Jeudi midi (hem 15h30), le team Duvion Prod au grand complet et plus si affinités est prêt à partir direction le fin fond de la Suisse pour toi 26in.fr (prononcer « Twenty Six In Dot fr ») et en fuckin’orange s’il vous plait !
Jeudi midi (hem 15h30), le team Duvion Prod au grand complet et plus si affinités est prêt à partir direction le fin fond de la Suisse pour toi 26in.fr (prononcer « Twenty Six In Dot fr ») et en fuckin’orange s’il vous plait !
Jeudi midi (hem 15h30), le team Duvion Prod au grand complet et plus si affinités est prêt à partir direction le fin fond de la Suisse pour toi 26in.fr (prononcer « Twenty Six In Dot fr ») et en fuckin’orange s’il vous plait ! Flims, petite contrée fort sympathique qui une fois par an troque ses vieux riches par des jeunes c*ns énervés par une boisson qui aux dires des vieux suscités donnerait des ailes…
Mais pour le moment la question est : que faire de tout ce matos que nous allons devoir agglutiner dans une vieille golf 1996, 260 000 bornes au compteur, dopée au Red Bull ? Parce qu’avec 4 bikes, le nécessaire pour faire un reportage en live et la bouffe de rigueur, c’est tendu ! On décolle finalement avec le retard homologué et on « fonce » vers la destination. Après moult rebondissement nous finissons par arriver au Rider Lodge, un hôtel plein de blondes rideuses au look Heidi (sans les bretelles), bien comme il faut pour loger un team surchaud, juste à côté de la chambre des Red Bull Girls !
Premières bières.
Le lendemain on attaque les premières recos de la course, l’ambiance est assez détendue, puisque les Suisses ne sont pas encore en week-end, même l’organisation n’est pas au complet. Dés la fin d’après-midi, les riders commencent à arriver en masse. L’heure pour nous d’aller faire une sieste, car ceux-ci roulent déjà beaucoup trop vite pour nous, et puis de toute façon on connaît la piste par cœur ! Mouah !
Lorsqu’on revient, il pleut et on manque le meeting des riders qui de toute façon était dans un allemand totalement incompréhensible pour nous.
La première épreuve fait tout le mythe de la trail fox, c’est le Night Trail. Une vraie DH à l’ancienne, sans coup de pelle, racines apparentes et cailloux saillants… qui se déroule la nuit après 22h30 et jusqu’à 2h du matin. La pluie qui s’invite cette année en rajoute une couche, autant dire que c’est ce qu’on fait de plus extrême… Les riders sont en éclairage autonome, débordant de créativité pour faire des montages plus fous les uns que les autres. Les chutes sont légions, et les temps ne sont pas particulièrement bons dans la moyenne. Dans cette descente courte mais mythique les sensations sont tout simplement extraordinaires : on passe du stress du départ sous la tente, au DJ de la fin avec l’ambiance à la cool en passant par un moment de solitude extrême renforcé par l’obscurité. Et surtout une concentration totale est nécessaire du début à la fin pour ne pas se tuer contre un arbre !
La soirée continue par la « 80’s Lycra » à l’hôtel, soirée qui comme son nom l’indique a une thématique d’un goût douteux mais prouve que les germanophones ont le goût de la fête et des greniers pleins de fringues moches.
Encore des bières.
Le samedi est la journée la plus chargée. On doit faire les recos pour 3 épreuves et participer à 2 d’entre elles. Ca commence par une grande rando enduro avec Jack le photographe et Manu le caméraman, une reco tranquille pour faire la caméra embarquée. Les autres participants sont quand même beaucoup plus agressifs que nous qui profitons des multiples passerelles pour faire du style, loin des chronos.
On arrive après les recos de la pump track, direct pour la course et on manque à nouveau le meeting qui explique comment faire, heureusement qu’on a des contacts francophones ! Le dual Pump Track se déroule sur un tracé hyper court pour les gros vélos de DH que l’on voit souvent au sol. L’ambiance est énorme, avec le public agglutiné tout autour !
On enchaîne directement avec la reco du sunset trail, épreuve non moins mythique que la première, sorte de slopestyle en pleins bois, avec des modules conséquents qui peuvent êtres évités moyennant quelques secondes de perdues. Le public est chaud bouillant, et les photographes aux aguets, autour de ce qui constitue l’épreuve la plus spectaculaire du week end. On fait juste 1 ou 2 passages avant l’ouverture officielle et une pour la forme une fois que le road gap est ouvert pour l’essayer quand même avant la course. Puis direction la sieste !
Encore quelques bières quand même.
On revient jute à l’heure pour les premiers runs, et pour avoir le temps de se préparer. Tout se déroule dans cette ambiance unique une fois de plus, comme la veille au soir, mais avec une piste éclairée par de puissants spots et des modules qui en font trembler plus d’un ! Que dire de ce road gap de plusieurs mètres ou de ce vrai wall ne pardonnant aucune erreur ? Pendant que les coureurs tricotent du bois, la party se prépare et c’est un énorme dance floor qui est en ébullition sous le son des superstar DJs jusqu’à 3 heures du mat à coup de redbull vodka, les concurrents arrivant au fur et à mesure que leurs runs se terminent à seulement quelques mètres de là pour festoyer jusqu’au bout de la nuit.
