S'il y en a un a qui nous allons tous penser pendant cette Rampage, c'est bien Kelly MacGarry.
Et une pensée particulière pour Paul Bas qui doit vivre et à du vivre les moments les plus durs qu’un homme, et qu’un athlète, puisse vivre.
La face de cette nouvelle Rampage est complètement nouvelle par rapport aux éditions précédentes, toutefois elle n’est pas éloignée des anciens sites. En terme de topographie, selon Eliott Lapotre qui shape pour Thomas Genon, ce site est « différente des autres, pas forcément plus raide, mais le haut est très escarpé ». Autant dire que les habitués du gros vélo auront l’avantage sur le haut.
Quelques gros kickers sont quand même sortis de terre donc ça promet pour ceux qui voudront trickser! Les riders ont shapé 5 jours, ont eu un jour de repos puis ont roulé pendant 3 jours pour s'entrainer.
Du raide et de gros gaz à gogo ! Les riders ne communiquent pas de la même façon sur leur ligne, vous retrouverez dans nos articles précédents les images communiquées par les riders eux même.
Les équipes de shape étaient composées de 3 personnes, 2 shapeurs (contre 4 max les autres années) et le rider. Ils disposaient de 75 sac en fibre naturelles (c’est bien !) pouvant être remplis de sable et permettant de monter des kicks et recep’ beaucoup plus facilement.
On sait enfin! Il s’agit de Josh Bender, Kyle Jameson, Mike Kinrade, Geoff Gulevich, Nico Vink et Randy Spangler (pour ceux qui ne le connaissent pas, on vous laisse regarder là video assez marrante qui se trouve ici.)
Et c’est beau ! Tous ces gars sont capables (ou l’ont été) de faire aussi bien si ce n’est mieux que les compétiteurs ! Donc on ne devrait plus voir de problèmes flagrants de jugement comme lors de certaines précédentes éditions, même si je vous rappelle qu’une compétition à jugement entraine toujours une part de subjectif !
Le format de l’évènement est en lien avec le live, et à ce niveau ce n’est pas limpide. La communication officielle de Red Bull sur le sujet n’est ni très fournie ni très claire. On espère que les riders savent ce qui les attend, ils sont les premiers concernés !
Néanmoins, ils semblent avoir 2 jours pour rouler la ligne qu’ils ont shapé. Cela permet donc de pouvoir faire en fonction de la météo, du vent et des aspirations de chacun. Il vaut mieux être sûr de soi pour rouler à la Rampage. Chaque athlète aura finalement 2 run, le meilleur des deux compte.
Y’a quelques années, Antoine Dubourgnon nous disait « si tu te crashes, c’est funèbre direct ».
Traduction: les soins sur place étaient minimes, et on vérifiait bien que tu puisses payer les frais médicaux avant de t’emmener à l’hôpital (en voiture ou en hélico). En gros, il y’avait un vrai risque, c’était FREERIDE !
Aujourd’hui, il y’a de vraies équipes de soin sur place, un hélico affrété spécialement en cas de problème et des secouristes un peu partout. Bien que ce fut également le cas l’an passé, ça à le mérite d’être souligné!
6 Commentaires
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En tout cas ça fait plaisir de voir qu'on revient aux sources et que les juges connaissent le sujet (Bender, Vink etc.) Sacrés pedigree
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