La saison d’été est bel et bien lancée et l’hiver a fait sa dernière révérence la semaine passé lors de la Crud 2 Mud. C'est au tour de la Fluidride Cup.
La saison d’été est bel et bien lancée et l’hiver a fait sa dernière révérence la semaine passé lors de la Crud 2 Mud. C'est au tour de la Fluidride Cup.
La saison d’été est bel et bien lancée et l’hiver a fait sa dernière révérence la semaine passé lors de la Crud 2 Mud. Whistler accueille son premier rendez vous de la saison DH avec l’ouverture des Fluidiride Cup. 26in était bien entendu présent pour vous faire découvrir comment ça se passe de ce coté-ci de l’atlantique.
L
a Fluidiride Cup est une série privée qui sévit dans le Nord Ouest des US et du Canada. Composée de 5 épreuves DH qui se déroulent à travers la Colombie-Britannique, l’Idaho et l’Oregon avec une finale dans le Bikepark de Mt Hood. Je tiens à noter qu’il existe également une série Enduro de 2 rounds. Une bonne chose pour cette jeune discipline qui commence petit à petit à s’exporter en dehors de l’Europe alpine.
Le plus difficile quand on débarque sur une épreuve à l’étranger, c’est de s’habituer au format de course qui a une fâcheuse tendance a différé d’un pays à l’autre. Ici, le samedi est réservé aux reconnaissances avec une manche de qualif pour les Pros. Et le dimanche, il y a possibilité d’effectuer des recos pendant la matinée alors que l’après midi est réservé à l’unique manche finale. Pas le droit à l’erreur !
Ce qui est marrant c’est que je n’avais aucune idée dans quelle catégorie j’allais concourir. En France, rien de plus simple, les catégories se font en fonction de l’âge et du sexe. Sur les IXS Cup ou les DH en UK, même topo sauf que l’on retrouve deux catégories de niveau (Elite et Expert/Open). Mais ici, ce n’est pas moins 4 catégories qui sont proposés, le tout en fonction du grade du licencié. Il y a donc la catégorie III, II, I et Pro. Cette dernière étant réservée aux aspirants pilotes de World Cup. Le plus étrange c’est que les Cat II et III concourt sur une piste différente et plus facile qui empruntait la sinueuse Angry Pirates suivit de World Cup tracks, une piste verte, et finissait sur Ho Chi Min que vous avez pu découvrir lors du dernier report.
Le tracé pour les pros et la catégorie I était nettement plus intéressant car la course s’effectuait sur 2 pistes double black. Le haut du parcours passait par Schleyer, parsemés de dalles et de drop et qui fait furieusement pensé à la piste du Poutran à Oz. Ensuite, on enchaînait sur Detroit Rock City qui est constitué essentiellement de rock faces et de bonnes sections de racine en devers. Autant vous dire que mon choix était vite fait, j’ai donc pris mon ticket pour la catégorie I.
La saison d’été est bel et bien lancée, c’est vrai, mais le soleil n’est pas forcement présent et c’est sous des trombes d’eau que s’effectuent les reconnaissances du samedi. L’homme et la machine se retrouve donc noir de boue mais étrangement l’accroche est bien présente malgré les racines et les caillasses. D’ailleurs les chronos des qualifs ne seront pas bien diffèrent de ceux du lendemain. Par contre pour les concurrents qui évoluent sur la piste « facile » c’est une autre histoire. Le tracé s’est littéralement transformé en baignoire de boue, la rendant finalement bien plus difficile que prévu.
Le dimanche, les nuages sont bien menaçants mais aucune goutte d’eau ne vient perturber la course. Mais ça n’empêche pas que la piste soit toujours aussi humide que la veille voire même plus glissante dans les parties techniques. Comme je le disais, il y a juste une seule descente chronos pour établir le classement. Pas de manche de placement pour se jauger ou se chauffer. Ce qui a pour effet de rajouter pas mal de stress avant le départ. Et on voit nombre de pilotes tomber sur le haut du parcours pour des broutilles. En plus, pour compliquer un peu plus les choses, une drôle de startgate est mise en place. C’est un portillon type 4X mais avec un déclenchement manuel. Là aussi beaucoup de gars se sont fait avoir dont moi. J’ai voulu partir un poil trop vite et la porte ne s’est pas ouverte, il s’en est fallu de peu pour que je passe par l’avant !!!
Coté résultats, c’est essentiellement les locaux qui se sont imposés. Les Etats-uniens n’étant pas venu en force, ils ont surtout été relégués en milieux de classement en vu d’assurer une place pour le général en fin de saison. Pour ma part, je prends la 7ème place en Cat I, alors que je suis licencié en Cat III dans l’hexagone. Les différences de niveau entre pays se font sentir et n’importe quel pilote qui roule sur les Coupes de France peut se permettre de s’inscrire en catégorie Pro au Canada.
Pro Men:
1er Tyler Gorz, CAN 3min03s94
2ème Kenny Smith, CAN 3min05s39
3ème Luciano Worl, USA 3min09s16
Pro Women:
1ère Danice Uyesugi, CAN 3min39s08
2ème Katrina Strand, CAN 3min45s49
3ème Seana Wright, CAN 3min50s71
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