Changement de pays, Ciao l’Italie et bonjour la Slovénie: 1ere destination, Kranjska Gora, petite station proche de la capitale, connue du grand publique pour avoir accueilli plusieurs gros événements en ski , malgré sa taille modeste la station semble avoir un bon potentiel de ride !
Changement de pays, Ciao l’Italie et bonjour la Slovénie: 1ere destination, Kranjska Gora, petite station proche de la capitale, connue du grand publique pour avoir accueilli plusieurs gros événements en ski , malgré sa taille modeste la station semble avoir un bon potentiel de ride !
Changement de pays, Ciao l’Italie et bonjour la Slovénie: 1ere destination, Kranjska Gora, petite station proche de la capitale, connue du grand publique pour avoir accueilli plusieurs gros événements en ski , malgré sa taille modeste la station semble avoir un bon potentiel de ride !
Arrivée très festive des plus hasardeuses sur la station : sur les coups de 23h on tourne un peu en ville à la quête d’un parking pour dormir et là, au détour d’une allée sombre, une bande de locaux très sympathiques nous invitent à leur petit barbecue au milieu de leur lopin de pelouse, probablement un gros coup de chance mais tout de suite un bon feeling s’installe dans nos esprits ! Après n’avoir rien vécu de très vivace durant les nuits Italiennes, nous fument bien contents de rencontrer ces Slovènes fêtards !
On se couche un peu tard, on se lève pas trop tôt, et pas encore tout a fait bien réveillés on s’empresse d’aller découvrir le bike Park de cette jolie station, toujours sous un soleil de plomb, encore… (Le bonhomme du télésiège annonçait 36 degrés, et que ça arrivait 2 semaines par an…). C’était peut être le contre coup de la soirée précédente mais le matin fut difficile pour nous, une fois arrivés en haut on a un peu de mal avec nous même, on s’étire ce qu’on peut pour réveiller nos petits muscles encore raides, après avoir faillit s’endormir sur le télésiège à la vitesse des moins fulgurantes… ce n’est pas gagné…
On regarde un peu autour de nous et on peine à savoir d’où partent les pistes et de quelles difficultés elles sont censées être, peu de monde à cette heure-ci sur les pistes donc à nous de nous débrouiller… alors là, première impression un peu mitigée, on voit une entrée, une piste noire avec un panneau danger presque de mort, on se dit que c’est pas top pour une piste de chauffe... Un peu plus loin en contre bas de quelques passerelles on trouve une piste nommée Luna-park, et là tout de suite on se sent un peu plus enthousiastes ! On y va mais on a pas mal galéré, on n’était vraiment pas au top sur le vélo, pas assez de vitesse, tellement de racines de partout, des sauts avec des réceptions un peu délicates à négocier de bon matin, JB et moi n’étions pas vraiment sereins….
Puis on se réveille progressivement, on reprend un peu du poil de la bête, on se jette sur quelques pistes rouges noires, qui partent d’un second endroit vraiment planqué (merci aux locaux qu’on a suivi sinon on ne les aurai probablement jamais trouvées...) Bien engagées, plus roulantes quand même et les bonnes sensations ne tardent pas à revenir !
Après des débuts laborieux (les modules ont un coté très artisanal qui n’est pas vraiment rassurant pour le rider arrivant sur ces terres inconnues, tout comme les éléments de sécurités qui sont en nombre limité) et une confiance regagnée, on se lance sur toutes les pistes et on commence à apprécier le potentiel de la station. Les pistes sont assez variées : beau virages relevés (on a compté un enchainement de 20 à la suite sur la piste bleue !!) assez lisse et rythmée par bon nombre de tables plutôt bien shapées pour les pistes bleues vertes, et pour les rouges et noires, là c’est grosse racine mutante, pente bien prononcées et modules en bois de toute part !
Même concept qu’en Italie, le télésiège (très lent) dessert 4 départs de pistes, qui s’entrecoupent se relient entre elles par des variantes, mais avec un style assez similaire à une fourmilière : on ne sait pas trop où on est, pas trop où l’on va (mais on est content d’y aller quand même). Les obstacles importants et les difficultés de pistes sont tout de même signalés tout le long du domaine, mais il faut reconnaitre que le sommet pêche un peu en informations et le fléchage des pistes n’est pas toujours très efficace.
L’ambiance qui règne sur le bike park est assez unique, on a l’impression de rouler les modules qu’on a fait à la maison avec les potes dans la forêt du coin, ça sent l’artisanat à tout ça et mieux vaut un peu checker les réceptions avant de se lancer (conseil valable sur tous les bike parks mais parfois à suivre plus à la lettre dans certains endroits plutôt que d’autres). Il faut prendre un peu confiance mais une fois la vitesse de croisière trouvée, on commence a apprécier le domaine qui est un beau mélange de DH et FR ; gros passages en racines ponctuées de skinny’s, passerelles et autres modules de la famille des North Shore.
Donc une jolie station authentique nichée au cœur des montagnes slovènes, assez unique de par son bike park, au potentiel intéressant même s’il est peut être moins évidente à appréhender que les stations précédentes. Mais encore un bel endroit où l’on s’est mis de grosses sensations sur ses pistes, et notamment dans la partie North Shore, dont on se demande encore pourquoi elle s’appelle comme ça !!
Pour le coté pratique, il ya aussi un shop au pied de remontées, juste à coté du bar ! De quoi s’en payer une fraîche pendant que le collègue fait rafistoler son bike ! Par contre pour les toilettes/ douches, c’est plus délicat, il y a un robinet au pied des remontées c’est tout !
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