Une utopie ou un réel état de fait ?
Depuis maintenant quelques jours, un sujet sur le forum rassemble jeunes et anciens membres autour d'une question intéressante. Le freeride à la française, en gros existe t'il ?
C'est un vrai sujet de fond, pouvons nous définir une vraie mouvance freeride en France alors que le milieu s'efforce de le faire mourir, du moins en affirmant que le remplacement par l'Enduro est conforme à la théorie de l'évolution.
Tout d'abord qu'est ce que le freeride en VTT ?
Si on s'en réfère à google translate, c'est ni plus ni moins que la chevauchée libre et nous chez 26in.fr / vttfreeride (mon dieu on a ressorti le mot), on trouve que cette traduction colle parfaitement à notre vision du vélo qui peut se résumer à une action : Prends ton bike, va rouler !
Ensuite pouvons nous réellement classer ce qui est freeride et ce qui ne l'est pas ?
C'est une question sans réponse en fait, car elle se base sur les convictions et limites de chacun. Ce qui ressort le plus souvent dans ce genre de débat c'est l'analyse de la légitimité des compétitions dites de freeride en tant que réels étalons de la freeriditude.
Il y a une réelle différenciation entre la discipline "freeride" et l'esprit freeride, car la discipline n'existe que par la volonté de l'être humain à ranger les idées dans des cases afin d'avoir le sentiment de les maitriser.
Mais alors comment définir le RedBull Rampage si ce n'est comme le saint Graal de tout freerideur, malgré les juges et les limites du terrain de jeu. L'engagement, la liberté quant au réglement et le lieu sont là pour mettre en avant la beauté de la discipline avant même le champion.
Mais est ce que le freeride à la française existe réellement ?
La réponse est simple, c'est oui, comme il existe un freeride à la russe ou même un freeride à la canadienne (on n'est pas encore certain, mais un envoyé spécial l'aurait aperçu du côté de Vancouver).
Alors quel est il ? Il est à l'image de notre pays, c'est à dire fier mais contenu par le respect des autres, il est impossible de creuser n'importe où, n'importe comment et surtout chez n'importe qui, nous pouvons même se rapporter aux frontons des mairies "liberté, égalité, fraternité", cela colle parfaitement.
Pour illustrer donc ces différents aspects de "notre freeride" appuyons nous sur la vidéo.
5 Commentaires
Enjoy your ride !
Connectez-vous pour laisser un commentaire
Personnellement je ne suis pas d'accord avec le fait que de Rampage est le Saint Graal de la discipline! Pourquoi ? parce que FreeRide comporte dans son étymologie le mot "liberté" or conformé une discipline dite libre à des règle de la compétition ce n'est plus la rendre libre. Car RedBull nous fait miroiter une compétition "magique" à nos yeux pourtant ce n'est juste qu'une question de gros sous!
Les marques de vélo en général corrompent la disciplines dite "libres" pour de l'argent : regarder ces magnifiques vidéo ou les marques mettent en avant leurs matériels avec des rideurs or normes. Le problème est que ces rideurs ne sont que des "bêtes de foires" qui en échanges de gros sous vantent un vélo de "x" marques et l'image qu'ils nous renvoient est "Avec ce vélo je suis qui je suis, acheter le et vous deviendrez quelqu'un à mon image".
Tout ça pour dire qu'au final une marque met en avant avec des outils marketing une image du freerides qui est fausse en faisant miroiter des valeurs de libertés, de dépassement de soi pour se faire de l'argent : la team avec les meilleurs rider réalisera plus de vente qu'une petite team parce qu'elle n'a pas le même budget marketing avant tout. Il faut arrêter d'associer des images idéaliser de soi à des marques : ce n'est pas parce que vous allez faire le RedBull Rampage que vous serez plus libre ou autres, vous entrerez juste dans un système ou l'on créer une élite de freerideur pour vendre des produits à de simple Vttiste comme moi.
Connectez-vous pour laisser un commentaire
Je crois qu'on a un peu oublié l'histoire de ce mot. Et comme je disais sans mon post sur le forum, il faudrait monter d'un petit cran et se baser sur la définition pas trop mal qu'en a donné Wikipedia.
A la limite Red Bull a été plutôt honnête avec la Rampage. Le mot freeride n'est mis nulle part en avant (en tout cas réellement écrit), parce que tout simplement il n'a rien à y faire. Le freeride s'arrête où la compétition commence.
Comme le dit David, il y a le mot liberté dedans. Le problème de ce mot c'est qu'il est beaucoup trop fédérateur. Et on l'a bien vu sur le forum. On a été jusqu'à définir le freeride avec un style vestimentaire... Hallucinant.... Et ça c'est les marques qui ont créé se sentiment. C'est normal , dans l'histoire c'est elles qui font vivre cette pratique. Mais pour que la pratique fasse vendre et bien il faut créer du besoin , aller chercher le rider qui sommeil en n'importe qui. Du coup on passe d'une video magnifique de freeride (classe mais destiné à un public de connaisseur) à des "compétitions de freeride". Et sous l’étendard de ce joli mot on met des sous, plus de visibilité pour un plus large publique, et l'affaire est dans le sac. C'est comme mettre le mot freeride sur un Mercier tout suspendu , il se vendra probablement mieux... Mais au final on en perd la saveur originelle.
Etre freeride en France c'est pas être un anarchiste, c'est juste profiter de notre "liberté, égalité, fraternité". Du coup la vidéo de Bizet elle n'a rien à faire ici. Je l'apprécie beaucoup mais ce que je vois c'est la lecture de la Rampage par notre Bizet national avec à la fin un jugement qui est rendu sur sa prestation. Parce-que si on appelle ça du freeride, alors pour moi l'épreuve libre de patinage artistique est tout aussi freeride.
Pour finir je tire mon chapeau à celui qui à posé la question, parce-qu'elle est pas mal du tout!
Connectez-vous pour laisser un commentaire
Question: Si je prend mon vieux vélo (XC), je met mon "full face"(DH) et que je vais rouler sur des singles enduro (EN), suis-je freeride (FR) ou pas, sachant que je porte des gants longs all moutain (AM)???
Comme il a été dit, le Freeride n'est pas palpable et il ne se laissera pas emprisonner dans des blogs ou des dictionnaires, il jump au dessus de tout-ça, et celui veut l'attraper ne récoltera que poussière ou éclaboussures...
Moi je porte mon vélo jusqu'au sommet et j'essai de redescendre dans un mix de style, de fluidité et d'adrénaline. Voilà ma version outre-mer du Freeride.
Je ne défends pas le Freeride, je suis le Freeride qui se défend...
PS: Big Respect à la Rampage et à Red Bull qui, mis à part le coté commercial, fait bien évoluer les choses...
Connectez-vous pour laisser un commentaire
Personellement je suis pour l'aspect commercial du truc car c'est grace a ça que les marques investissent en R&D pour nous sortir des bikes de plus en plus performant.
Connectez-vous pour laisser un commentaire
Connectez-vous pour laisser un commentaire