cru. On peut se demander pourquoi puisque sur le fond, il y a peu de différences entre les Enduro Series 2010 et les Enduro Series 2011 qui sont donc le support de cette 1ère édition de la Coupe de France d'enduro.
Ca fait bizarre de parler de Coupe de France en matière d'enduro, et ça fait plaisir. Très plaisir à vrai dire, plus que je ne l'aurais cru. On peut se demander pourquoi puisque sur le fond, il y a peu de différences entre les Enduro Series 2010 et les Enduro Series 2011 qui sont donc le support de cette 1ère édition de la Coupe de France d'enduro.
Ça fait bizarre de parler de Coupe de France en matière d'enduro, et ça fait plaisir. Très plaisir à vrai dire, plus que je ne l'aurais cru. On peut se demander pourquoi puisque sur le fond, il y a peu de différences entre les Enduro Series 2010 et les Enduro Series 2011 qui sont donc le support de cette 1ère édition de la Coupe de France d'enduro. Le règlement a été repris quasiment tel quel (on ne change pas une équipe qui gagne hein ?!) et le chapotage fédéral n'est pas vraiment oppressant... Les coureurs sont les mêmes et on n'a pas relevé de changement notable dans l'excellente ambiance qui règne sur les course d'enduro ici ou ailleurs. Bon mais alors qu'est ce qui a changé ?!
Les sifflets sur les spéciales. Oui, à l'instar de la DH sprint, les commissaires positionnés sur le parcours sont dotés de sifflet pour annoncer le passage d'un coureur. C'est extrêmement pratique quand on filme car comme cela on est prévenu à l'oreille de l'arrivée d'un concurrent, le top ! Plus sérieusement, ces sifflets participent d'une atmosphère plus "carrée", plus chargée d'enjeu sportif comme en témoigne le gros plateau de filles et de garçons venus disputer cette 1ère manche. Un progrès par rapport aux quelques flottements observés l'an dernier en matière de gestion des flux aux remontées mécaniques ou de respect des tracés. Nul ne s'en plaindra donc, l'équité sportive semble garantie.
Autre première du week-end, le spot. Bike Park historique, la station des Gets a reçu les plus grands événements VTT mais c'était la 1ère course d'enduro. Alors que l'on pouvait se demander comment Alex Balaud - en charge des tracés - allait gérer l'omniprésence des pistes permanentes, on a eu la bonne surprise de découvrir des spéciales à 90% "naturelles", et variées avec ça. Elless ont fait l'unanimité.
Sur le plan sportif, on était un peu face à l'inconnu avec des leaders qui entamaient juste leur saison - Rémy Absalon de retour de blessure et Jérôme Clementz de trip - et un plateau assez exhaustif pour que ces 2 là ne connaissent aucun répit. Outre les spécialistes de la discipline, parmi lesquels ne manquaient que Nicolas Lau et Nicolas Vouilloz, on a eu plaisir à voir rouler Fabien Barel, Flo Arthus ou François Bailly-Maître. Chez les filles, 18 concurrentes se sont présentées au départ avec entre autre Anne-Caroline Chausson, Floriane Pugin tout auréolée de sa victoire à Leogang, Sabrina Jonnier, Pauline Dieffenthaller, Morgane Such, etc. Bref du très beau monde dans l'ensemble, cette Coupe de France attire comme prévu et une chose est sûr, le titre va être âprement disputé...
Sur les 6 spéciales du samedi, 3 seulement seront courues. En effet, dés l'aube il tombe des cordes sur Les Gets... Si le terrain, très descendant, résiste bien et permet aux riders de s'amuser, il n'en est pas de même durant les remontées en télésiège... L'air vif de la montagne refroidi vite les corps, même les commissaires de course et bénévoles vivent un calvaire. Votre serviteur lui-même finira à mi-chemin entre la serpillère et le Mister Freeze, mû uniquement par un sens du devoir à la chinoise...
Si la 1ère spéciale est remporté brillamment par un Théo Gally aussi survolté qu'à Vallnord, tout en ayant bénéficié d'une petite erreur de routage de l'ouvreur Clementz, ce dernier dominera les 2 suivantes et écrasera la concurrence sur son dernier run complétement fou. Seul François Bailly-Maître, grâce à son physique et sa technique, parviendra à rester dans sa roue. Leader de la journée, Jérôme Clementz est donc officiellement le 1er leader du général de la Coupe de France ! Rémy Absalon, encore passablement handicapé par sa fracture du scaphoïde, parvient à sauver les meubles et finira 4ème de la journée.
Le dimanche, où le beau temps est annoncé, on ne voit pas bien qui va pouvoir aller chercher Jérôme. Seulement voilà, rien ne devait se passer comme prévu... Tout d'abord, à l'embarquement de 7h00, il pleut encore et toujours. Les visages sont moroses, d'autant plus que c'est la neige qui nous attend au sommet... Les conditions vont donc se durcir par rapport à la veille, tout comme le parcours d'ailleurs avec une longue spéciale technique et physique dans un océan de rhododendrons et de racines. Ca n'empêchera bien sûr pas le rider Cannondale de claquer le 1er scratch, puis de gérer dans le second juste derrière Rémy Absalon manifestement en bonne condition. Le fait sportif du week-end se déroulera dans la 3ème et avant-dernière spéciale du week-end, lorsque Jérôme Clementz déraillera. Il devra démonter son anti-déraillement, perdant ainsi plus de 3 minutes et toutes chances de victoire. Calme, fair-play et pugnace, il mettra à profit la dernière spéciale et lachera tout pour revenir accrocher la 3ème place du podium du week-end, et la 7ème de la journée. C'est donc Rémy Absalon qui en profitera, suivi par François Bailly-Maître et Fabien Barel pour le podium de la journée.
Au général de la Coupe de France à l'issue de l'Alpine Battle des Gets, voici le top10 scratch et les podiums par catégorie, en attendant les classements complets.
Prochaine étape le week-end prochain pour la mythique Tribe 10 000 du Val d'Allos, en espérant la poursuite des duels mais au soleil cette fois-ci !
2 Commentaires
Quel dommage !
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