La station avait déjà accueillie une Maxi Avalanche, et le potentiel du domaine est vraiment énorme, le développement du VTT est en cours, autant pour la descente que l’enduro. Effectivement, des pistes ont été préparées pour l’occasion, mais quelques pistes de DH sont aussi de la partie sur le domaine.
La station avait déjà accueillie une Maxi Avalanche, et le potentiel du domaine est vraiment énorme, le développement du VTT est en cours, autant pour la descente que l’enduro. Effectivement, des pistes ont été préparées pour l’occasion, mais quelques pistes de DH sont aussi de la partie sur le domaine.
La station de Samoens avait déjà accueillie une Maxi Avalanche, et le potentiel du domaine est vraiment énorme, le développement du VTT est en cours, autant pour la descente que l’enduro. Effectivement, des pistes ont été préparées pour l’occasion, mais quelques pistes de DH sont aussi de la partie sur le domaine.
Un enduro oui, mais à profil bien descendant, car ici la pente est reine, on retrouve au cours des neufs spéciales du week-end quelques bons passages bien engagés, une forêt de racine, des dévers de la pente et cerise sur le gâteau, le terrain est gras, ça c’est du VTT ! Le spot idéal pour une 1ère manche de la Coupe de France d'enduro 2012 qui s'annonce très disputée !
Rendez vous à 7h30 le samedi matin, pour l’embarquement des riders en haut du télécabine de Samoëns à 1600 mètres, on retrouve les ténors de l’enduro, Nico Vouilloz, Olivier Giordanengo, François Bailly-Maitre ou encore Rémy Absalon. Jey Clementz manque à l’appel pour cause de présentation Cannondale aux USA.
Chez les féminines, belle surprise en retrouvant Anaïs Pajot, qui fut championne du monde junior de descente, mais aussi Estelle Vuillemin, qui n’est pas venu juste pour boire des bières (quoi que ?). On notera aussi la présence d’une des figure emblématique de la descente, Tracy Moseley, qui se met au jeu de l’enduro.
Ce samedi, cinq spéciales de prévues, les deux premières empruntent le même tracé, un bel enduro, départ dans les alpages pour ensuite s’engouffrer dans la forêt et ceci jusqu’en bas, avec au programme bon nombre de dévers, des racines et pas mal de pente. On retrouve quelques petits montées aussi, histoire de bien s’achever les mollets, et ça reste de l’enduro !
Il faut rester bien lucide pour comprendre ce qu’il nous arrive, ça défile vite et dans le stress de la course, pas toujours évident de faire face à un terrain qu’on ne connaît pas forcément. Eh oui en enduro pas de recos en vélo de prévues avant la course.
Une fois cette spéciale parcourue deux fois, place à la troisième et quatrième qui cette fois utilisent les pistes de DH, donc un profil plus descendant, sans montée au milieu, et un peu plus courte. A la fin de la journée, Nico Vouilloz est en tête, avec 1:30 d’avance sur Olivier Giordanengo et Rémy Absalon et compte bien les garder pour finir en tête dimanche soir.
Le lendemain, réveil matinal une fois de plus, d’autant plus que le départ se fait encore plus haut, à l’arrivée du télécabine, une liaison attends les coureurs, ça fera partie de l’échauffement. Cette spéciale est la plus longue du week-end, environs 17 minutes et devra être parcourue quatre fois. Le single est splendide, dans la terre bien fraiche, une accroche parfaite et un paysage splendide, l’essence même du mountain bike comme Fred Glo, l’organisateur nous l’a stipulé.
La première manche se passe sans problème, mais, surprises, pour la seconde spéciale ce sont les radios qui en font des siennes. Evénement plutôt rarissime, tout les talkies walkies de l’organisation tombent en rade suite à un problème de relais, et sans radio pas de course, ce serait trop dangereux de lancer les pilotes sans avoir des infos sur d’éventuels accident ou autre. Mais comme la nature fait bien les choses, Jean Luc Lohner, président du Club Vtt organisateur avait pris soin d’avoir tous les numéros de téléphone des signaleurs. Ouf c’est bon, la course peut reprendre, mais au final, avec le temps perdu, et pour sauver les jambes des participants, la dernière spéciale passe à la trappe, pour le plus grand bonheur d’Estelle Vuillemin.
Au terme de ces trois spéciales donc, c’est notre ami Jurassien François Bailly-Maitre qui remporte les spéciales de la journée, mais avec un écart trop faible pour prétendre gagner le scratch du week-end, car malgré un bris de chaine sur la première spéciale, Nicolas Vouilloz réussit à maintenir son écart pour s’imposer ici à Samoëns avec 1min30 d’avance sur Rémy Absalon et François Bailly-Maitre pour compléter le podium.
Du côté des dames, c’est peut-être sans grande surprise que la britannique Tracy Moseley s’impose, sur un tracé bien typé descente à son avantage certes, mais pour ne rien vous cacher, qu’on ne distinguait pas vraiment lorsqu’elle passait si c’était un homme du top 10 ou une rideuse tellement ça roulait fort, tout comme Anaïs Pajot, qui 7 minutes 43 secondes derrière finie seconde et Estelle Vuillemin qui prend la troisième place. Morgane Such aurait pu prétendre au podium aussi, la jeune sudiste s’en sortira un peu moins bien en finissant avec un bras dans le plâtre. On espère la revoir au plus vite sur son vélo !
Un week-End réussi, sous le soleil de la Haute-Savoie pour une fois de sortie, et avec une organisation toujours au top, avec un petit mot de sympathie pour les bénévoles et aux traceurs dont Alex Balaud pour leur travail plus que remarquable.
Direction le Val d’Allos pour seconde manche des Enduro Series ce Week-End.
4 Commentaires
Bravo!!!
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