La première d'Arrival !
Nous avions laissé Charlie "Plastimou" Coquillard à Vancouver, juste avant son départ pour Whistler.
Apparemment tout va pour le mieux, il n'est pas encore SDF et a trouvé un petit boulot.
En dehors de ses péripéties quotidiennes inhérentes à son statut d'expat à DisneyLand, Charlie a assisté à la première de Arrival dans un des bars "trop c'est de la balle cool" de la Mecque.
Compte rendu !
La première d’Arrival, le tout nouveau film du Coastal Crew, se tenait ce Samedi à Whistler, au Garibaldi Lift Co, le bar ou tout le monde se retrouve autour d’une bière bien méritée après une journée de ride !
Rendez vous à 19h donc pour la projection de 3 films, les deux premiers étant là pour faire la première partie d’ « Arrival ».
J’ai moyennement apprécié que les projections commencent à 20h30 au leu des 19h annoncées, tout ça pour que la clientèle puisse allègrement claquer son argent avant le début des projections (le tout à grand renfort d’appels micro « achetez à manger et a boire avant les fiiiilllllmmmmsssssss »), mais bon, ici, money is money…
Quand les projections commencent, la salle est pleine à craquer, des tonnes de gens, de spécimen mâle et aimant le gros vélo pour la grande majorité, n’attendent qu’une chose : qu’on commence à leur éclater la rétine.
C’est donc parti pour le premier film, Segments, tourné à Whistler avec des gars de Whistler.
Petite minute "Closer", avant de revenir au film. Il y avait Kris Kovaric et toute la bande de locaux qui roulent la bas, ce dernier était tellement bourré qu’il ne tenait plus sur ses jambes, il a d’ailleurs failli me tomber dessus. Ça a été un peu relou car il n’a cessé de geuler et de pousser tout le monde pendant 2h, mais bon je la ferme, foutu français raleur que je suis… (j’ai essayé de prendre un spyshot de lui mais rincé comme il était, j’avais peur qu’il le prenne mal m’voyez ?) Mais maintenant vous avez que Kovarik est un mec qui ne tient pas l’alcool.
Donc ce segment, beau film de freeride avec de belles parts, des gars du coin bien engagés qui envoient plus que n’importe qui d’autre sur les lignes Whistleriennes. Il y à même un segment (gros) enduro et une petite part de dirt, qui coupent un peu avec le reste.
Mais plus que le film, c’est l’ambiance qui est électrique, tout le monde applaudi sur les grosses prouesses techniques et l’on sent que l’on est à la maison ! Vu que tout le monde connait plus ou moins les pistes sur lesquels le film est tourné, on apprécie d’autant plus le niveau des gars.
Beau film de freeride donc, super sympa à regarder, avec cependant quelques Bémols comme une bande son un peu lente et l’impression de regarder une vidéo Youtube (de très grande qualité certes). Comprenez par la que le film de sors pas des sentiers battus, et reste dans la lignée des vidéos de freeride actuelles.
A la fin de Segment, le speaker à la gentillesse de faire gagner des lots comme des sacs EVOC (loterie avec le numéro de ticket d’entrée), et de jeter dans le publics des t-shirts, des casquettes et autres petits goodies qui font le bonheur des passionnés que nous sommes.
On continue par « the Salvadorian Way », film à la limite du documentaire, qui vous explique pourquoi le vélo au Salavador est une nécessité plus qu’un plaisir, et comment un organisme tente de développer le « gros vélo » la bas en aidant des locaux.
Le tout bien sur dans un but également caritatif. On y voit évoluer les riders locaux, mais on voit surtout la population et certaines tranches de vies au Salavador. C’est d’ailleurs le problème du film, il y à, au final, très peu de ride….
Je n’ai rien contre le vélo dans les pays en voie de développement ni contre toutes les initiatives qui peuvent aider ces pays à grandir, mais c’est dommage de ne voir que très peu d’action dans un film censé être dédié au bike.
Ça papote beaucoup et cela donne donc l’impression de regarder un documentaire sur ARTE.
Ce film reste intéressant car il permet d’en apprendre plus sur les problèmes de ces pays, et de la façon dont le vélo peut résoudre les-dits problèmes.
S’en suit une seconde distribution de goodies qui permet de débarasser le bar de quelques verres…
Mais tout ça, c’était avant Arrival…
Voici donc le mastodonte, la star de la soirée, le premier « long métrage » du Coastal crew. Créée par secondebase film, déjà auteur de From the inside out, produit par Anthill film et dirigé par le Coastal Crew
A l’intérieur donc, du Kyle Norbraten, du Dylan Dunkerton et du Curtis Robinson, mais pas seulement, puisque l’on peut également remarquer l’apparition de Mitch Ropelato (qui signe une des plus belle part du film par ailleurs), de Matty Miles, Ryan Howard, Stevie Smith, Bernardo Cruz, Logan Peat et Kenny Smith.
La première chose que l’on peut saluer dans le film est la bande son, parfaitement en accord avec les différentes parts et très punchy, aucune lenteur, on en prend plein les mirettes et les oreilles pendant 40 minutes.
Les mirettes parlons en d’ailleurs, le Coastal Crew passe de Whistler au Brésil pour revenir vers sa BC natale, le tout en passant par les plus sublimes trails que vous ayez pu voir de votre vie.
Une partie est d’ailleurs tournée dans leur nouveau jardin, le Coast Gravity park (pour les incultes voici le projet : http://coastgravitypark.ca ) et ça fait envi ! On se croirait dans un terrain de dirt pour gros vélos, et c’est exactement cela qu’on aime.
Ce que l’on peut également apprécier dans le film, c’est le peu de présence de Dirt & slopestyle, non pas que je sois sectaire ou anti-dirt, mais le freeride pur sur des gros vélos de patrons se perd de plus en plus. Le Crew vient donc remédier à ça en nous sortant des grosses parts sur des vélos de 200mm, et ce pendant 40 minutes.
Je ne vais pas vous narrer l’intégralité le film sinon ce serait du spoil, mais je peux vous dire que celui ci en vaut la chandelle, largement au niveau de toutes les grosses prod de ces dernières avnnées, et bien devant un dernier NotBad plûtot décevant.
Si vous pouvez l’acheter n’hésitez donc pas, et si vous pouvez aller à une première, c’est encore mieux (Ndr: Première sur 26in.fr/zapiks début novembre)
Cette première à Whistler était donc une réussite, de l’ambiance, de la bière, et un film du Coastal Crew qui n’a pas manqué le coche, une production à voir de toute urgence donc !
Charlie
http://laviedecharlie.wordpress.com/
7 Commentaires
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(t,as bien te faire dessus sur crabapple à c'te vitesse !)
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