Ce dimanche s'est courue la 17ème Megavalanche de l'Alpe d'Huez, point d'orgue d'une semaine bien chargée et réussie, grâce à une organisation bien rodée et une météo clémente.
Ce dimanche s'est courue la 17ème Megavalanche de l'Alpe d'Huez, point d'orgue d'une semaine bien chargée et réussie, grâce à une organisation bien rodée et une météo clémente.
Ce dimanche s'est courue la 17ème Megavalanche de l'Alpe d'Huez, point d'orgue d'une semaine bien chargée et réussie, grâce à une organisation bien rodée et une météo clémente. Après donc l'Avalanche Enduro de Vaujany, l'Avalanche Cup d'Oz en Oisans et les qualifications de la Mega le vendredi, place aux finales et à la légende le samedi (pour les filles et les challengers) et le dimanche pour l'élite masculine et les autres.
Quelques mots des tracés pour commencer. Celui des qualifications était entièrement nouveau dans sa moitié inférieure puisqu'il traversait l'Alpe d'Huez pour finir au village d'Huez via une piste permanente. Si le ride sur terrain artificiel n'a pas fait l'unanimité chez un public habitué aux singles plus ou moins naturels, il n'en demeure pas moins que ce choix est très judicieux car il permet de renouer des liens étroits entre la course, le public et la station de l'Alpe d'Huez. Et le parcours des qualifications offre du coup un run extrêmement varié, mais aussi très rapide et typé "descente" ce qui après tout est la nature même de la Mega ! Cette tendance au raccourcissement s'est également vérifié sur le tracé de la Megavalanche elle-même. En effet, au col de Poutran, la course a renoué avec l'ancien parcours des qualifs pour plonger directement sur Sardonne, sans le long pédalage pour aller sur Villard-Reculas de l'an dernier.
Après des qualifications sans grandes surprises (voir notre news), la course du dimanche restait très ouverte. Tous les favoris étaient présents et parmi ceux-ci, Nico Vouilloz et Rémy Absalon semblaient les mieux placés. Mais les conditions sur le glacier rendaient tout pronostic très hasardeux, il fallait voir comment cela allait se passer. Et en effet, dés le début ce fut la valse des leaders ! D'abord emmené par Simon André, le peloton se retrouvera dans la roue d'ET Vouilloz après un straight down dans le pierrier particulièrement bien vu. Nico Quéré et Théo Galy mettent leur jeune fougue à animer les avant-postes et à mettre la pression à l'ancien qui, du coup, chute dans la traversée bien m*rdique d'un névé. La glace noire fait le trie et propulse René Wildhaber en tête suivi de Rémy Absalon, tout deux auteurs de bons départs, tout comme Ludo May.
Le jeu du chat et de la souris va commencer entre les riders Trek et Commençal qui font parler leur expérience et leurs physiques de marathonien kenyan. C'est au bénéfice d'une chute du Suisse que Rémy Absalon prendra la tête des opérations, suivi de Ludo May très véloce mais qui marquera le pas quand il s'agira de pédaler. Derrière, Nico Vouilloz est à la poursuite et lache les chevaux mais se collera tatane sur tatane, ce qui l'empéchera de revenir sur Rémy avant le pédalage où ses chances sont limitées... Plus loin, Jérôme Clementz, parti en 2ème ligne, a attaqué sa remontée en bonne compagnie puisqu'il roule avec Karim Amour, lui-même auteur d'un départ prudent. Très rapide, ces 2 là sortent aux alentours de la 10ème place du glacier. Mais dés les 1ers coups de pédales, Jey va prendre le large et poursuivre seul son incroyable retour, jusqu'à passer le col de Poutran en 2ème position. Hélas, l'écart creusé par Rémy est d'ores et déjà trop grand et le rider Cannondale, tenant du titre, devra se contenter de la seconde marche du podium, tandis que son compagnon de remontée, Karim Amour, accroche lui une superbe 5ème place.
A l'arrivée, René Megaman Wildhaber prend la 3ème place, devant Nico Vouilloz. Les accessits sont, parmi ceux non encore cités, pour Olivier Giordanengo (1er Master30), François Bailly-Maitre, Joe Barnes (10ème et 1er british) ou Greg Doucende. Alexandre Cure, 28ème, l'emporte chez les young guns.
Voilà donc une semaine qui se conclue en beauté et récompense un rider qui le mérite. En effet, après sa blessure au scaphoïde et un début de saison handicapé, Rémy Absalon a fait une croix sur la Coupe de France d'enduro dont il loupera la 3ème manche aux Arcs pour cause de Crankworx, avant de participer à la finale de Valloire fin juillet. Il inscrit donc à son palmarès 2011 la ligne probablement la plus convoitée du monde en matière de descente marathon.
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