Retour d'expérience chantier participatif Pumptrack ?

zbr0n ( 6 mai) disait:

Bonjour,

Je suis nouveau sur le forum. Je me suis inscrit car je cherche des retours d'expérience sur des chantiers participatif pour créer un pumptrack. Le but serait d'essayer de motiver ma commune à en faire un en chantier participatif (en voyant les articles sur celui de Gavray-sur-Sienne, j'ai l'impression que le coût est très limité si on reste sur un pumptrack en terre. Leur chantier a couté 2.000&euro.

Avez-vous connaissance de chantier participatif pour des créations de pumptrack ? Si oui, n'hésitez pas à me donner le nom de la ville ou du village. Je me renseignerais ensuite pour trouver combien ça leur a couté.

Merci à tous et à bientôt

Pumptrack en terre suivant le terrain peut aussi couter O euros si tu as du dénivelé et que tu peux disposer de la terre en décaissant.

Par contre si c'est un projet qui doit évoluer sur du bitumage là par contre y'a une mise en oeuvre différente et la conception devient proche d'une route avec une construction multicouche que ne respectent pas souvent les constructeurs que je vois à l'oeuvre.

Il y'a certains ouvrage je ne leur donne pas 10ans avant d'être inroulable en gros de l'enrobé posé sur la terre à peine tassée (pas de drain ni geotextile ni grave ni bon tassement et des mauvaises évacuations de flotte genre puisard sous dimensionné tu me corriges si je me trompe Kampfar.

J'imagine que participatif veut dire fait par des bénévoles avec les frais partagé par une association ou une collecte ou par une collectivité?

Dave, l'idéal est un terrain parfaitement plat sur lequel ajouter des bosses.
Le maître d'œuvre de Gilson track préconisait de poser directement l'enrobé sur de la terre tassée on s'est passé de son service
Depuis Gilson a fait faillite et ses pistes sont en ruine en raison des mouvements de terre et en conséquence l'enrobé qui est décrouté, fissuré.

L'application se fait bien en une couche pour de la voirie légère comme une pumptrack. C'est que je l'on fait sur les pistes cyclables. Et oui, j'observe qu'une piste cyclable traitée en voirie légère vieilli mal à certains endroits ( fond de forme trop léger) (pas assez de graviers dessous et pas assez profond.) Pour des raisons de coûts, les collectivités passent en light.
Mais , il est vrai, une application en 2 passes avec une grave bitume puis l'enrobé de finition augmente l'épaisseur et la résistance de la piste en surface. Ce qui compte le plus est la qualité et l'épaisseur du fond de forme ( du bon cailloux comme pour une route) sous la piste de pumptrack.

kampfar ( 7 mai) disait:

Dave, l'idéal est un terrain parfaitement plat sur lequel ajouter des bosses.
Le maître d'œuvre de Gilson track préconisait de poser directement l'enrobé sur de la terre tassée on s'est passé de son service
Depuis Gilson a fait faillite et ses pistes sont en ruine en raison des mouvements de terre et en conséquence l'enrobé qui est décrouté, fissuré.

L'application se fait bien en une couche pour de la voirie légère comme une pumptrack. C'est que je l'on fait sur les pistes cyclables. Et oui, j'observe qu'une piste cyclable traitée en voirie légère vieilli mal à certains endroits ( fond de forme trop léger) (pas assez de graviers dessous et pas assez profond.) Pour des raisons de coûts, les collectivités passent en light.
Mais , il est vrai, une application en 2 passes avec une grave bitume puis l'enrobé de finition augmente l'épaisseur et la résistance de la piste en surface. Ce qui compte le plus est la qualité et l'épaisseur du fond de forme ( du bon cailloux comme pour une route) sous la piste de pumptrack.

L'autre gros défaut que je constate c'est que les concepteurs ne laissent pas le temps au terrain de se tasser, en gros ils enrobent dès le dernier centimètre de piste tassée, honnêtement j'ai bien peur que très vite on est un paquet de Pump-track tout fissuré impraticable.

Bon on est aller loin et je pense qu'on l'a perdu techniquement.

Pour l'idéal oui le terrain plat avec terre rapportée est mieux mais ça demande de la manutention mécanique donc un cout non dérisoire car faut au minimum une pelle et un sambron pour faire quelque chose de propre pour les tas de terre, donc à la main pour un Zéro cout je préfère décaisser dans du dénivelé léger et tailler les volumes que bouger de la terre rapportée.

Bonjour à tous,

Merci pour vos réponses.
Par participatif, on entend effectivement "réalisés avec et par des bénévoles" (notamment en . On ne s'interdit pas de faire appel à un pro qui nous aiderait et nous donnerait des conseils pour éviter les erreurs (il semble y avoir un maitre d'oeuvre à côté de chez nous qui a plusieurs pumptrack à son actif en Bretagne)

Le but est de le faire à budget moindre. On pourrait probablement avoir de la terre gratuitement assez facilement avec un futur lotissements et on ne souhaite pas bitumer (c'est probablement + durable mais moins écologique et + cher).

