Un point avec les organisateurs à l'occasion de l'étape française à Orcières de l'EuroCup Superenduro.
Un point avec les organisateurs à l'occasion de l'étape française à Orcières de l'EuroCup Superenduro.
Le pari de monter en quelques mois un circuit européen d'Enduro, pardon de Superenduro, était osé mais ils se sont retroussé les manches, n'ont pas eu peur de la conjoncture économique du moment, de la complexité de travailler en étant de differents pays avec tous ce que cela engendre (barriére de la langue, travail à distance et on en passe). Et au final, ils ont même obtenu la confiance et l'appui important d'un partenaire titre de prestige, Monster Energy, qui est venu renforcer les partenaires nationaux Volskwagen, SB3 ou Commencal.
Aujourd'hui nous en sommes déjà à deux manches qui viennent de se dérouler alors que la finale aura lieu le 8 et 9 Août prochain dans les Portes du Soleil suisse à Torgon. Après un petit coup d'oeil à la vidéo de l'étape d'Orcières, petit interview de la triplette qui bosse avec leurs équipes repectives sur l'Euro CuP de Superenduro, Enrico Guala pour l'Italie, Lionel Beccari pour la France et Jean-Yves Vassalli pour la Suisse, agrémentée d'images des manches italiennes et françaises. Trois mordus de la première heure bien décidés à européaniser le SuperEnduro.
La vidéo officielle de l'EuroCup Superenduro d'Orcières
26in : Tout d'abord comment est venue cette idée d'Euro CuP ?
Enrico : En 2008 nous avons créé le circuit Superenduro en Italie avec le but de développer la discipline dans la Spaghetti-country. Le circuit a bien marché et pour 2009 nous étions à la recherche d'un nouveau défi mais surtout d'une façon de partager l'experience Superenduro avec des pilotes et organisateurs à l'étranger. Cela faisait deja quelque temps que nous étions à la recherche d'un partenaire en France. A Murcia en Espagne sur un meeting, Franco du Superenduro Italien et Jean Yves de Torgon en Suisse ont émis une idée d'échange entre les 2 pays. Dans la foulée, j'ai appelé Momo chez Race Co pour avoir le contact de l'organisateur de la Riderz Cup, le circuit qui en Europe rejoignait le plus la philosophie de notre Superenduro. De l'autre côté du téléphone il y avait Lionel... Le reste, c'est histoire...
26in : Comment fait on pour monter en tout juste quelques mois un tel projet ?
Jean Yves : La préparation fut assez singulière et trés particulière. Nous avons fait un travail collectif avec des réunions passionnantes entre la Suisse, la France et l'Italie sur Skype parfois jusqu'a point d'heure et dans des conditions assez originales. Une fois étant tous occupé dans la semaine, nous avons même rajouté un autre pays, Andorre. J'étais en effet là bas pour la Coupe du Monde et aprés un bon moment de bricolage j'ai réussi à me connecter à l'interieur du bar de Cedric Gracia, avec de l'autre côté de la connexion Lionel dans le Ventoux et Enrico à Finale Ligure. Imaginez un peu la tête de Greg Doucende que je croise au bar quand je lui ai passé mon téléphone en lui demandant de deviner qui était de l'autre côté sur son ordi !!!
26in : Comment définiriez vous cette épreuve ?
J.Y.V : C'est la véritable ambiance Pro-Am comme à la belle époque du snowboard où les structures internationales n'étaient pas encore tout à fait établies et où l'on courait en tant qu'amateur pur contre des pros de classe internationale dans une ambiance incroyable.
E.G : Il y a eu un fort intérêt des médias Internationaux qui sont présents sur les épreuves de l'Euro Cup fuelled by Monster Energy. Decline, le mag US de réfèrence était présent sur les 2 premieres manches et avec Simon Cittati nous avons un service presse européen très performant. On a fait ça surtout pour des bikers qui veulent rouler dans des spots magnifiques autour des Alpes (Sauze d'Oulx, Orcières et Torgon ont de superbes parcours et services pour bikers) et conclurent leurs vacances avec une sacrée course de VTT entre amis. Ils étaient plus de 250 sur l'ouverture à Sauze d'Oulx (Italie) et à Orciéres 1850 sur la manche française et cela malgré la concurence de la Méga en même temps. Et pour pimenter le tout il y a aussi la présence de gros bras de la discipline comme Yvaral Villier (F) et Florian Golay (SUI) qui participent aux trois épreuves.
L.B : Comme un premier pas vers un mouvement européen de Superenduro, son objectif étant l'accessibilité à un maximum de passionnés de différents horizons, l'échange, la découverte de tracés, la médiatisation de ce sport et la reconnaissance de ces champions. Ce qui est aussi vraiment sympa c'est de voir le leader actuel avant la finale, Marco Rodolico, que l'on ne connaissait pas en france et qui à un talent énorme, tout comme le français Damien Oton. Ce dernier gagne la manche française face à une sacrée concurrence pour l'un de ses premiers enduro. Il y est allé sans complexes en tentant le tout pour le tout sur chaque spéciale, fallait le voir au départ de la 2 à Orcières, les spectateurs dans le pierrier ne s'en sont toujurs pas remis !! Inévitablement, je suis obligé de faire un rapprochement avec le WRT que je co-organise. C'est un peu pareil, y a des cadors mais aussi des jeunes inconnus à qui on apporte un peu de médiatisation et qui ont un sacré potentiel.
26in : Qu' attendez vous de ce nouveau championnat ?
Lionel : De mettre en valeur une nouvelle discipline, pour moi on fait pas de l'enduro mais du Superenduro. C'est pas facile à expliquer, mais ceux qui ont participés au Superenduro Italien me comprendront et les habitués de la RiderZ CuP aussi puisque c'est le même esprit. Pour résumer, de la joie, de la bonne humeur et des pilotes de tous niveaux contents d'être là pour découvrir des spots à travers l'europe. Nous travaillons tous dans le bizness du VTT, mais cet Euro CuP n'a pas de vocation purement commerciale. C'est avant tout l'histoire d'une rencontre entre passionnés qui s'investissent sans compter après le travail et qui ont eu l'intelligence de s'ouvrir vers l'exterieur, de prendre le temps d'échanger. Tout ça pour que les amoureux de l'enduro puisse au delà de leurs frontières se faire plaisir et découvrir de nouveaux horizons. Si la sauce a pris si vite, c'est que personne n'est arrivé en terrain conquis, que tous les avis ont été entendus et que chaque decision a été prise pour le bien global de cette Euro CuP de SuperEnduro. Le bébé est bien né et maintenant à nous avec les participants de le faire grandir. Et maintenant rendez vous chez Jean Yves pour une superbe finale en suisse !
4 Commentaires
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Mais bon au pire si ca fait que descendre plein, ca doit etre bon!!!
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