Quand la famille Atherton a signé avec GT, il y a bientôt de 2 ans, nous nous doutions bien que la marque légendaire allait utiliser les capacités de développement de la famille la plus connue du VTT.
Gee et Rachel auront donc rongé leurs freins pendant un an sur une plateforme performante mais vieillissante avec malgré tout les bons résultats que l'on connait.
Quand la famille Atherton a signé avec GT, il y a bientôt de 2 ans, nous nous doutions bien que la marque légendaire allait utiliser les capacités de développement de la famille la plus connue du VTT.
Gee et Rachel auront donc rongé leurs freins pendant un an sur une plateforme performante mais vieillissante avec malgré tout les bons résultats que l'on connait.
Quand la famille Atherton a signé avec GT, il y a bientôt de 2 ans, nous nous doutions bien que la marque légendaire allait utiliser les capacités de développement de la famille la plus connue du VTT.
Gee et Rachel auront donc rongé leurs freins pendant un an sur une plateforme performante mais vieillissante avec malgré tout les bons résultats que l'on connait.
Et puis, pour leur deuxième saison, la marque américaine leur a donc fourni une nouvelle machine, le tout nouveau Fury... en aluminium.
C'est à l'occasion du Crankworx des 2 Alpes, que Gee et Rachel viennent de remporter en DH, que nous avons enfin pu essayer la nouvelle machine de guerre du plateau.
Alors qu'est ce qu'il change sur le nouveau Fury ? A vrai dire tout ! Seul restent les marques de composants habituelles de GT à savoir, Shimano, Fox, E-13, Race Face et Continental, en même temps ce sont les partenaires du Team Atherton...
Pour le reste le cadre est totalement nouveau, même l'historique I-Drive a été revisité, par contre pour l'instant pas de version carbone, que de l'alu alors que GT fut une des premières marques à démocratiser le carbone sur les vélos de DH. Peut être pour plus tard ?
Les changements au niveau de la géométrie sont radicaux, des bases courtes, un top tube long, un boitier de pédalier bas et un angle de chasse ouvert. N'ayant pas les valeurs exactes nous avons pu mesurer une chasse à 63° et le boitier à 340mm.
Lorsque l'on monte dessus, l'espace entre le guidon et la selle parait immense, même en taille M, après discussion avec Etienne Warnery, designer du bike, il nous a souligné que ce dégagement était chose voulue, afin de pouvoir mieux se positionner sur le bike.
En ce qui concerne l'équipement de notre modèle essayé, le Team, très peu de variations avec le modèle qui roule en coupe du monde, seuls les freins Zee remplacent les Saint et la nouvelle Fox 40 Float (air) est dépourvue de Kashima ... Ce qui après une bonne lubrification des joints ne change pas grand chose.
Pour le reste du classique, la transmission Saint, le poste de pilotage RaceFace et le RC4 derrière font parfaitement le boulot pour nous donner l'impression de rouler sur un bike d'exception.
La prise en main de l'engin n'est pas aussi facile que cela puisse paraitre, en effet GT n'a pas voulu faire un bike pour monsieur tout le monde, mais une arme pour les pilotes de DH exigeants et performants.
Il nous a fallu une bonne paire de runs pour bien commencer à bien se sentir sur le vélo, le dégagement central laissant une grande liberté de mouvement, on manque facilement de repères et l'on se retrouve souvent mal positionné au début.
Puis les runs s'enchainant, on commence à mieux comprendre, à trouver ses fameux repères et le rythme s'accélère, s'accélère vraiment. Ce bike est rapide, on comprend très vite qu'il faut engager pour bien utiliser le potentiel, plus on passe vite et plus c'est confort, la nouvelle Fox à Air donnant une sensibilité jusqu'alors inconnue chez Fox.
Pour avoir essayé pas mal de bike de DH nouvelle génération, nous savons que le point faible récurent est le comportement dans le serré et le technique à petite vitesse, c'est donc avec cette idée en tête et 5 Diables/Venosc dans les pattes que nous sommes allés sur les tracés cassants et lents des spéciales des EWS qui venaient d'être limées par la course.
C'est à ce moment là que nous nous sommes rendus compte de l'excellent travail réalisé par GT, le bike est facile à mettre en place à petite vitesse, la chasse ouverte n'empêche pas spécialement de prendre une épingle à faible allure.
Suite à ce passage dans le lent, nous sommes retournés souder dans Venosc, afin de bien faire le tour du vélo et surtout essayer de le prendre en défaut ... En vain, au contraire plus les passages se sont enchainés et plus nous passions vite et fort, très fort, trop fort ?
8 Commentaires
(en comparaison aux Saint par exemple)
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Autrement, je commence à bien aimer ce GT, même si l'ancier cadre 'monocoque' me manquera visuelement!
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Quand ils sortirons la version carbone ca sera de nouveau la révolution.
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Pour l'utilisation de l'Alu à la place du carbone, le développement d'un bike est plus facile et moins onéreux en utilisant l'aluminium, car ce n'est "que de la soudure", le prix d'un moule pour les Carbone est un vrai frein, c'est pour cette raison que les marques sortent souvent un produit Alu avant le carbone.
Dans le cas du Fury, le nouveau en Alu a été pesé à 17kg et des poussières ce qui effectivement plus léger que l'ancien Carbone, la rigidité n'étant pas très éloigné au ressenti, mais les géométries étant différentes il est impossible de comparer.
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