J'ai trouvé des retours d'expérience allant de 0 à 2000€ en participatif (quand il y a des frais, c'est souvent la location d'une mini-pelle et d'un engin pour tasser la terre). Notamment celui très bien décrit de Hecken.

zbr0n ( 7 mai) disait:

Bonjour à tous,

Merci pour vos réponses.
Par participatif, on entend effectivement "réalisés avec et par des bénévoles" (notamment en . On ne s'interdit pas de faire appel à un pro qui nous aiderait et nous donnerait des conseils pour éviter les erreurs (il semble y avoir un maitre d'oeuvre à côté de chez nous qui a plusieurs pumptrack à son actif en Bretagne)

Le but est de le faire à budget moindre. On pourrait probablement avoir de la terre gratuitement assez facilement avec un futur lotissements et on ne souhaite pas bitumer (c'est probablement + durable mais moins écologique et + cher).

J'ai trouvé des retours d'expérience allant de 0 à 2000€ en participatif (quand il y a des frais, c'est souvent la location d'une mini-pelle et d'un engin pour tasser la terre). Notamment celui très bien décrit de Hecken.

Le gros souci par expérience avec les communes pour avoir participer à la construction des terrains de BMX/VTT dirt, ce n'est pas la construction qui pose le souci c'est la structure(club ou association) avec laquelle toi et tes pots vous allez apporter des garanties de responsabilité et d'assurance qui va compter.

Car réaliser un pumptrack simple en terre si tu as un peu d'expérience ça va vite par contre l'entretenir dans le temps( désherber, arroser, réparer) et trouver des gens motivés pour monter une association et rester adhérent pour que ça perdure ce n'est pas la même chose.

Merci pour le retour.
On regarde pour la création d'une asso pour l'entretien du terrain car le but n'est pas que ce soit la commune qui s'en charge. Quelle fréquence d'entretien faut-il prévoir ? 1 fois par mois ? Tous les 2 mois ? 6 mois ?

Sachant qu'on est en Bretagne donc même si on prévoit des drains, la pluie fera son travail en hiver.

zbr0n ( 7 mai) disait:

Merci pour le retour.
On regarde pour la création d'une asso pour l'entretien du terrain car le but n'est pas que ce soit la commune qui s'en charge. Quelle fréquence d'entretien faut-il prévoir ? 1 fois par mois ? Tous les 2 mois ? 6 mois ?

Sachant qu'on est en Bretagne donc même si on prévoit des drains, la pluie fera son travail en hiver.

Un entretien comme sur un champs de bosse, en gros désherbage fréquent(tout les semaines) d'avril à juin avec tonte des alentours d'avril à octobre, arrosage l'été quasi à chaque fois que tu roules et refection quand il faut le faire.

Sinon dans 1ans tu as un terrain avec des mouvements de terre tout ça recouvert de mauvaise herbe.

kampfar ( 7 mai) disait:

Depuis Gilson a fait faillite

A merde, je crois qu'il avait un projet de dh pas loin de chez moi, je pense que c'est mort.

zbr0n ( 7 mai) disait:

Merci pour le retour.
On regarde pour la création d'une asso pour l'entretien du terrain car le but n'est pas que ce soit la commune qui s'en charge. Quelle fréquence d'entretien faut-il prévoir ? 1 fois par mois ? Tous les 2 mois ? 6 mois ?

Sachant qu'on est en Bretagne donc même si on prévoit des drains, la pluie fera son travail en hiver.

Honnêtement je ne peux que te conseiller de négocier avec ta commune pour qu'elle monte un dossier avec ta communauté des communes pour un financement d'un pumptrack en enrobé.
Par chez moi (je suis aussi de Bretagne )il y en a une qui viens d'être terminé elle est énorme et pourtant c'est pas une grosse communauté des communes avec une grosse population. Ça peu marcher c'est en vogue. Il faut bien choisir son constructeur par contre. Il y en a un horrible en Bretagne c'est le fondateur de 3r skatepark ça montre le niveau de base .. les autres c'est des nationaux comme velosolutions, eux font le taff même si plus chère forcément.

Le problème avec les pump en terre c'est l'entretien dans le temps .. c'est voué à l'échec. Au début tu trouveras sûrement quelques gars pour entretenir mais très vite la charge de travail par rapport au plaisir que donne une pump en terre va lasser tout le monde. Faut comprendre que c'est une pump, pas un champ de bosse qui permet une marge de progression importante.
On en a fait une dans le club ou je suis, pourtant on a bien fais ça, une dual façon crankworx pour rajouter un peu de piment, des jolies drains .. Au début c'est cool et puis les gens se lassent et surtout la charge de travail entre débroussaillage, entretien des bosses etc est énorme et doit être hebdomadaire plus une refonte quasi totale après chaque hiver ..
De plus avec une enrobé tu fédère tout les pratiquants de glisse (trote skate bmx, dirt) alors qu'en terre seul le dirt peut vraiment avoir des belles sensations. Et encore quand t'as goûter à l'enrober c'est chiant de revenir se traîner sur de la terre ^^ même si techniquement ça apporte autre chose
C'est plus simple de monter un dossier quand tu peux fédérer tout le monde, c'est pour ça que les pump en enrobé ont autant la côte et que les projets poussent de partout.