SAlut!quelqu'un pourrait il me conseiller pour la construction d'un terrain de dirt(outils,tracé,shape,etc...)
Merci,A+
merci au mec chez qui j'ai pompé caTout d'abord : le choix des armes - Pelles : comment s'en passer ? (ne prenez pas de pelle de jardin !) - Pioches : pratique pour creuser dans de la terre très dure ou très sèche - Râteaux : permet d' égaliser les réceptions (plus de trois années que je creuse et il ne m'était jamais venu à l'idée d'en prendre? mais je crois que ça peut servir) - Brouettes : pour faire du volume ! Une fois équipé, bien réfléchir à la position des bosses ( futurs transferts, etc.?) - Arrosoir : peut servir à tasser lorsque la terre est trop sèche. - Des Potes : utile si vous ne voulez pas passer 1 mois sur une bosses ! - De la volonté, des muscles, de la motivation... - et si vous pouvez un p'tit Bobcat, tractopelle ou camion... vous avancera vite. Toujours motivé ? alors allons-y ! Etape 1 Choisir un site sur lequel personne n'est dérangé, où vous serez sûrs que votre trail ne sera pas détruit par la mairie, spécialisée dans le genre. Si le lieu choisi est isolé, lorsque le champ de bosses sera construit, évitez d'y rouler seul (une mauvaise chute et vous voilà coincé au milieu des bosses sans que personne puisse prévenir les secours). NB : bien repérer les vents car atterrir deux mètres à côté de l'atterrissage pour cause de rafales violentes?ça craint un peu... Etape 2 Le site choisit souvent en fonction de la terre. Si celle-ci n'est pas de bonne qualité, ça peut être l'enfer pour vous : s'il y a trop de cailloux ou si le sol est dur, type terre argileuse par exemple. La meilleur terre est la terre dite "terre noire" ou végétale, que l'on trouve généralement dans les bois. Plus le sol est facile à creuser (sans utiliser de pioche) plus votre champ de bosses avancera vite et vous motivera. Etape 3 On creuse et on forme grossièrement deux tas : un eject', et une réception (plus volumineux que le premier). Etape 4 On monte l'éject, c'est à dire qu'on prend la terre des côtés pour la mettre au dessus du tas afin qu'il prenne une hauteur optimale sans trop mettre de terre. Un eject doit être résistant mais pas trop massif, c'est inutile. Avec une largeur d'un mètre, on est heureux. Etape 5 Une fois ce travail accompli, l'éject ayant atteint une bonne hauteur (ici, environ 1m60), on commence à former une courbe régulière au râteau. Etape 6 Après avoir obtenu une bonne courbe, on commence à tasser, à la pelle ou au pied. Etape 7 On "shape" la courbe pour gommer les irrégularités. Monter sur le sommet de l'éject permet de consolider et tasser efficacement. La courbe doit être bien arrondie et bien lisse (il ne doit pas y avoir d'à-coups). Si vous êtes pointilleux vous pouvez finir à la main... Etape 8 Une bombe d'éject ! La raideur se fait à vue d'oeil, en fonction de la distance de saut et de la hauteur de la bosse. Un juste équilibre est à trouver entre le "mur" et le "tremplin de ski", qui vous permettra d'aller haut et loin. NB : Choisir le bon angle est difficile (le mieux est d'essayer, de se gourer, de recommencer, ?) En général, un éject raide envoi en hauteur, et pas trop en longueur, alors qu'un eject plus doux permet de faire de la longueur, l'art est de trouver l'angle juste. Croquis 1 L'éject a un à-coup. Le résultat est une sensation désagréable lorsque l'on roule dessus. L'éject est "rude" et on ne peut contrôler son vélo. Croquis 2 Eject genre tremplin, dos d'âne. Avec une bosse comme celle-ci, la prise de hauteur est impossible. Les sensations en sont amoindries et la création d'enchaînements devient sans intérêts. Croquis 3 Eject avec courbe régulière et progressive. Le saut sera agréable, on pourra aller haut et loin sans stress. La fête peut commencer ! Croquis 4 Bosses avec "baignoires". (niveau du sol en pointillés) Le schéma parfait si vous souhaitez créer une série de bosses. Pour monter chaque bosse, le but est de prendre votre terre entre celles-ci. En effet, vos tas monteront plus vite puisque vous vous enfoncerez en même temps que vous construirez la bosse. De cette façon, vous créerez également des compressions. Ces compressions augmentent les sensations et vous permettent de pomper entre chaque saut pour garder de la vitesse. Ainsi, la transition entre chaque saut devient naturelle et permet une meilleure fluidité d'une bosse à l'autre. Vous pouvez donc créer un trail où il faut à peine pédaler. NB : Si vous habitez une région pluvieuse, n'oubliez pas de prévoir des évacuations pour l'eau de pluie afin qu'elle ne stagne pas dans la "baignoire". A cet effet, vous devrez construire des "gouttières", petites tranchées reliées à un trou, qui évacueront l'eau loin des bosses et vous permettront de rouler plus rapidement après les pluies. Etape 9 Pour une réception de bosses isolées ou fin de sections : La réception, de bonne hauteur (minimum celle de l'éject), est bien large pour se donner une bonne marge de manoeuvre (deux à trois mètres) et massive pour ne pas qu'elle s'écroule à chaque saut. Comme pour l'éject, on ratisse pour lui donner de la forme et assurer la liaison avec la bosse suivante. Ne négligez pas les pistes avant les éjects, car si ce sont des champs de patates, même avec une bosse parfaite le saut sera extrêmement désagréable. Pour une réception de bosses en sections, la courbe doit être plus raide et plus courte (plus technique) afin de permettre une bonne relance. NB : La courbe de la réception doit être concave et non convexe, sinon ça claque à chaque jump. Derniers conseils Faire une table permet de sauter plus facilement notamment quand on débute, mais faire un trou au milieu de la table (une double) évite d'être obligé de refaire les bosses à cause de mauvaises personnes qui aiment rouler sans trop sauter sur les bosses? Respectez le travail de ceux qui creusent quand vous visitez un champ, et, si vous êtes les constructeurs des lieux n'empêchez pas les débutants de rouler sous prétexte qu'ils risquent de casser les bosses (apprenez-leur plutôt à tenir une pelle?).
inscrit le 27/04/05
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