Une vidéo 100% française, un projet pharaonique.
Une vidéo 100% française, un projet pharaonique.
Hexagone, nous vous en avons déjà parlé, c'est LE PROJET français de l'année. Une diffusion initialement prévu ce lundi 3 novembre 2014, et ben non ce sera mardi 4... Comme si un projet aussi lourd n'était jamais fini.Présentez vous rapidement :
Je m'appelle Marc-Olivier PANAUD, j'ai 28 ans je suis interne en Médecine, plus qu'un an avant le bout du tunnel. J'ai commencé la vidéo en 2009, d'abord tout seul en self filming sur les spots autour de chez moi avant de rencontrer les riders de ma région (des purs souvenirs).
C'est comme ça que je me suis fais la main. Et puis j'ai rencontré l'équipe de Home Bicycles en 2011 dans la région Nantaise, ils m'ont fais confiance et c'est moi qui ait fais leur vidéo de promotion.
C'est à peu prés à ce moment là que je rencontre Mehdi Gani & Rodolphe Legendre par l'intermédiaire de Laurent Lecorre (boss Hope France) avec qui je monte le projet de websérie Here We Are.
Puis une petite année s'écoule avec plusieurs petits projets, je rencontre pas mal de monde notamment en tournant à Lyon et dans le sud de le France. On est en Mai 2013 je filme au Fise, c'est là que je rencontre Thibault Menu. Et c'est à partir de ce moment là que tout s'est enchainé jusqu'à aujourd'hui, la veille de la sortie du film.
Je m'appelle Thibault MENU, j'ai 24 ans. J'ai un master en Océanographie depuis le mois de juin, que je compte un jour utiliser. Mais pour l'instant je me dirige plus vers la création d'image, que j'ai découvert assez jeune quand j'ai commencé le bmx ou le skateboard.
J'ai depuis réalisé quelques vidéos pour documenter les sorties avec les potes, puis j'ai pu découvrir des photos ou vidéos qui sortaient du lot, qui te font vibrer par la beauté des images et du montage. J'ai trouvé ça trop cool de ressentir tant d'émotions devant des images, je décide donc de m'investir un peu plus dans ce domaine, aidé par les blessures à répétition qui me font passer trop de temps dans le canapé .
C’était un peu avant de rencontrer Marc-Olivier au FISE. Hexagone est donc mon premier projet sérieux et ambitieux.
Un mot au sujet de Thibault Maitrejean qui n'a pas pu participer entièrement au film à cause de ses occupations personnelles mais qui nous a tout de moins aidé durant l'année.
Qu’est ce qui est le plus dur dans la réalisation d’un projet comme hexagone ?
A posteriori le plus dur n'était pas d'avoir l'idée. De mon côté c'était même plutôt une évidence qu'il y avait quelque chose à faire de ce côté là, et j'ai commencé à y penser le jour où j'ai commencé à filmer, sauf qu'à cette époque je me filmais tout seul sur les pentes de la mine d'Abbaretz à côté de Nantes.
Le plus dur n'était pas non plus de choisir les pilotes, si tu suis un minimum le FMB et la world cup et que tu t'intéresses au gros vélo depuis 10 ans, pour la plus part des pilotes c'était une évidence. En revanche il fallait un casting cohérent, mais une fois qu'on l'avait établis il fallait que les pilotes qu'on avait sélectionné acceptent de bosser avec nous. C'est pour ça entre autre que tous les riders prévus initialement ne font donc pas partis du casting final.
Donc je dirais qu'une fois que le projet a été ficelé, le plus dur a été de trouver des partenaires financiers pour nous aider à travailler correctement. Je les remercie tous encore une fois au passage, sans eux l'aventure n'aurait pas pu se faire.
Ensuite ce qui ressort comme galère de cette année et demi de tournage c'est l'emploi du temps. Clairement quand c'est pas ton boulot et que tu tournes avec des pilotes pro qui tournent sur le FMB et en world cup, rajouté à cela un hiver de merde, les chutes, les blessures, la météo, le vent…Coupler ça à notre propre emploi du temps était plutot compliqué. En fait je sais toujours pas comment on a fini à temps.
Un autre problème concerne les spots, trop souvent le talent des riders a été lésé par des infrastructures ne les permettant pas de s'exprimer convenablement.
Mais voilà le film est là, c'était un rêve, ça n'a pas été facile mais c'est une sacré expérience et une tonne de bons souvenirs.
Si vous deviez garder un plan ? un seul de toute la vidéo ?
Un plan c'est compliqué, il y en a beaucoup qui nous tiennent à coeur. Si on devait garder un seul moment, je crois que c'est notre rencontre avec Antoine Dubourgnon.
Je crois qu'on aurait pu faire un film entier sur lui. Tout ceux qui connaissent Antoine me comprennent, pour les autres vous ne savez pas ce que vous perdez.
Et allez, c’est le moment de lâcher une anecdote…
Galères, blessures, t'as chargé les batteries? t'as pris la platine du trépied? t'as formaté les cartes mémoires? J'avoue qu'il y a en une caisse. Pourquoi une plus qu'une autre? On a filmé Rémi Thirion 15 jours avant l'avant première, en moins de 48h chrono…. Transport compris...partis 2 heures du matin le jeudi matin pour rentrer le samedi matin à 1 h.
Et de dire merci à ceux qui vous ont aidé
La liste est longue, en toute logique ceux qui nous ont permis de mener ce projet jusqu'au bout: Alltricks, Hope Technology, Adidas Eyewear, Ghanzi, Commençal.
Puis viennent bien sûr les pilotes, merci à eux pour leur confiance, leur patience, d'avoir joué le jeu jusqu'au bout durant les journées de tournage, depuis les premières lueurs du jour jusqu'à l'obscurité, ou presque.
Et puis tout ceux qu'on ne verra pas, un nom dans le générique pour beaucoup, évidemment bien plus pour nous. je pense à ceux qui nous ont accueilli sous leur toit un peu partout, la famille Reboul, Georges, Fert,… à ceux qui nous ont prêté main forte sur les tournages, à ma copine (Marc) pour sa patience et qui connait maintenant le classement de la world cup et le flip whip oppo,à mes parents (Thibault) pour m'avoir permis de continuer l'aventure sans revenus, à ceux qui ont été de bons conseils, aux pilotes de drone,.. bref à tout ceux qui se reconnaîtront, qu'on a croisé et qui nous ont filé un coup de main à un moment ou un autre.
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