Evidemment des bières.
Le réveil du dernier jour est dur, il faut monter à 1800m d’altitude pour le départ en ligne type Le Mans, et il y a un beau brouillard qui de temps en temps laisse apparaître la fine épaisseur de neige qui est tombée un peu plus haut dans la nuit…
Les furieux s’élancent par vagues de 20 toutes les 5minutes, et c’est une véritable empoignade qui se joue sur les premiers mètres pour être en tête dans les parties stratégiques qui suivent. Le temps des meilleurs est autour des 15 minutes à rythme très soutenu ! Les concurrents sont très concentrés sur la ligne, sauf nous, le team 26in qui chantons à tue-tête une chansonnette argentine dans les talkies et regonflons les pneus en crevaison lente à moins de 60s du départ ! Tout le long des quelques kilomètres, c’est de nombreux supporters qui sont là pour acclamer les concurrents, nous encourager, et ça fait vraiment plaisir à voir et entendre !
Arrivé en bas, les vélos sont déposés au sol et la pression relâchée se mêle à la tristesse du week-end qui s’achève (et aux dernières bières), chacun y allant de son anecdote, car la Red Bull Trail Fox, c’est ça avant tout, des aventures, des histoires, des souvenirs impérissables que cette compétition arrive à créer, sans l’esprit compétition justement, mais dans une ambiance totalement décontractée, à la Red Bull. Participer à ce genre d’événement demande une certaine maîtrise du Mountain bike car 4 disciplines totalement différentes sont à pratiquer au mieux pour ne pas être ridicule. Le vélo idéal n’existe pas pour cette course, certains y allant sur de gros DH ou d’enduro hard, ou pour certain sur des bike de slopestyle... On n’aura quand même pas vu de crosseux ni de routards, rassurez vous !
La vidéo officielle 26in qui tue !
Cette année c’est René Wildhaber qui récupère son titre cédé à Jey Clementz l’année dernière en dominant les 4 épreuves, devant Thomas Todtli et Remo Heutschi, 3 suisses qui représentent bien les 80% des riders présents à cet event composé essentiellement de neutres. Coté femmes c’est l’allemande Antje Kramer qui rafle la mise. Seul Français en lice je ne fais aucun résultat digne de narration mais assure le spectacle tout le week end et mon cher ami Nico l’argentin montre qu’à 35 ans on peut encore faire une compet Red Bull et assurer grave avec du matos pas toujours au top ! On aura passé un week-end inoubliable qui une fois dans la voiture du retour paraît trop court finalement, et donne envie de refaire le même la semaine prochaine ! Ni le photographe ni le caméraman ne me contrediront, ils auront shooté des scènes uniques pendant 3 jours (et bu des bières) à leur plus grande joie, chacun trouvant du plaisir dans sa passion !
Reste à remercier tous les gens sans qui ce trip reportage n’aurait pas eu la même saveur, à commencer par Hervé Doulat votre serviteur préféré, Fabio Svaizer notre contact francophone sur place qui nous dépannera tout le week end, la dame blonde et charpentée (mais néanmoins très jolie) du Rider Lodge, ainsi que les Superstar DJs qui, en plus d’avoir foutu le feu avec leur ego surdimensionné, ont joyeusement offert leur accord pour que leur musique soit utilisée dans la vidéo ! Sans oublier Julien Boucharla de chez PETZL qui nous a fournit les lampes ULTRA, référence dans le domaine des frontales, nous ayant permis d’y voir mieux que les riders équipés d’une centrale nucléaire faisant tourner des halogènes de salle de bain ! Allez voir là vous comprendrez. Ce petit week end organisé à la perfection par la marque mythique du taureau rouge reste une fois de plus un événement phare de l’année car il représente le mountain bike moderne dans toute sa splendeur, et propose aux 300 énervés des trails aussi originaux que difficiles. En revenant de là on se prend à rêver d’un championnat sur la même base avec des épreuves en France ! Qui sait...
Le portfolio
11 Commentaires
Connectez-vous pour laisser un commentaire
Bien joué le 26in staff!
Connectez-vous pour laisser un commentaire
Connectez-vous pour laisser un commentaire
Connectez-vous pour laisser un commentaire
Déjà vue ton intro Mr le monteur vidéo de 26in...demande aussi à la Tauch'...
zapiks.fr
sinon sympa l'event...
Connectez-vous pour laisser un commentaire
Connectez-vous pour laisser un commentaire
Connectez-vous pour laisser un commentaire
Connectez-vous pour laisser un commentaire
Connectez-vous pour laisser un commentaire
Pas de temps à perdre avec ces futilités...
En effet c'est dérivé de "la classe américaine"
Commencez par vous dégonfler un peu le melon avant de mater zapiks en entier...ca vous évitera peut être de démarer au quart de tour dès qu'on fait une remarque.
Connectez-vous pour laisser un commentaire
Connectez-vous pour laisser un commentaire
Connectez-vous pour laisser un commentaire