Pourquoi citer Christopher McCandless pour un article de vélo ?
C'est assez simple à comprendre pourtant, nous avons été convié à ce que nous définirons maintenant comme la journée parfaite.
Ceci est un récit d'une expérience, courte, intense mais délicieuse.
Pourquoi citer Christopher McCandless pour un article de vélo ?
C'est assez simple à comprendre pourtant, nous avons été convié à ce que nous définirons maintenant comme la journée parfaite.
Ceci est un récit d'une expérience, courte, intense mais délicieuse.
Pourquoi citer Christopher McCandless pour un article de vélo ?
C'est assez simple à comprendre pourtant, nous avons été convié à ce que nous définirons maintenant comme la journée parfaite.
Ceci est un récit d'une expérience, courte, intense mais délicieuse, une journée où les rôles de chacun ont disparu, pour faire place à un pur moment de ride.
A l'origine nous avons répondu à l'appel du Beaufortain et de Giant, qui nous invitaient à découvrir le domaine, à quelques jours de l'ouverture officielle.
J'utiliserais la première personne à partir de là, car c'est un réel retour d'expérience.
Connaissant parfaitement le domaine en version Hiver et un peu en version été, j'avoue avoir été impatient de retourner rouler dans le Beaufortain, un des derniers endroits préservés des Alpes du Nord, alors quand l'invitation est tombée, simple et efficace:
" Salut ! Ca te dit de venir rouler une journée à Beaufort ? Si oui c'est rendez vous lundi à 18h à l'hotel du grand mont. A+ " j'ai sauté sur l'occasion.
Par conscience professionnelle, je me suis assuré de la présence du Team Giant avec la sensation du moment, au moins en terme d'humour de Yoann Barelli, afin de pouvoir générer du contenu annexe et avoir une solution de repli en cas de météo capricieuse.
Vous avez un nouveau message ! - Yoann Barelli
Après un repas diététique et de bonnes discussions autour du concept de l'enduro, de la course, des règlements et autres polémiques stériles, l'heure de se coucher est arrivée, tôt et sobre, car le programme du lendemain s'annonce copieux, lever 5h pour shooter les premières lueurs sur fond de Mont Blanc et lac de Roselend. Il faut savoir qu'à minuit il pleuvait encore comme vache qui pisse (vache beaufortaine bien sur), mais l'optimisme était de mise.
Réveil 5h, thermos de café, pick-up et navette nous attendent devant l'hotel et c'est parti pour le Col du Pré, un gros quart d'heure de montée ponctuée de halte pour dire bonjour à des troupeaux de chamois et de déguster le panorama, portes de la navette ouvertes.
La petite séance de shooting se transforme en moins de 5 minutes en débarquement de japonais sur les Champs Elysées, tout le monde sort son téléphone... Pour les mises en ligne, on attendra, pas de réseau ! Et c'est aussi bien comme cela, de plus nous avions déjà tous oublié qu'il était 6h du matin.
Une grande claque, un sentiment de vivre un moment privilégié, malgré le fait de connaitre le spot pour l'avoir fait à maintes reprises en rando hivernale, l'exaltation d'un groupe a fonctionné à plein régime.
Le temps d'assurer de beaux shots dans cette ambiance de printemps en montagne et nous prenons notre premier trail de la journée. Le numéro 16 ! Qui part du haut du Col du Pré direction Beaufort en passant par Arêches.
Petite pause à l'hotel pour le petit déjeuner à base de beaufort et charcuterie, personnellement j'aurais bien bu un petit blanc mais ce n'était pas le thème, il est 9h et déjà la tête plein de bonheur, le tail 16 était une pure merveille qui ne glissait même pas, malgré la pluie de la nuit, voilà ce qui arrive quand le domaine est vaste, il y a peu de passage et la terre ne se transforme pas automatiquement en boue. Un délice !
9h30 au départ du deuxième run, l'Adret' Naline, un trail plus rapide qui part des Saisies direction Beaufort. Plus tendu que le premier avec plus de passages rapides dans des mini pierriers glissants et une grande partie en balcon avec le vide qui fait bien peur. Mais cela ne nous à pas freiné, personne ne voulait lacher, à l'attaque quasiment tout le long, Yoann, Vincent et Fabrice admirant même de plus près la qualité du sol.
Trop d'attaque et on oublie déjà notre photographe... Oups.
10h30 Re-Adret' Naline, pour mettre à profit le repérage en mode "on va tous mourir", quelques photos, mais surtout beaucoup de discussion devant la qualité du run, après ce début de saison boueux, se retrouver à rouler dans des conditions idéales donne le sourire.
La matinée s'est achevée sur ce rythme, petit repas, terrasse et échanges d'histoires de courses ou de sorties mythiques, un concentré de passion !
Je décernerais la palme à Franck P pour une sombre histoire de BockPass sur un certain Karim A! Un pur régal.
L'après midi sera consacrée à, la maintenant connue, Dev'Albertville, un run qui part de la Croix de Coste (1941m) pour rejoindre Albertville (328m) soit 1600m D- d'un profil ultra varié, technique par moment, ultra roulant et ludique souvent, avec même un vrai coup de cul au milieu qui casse bien les pattes, fans de l'effort montant, le challenge est pour vous!
Tellement pris dans le run, qu'il aura fallu pas loin de 800m de dénivelé pour se rappeler que l'on avait un photographe qui trainait un bon gros sac de 10 kg qui n'avait pas vraiment servi depuis le départ de la croix.
Ce qu'il faut savoir à propos de la Dév'Albertville, c'est que c'est une vraie expérience en montagne, le run est long, très long, la gestion de l'effort pour se faire plaisir est indispensable, ce n'est pas un run de DH intense et à fond tout le long.
La découverte du truc, c'est à dire, en pilotage à vue est une pure merveille, tout le long on se dit que le meilleur est passé... Faux, même les 300 derniers mètres sont parfaits, un peu comme la poire après une Croziflette.
Revenons maintenant au titre de cet article, "Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé".
La recherche du bonheur est une quête. Sans partage, cette journée n'aurait certainement pas été la même, l'alchimie a opéré, nous souhaitons à chacun d'entre vous de vivre un tel moment.
Donc merci à tous ceux qui ont partagé cette journée, Mathilde, L'indien, Vincent, Fabrice, les 2 Damiens, Franck, Yoann et Quentin, les noms et fonctions n'ayant définitivement plus d'importance dans ce contexte.
4 Commentaires
Les photos sont tellement belles qu'on aimerai en voir d'autres!!!
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merci =)
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