Le braquage à la française !
Ce week-end avait lieu la première manche des Enduro World Series à Rotorua. Pendant Crankworx, une façon d'apporter encore un peu plus de visibilité à la Coupe du Monde de XC extrême d'enduro.
Le programme était simple, 7 spéciales en 1 journée, soit 60km, 1900m de D+ et plus de 7h sur un vélo... On parle encore d'enduro ? On me dit dans l'oreillette que oui, ceci est de l'enduro !
Contacté le soir même, Yoann Barelli qui s'est blessé sur la SP1, mais qui a continué jusqu'à la 6, nous avouait "C'est à celui qui organisera la course la plus dure, la plus longue et la plus dangereuse... C'est bizarre et pas très fun" mais il a quand même fini par lâcher un "Bravo à Jey, mais la prochaine ça va pas se passer comme ça, je suis chaud !"
Au bout de cette journée marathon, c'est un véritable braquage français, avec 4 catégories remportées par des tricolores.
En tête, le retour fracassant de Jérôme Clementz qui gagne chez les champions, devant plein de champions et Wyn Masters (on y revient en fin d'article).
Anne-Caroline Chausson gagne chez les femmes, et c'est une bonne nouvelle ! Peut-être enfin son année ? En tous cas, c'est bien parti.
Adrien Dailly, protégé de Nicolas Vouilloz, gagne la nouvelle catégorie U21, qui n'est pas si nouvelle mais on aime bien le concept !
Et pour finir, Karim Amour ! Oui, Mister Love himself, remporte la catégorie Master !
Apparemment, c'était une chouette course, difficile, technique et passionnante, nous les croirons sur parole, par contre, le couac du chronométrage et la présence de Wyn Masters sur le podium sont 2 cailloux dans la chaussure du Board des EWS.
Tout d'abord, le chronométrage, François Bailly-Maitre a couru l'intégralité de la course, avec un bon feeling et tout, mais au moment de contrôler son temps et classement à l'arrivée... Il est DNS ! Le transpondeur n'ayant pas fonctionné ! L'organisation fait alors un miracle, elle retrouve ses temps, résultat, il est 16eme.
Sans vouloir remuer la m****, comment croire à ce résultat ? C'était déjà le cas à Tweed Love l'année dernière, le principe d'une course repose sur le chrono... Que penser de la course si celui ci est défaillant ? Surtout que les enjeux économiques pour les marques et les pilotes sont de plus en plus lourds.
Si ce problème de chrono n'est qu'un gravier, le vrai caillou s'appelle Wyn Masters, non pas que le Néo-Z ne mérite pas sa place, car il a roulé comme une fusée et qu'il a bouffé ses 7h d'efforts comme tout le monde.
Non, la place de Wyn.tv est plus dérangeante par rapport à l'éternel problème de l'enduro, à savoir les recos ! Wyn a poncé les spéciales et ce, pendant des mois... Mais existe t'il une réelle solution à ce problème récurent en enduro?
Mais trêve de polémiques stériles, réjouissons nous plutôt de la bonne santé de nos pilotes français qui nous promettent une belle saison !
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