Fred Austruy - histoire de rééduc'
Au début de l'hiver 2010, Fred Austruy s'est sérieusement blessé durant un photo/vidéo shooting avec son ami Antoine Bussier. Faisant contre mauvaise fortune bon coeur, ils décident de filmer les 4 mois que durera la rééducation et d'en faire un petit film qui raconte aussi bien l'aspect humain que l'aspect sportif et médical. Voici ce film, précédé de quelques questions posées à Fred.
Au début de l'hiver 2010, Fred Austruy s'est sérieusement blessé durant un photo/vidéo shooting avec son ami Antoine Bussier. Faisant contre mauvaise fortune bon coeur, ils décident de filmer les 4 mois que durera la rééducation et d'en faire un petit film qui raconte aussi bien l'aspect humain que l'aspect sportif et médical. Voici ce film, précédé de quelques questions posées à Fred.
Au début de l'hiver 2010, Fred Austruy s'est sérieusement blessé durant un photo/vidéo shooting avec son ami Antoine Bussier. Faisant contre mauvaise fortune bon coeur, ils décident de filmer les 4 mois que durera la rééducation et d'en faire un petit film qui raconte aussi bien l'aspect humain que l'aspect sportif et médical. Voici ce film, précédé de quelques questions posées à Fred.
26in > Fred, peux tu nous rappeler les circonstances de ton accident du Salagou ?
FA > C'était le 12 décembre dernier, avec Antoine on avait shapé le spot 2 jours avant car il n'y avait rien à la base. Le jour du shooting j'avais un peu la pression car je voulais finir le trip en beauté et je savais qu'il allait falloir que j'engage un gros tricks sur le saut du canyon. Le jump était délicat à trickser car le kick était assez plat, et la longueur du saut d'environ 8 mètres. Après plusieurs passages je sentais que je ne montais pas assez haut pour réaliser mon flip, on a donc voulu raidir le Kick mais cela n'a pas suffit, il manquait de la hauteur pour être bien en l'air.
26in > Que t'es tu dis à ce moment là ? As tu tout de suite pensé à ton retour au top niveau ?
FA > Comme toute chute où tu sens que tu ne vas pas remonter sur ton bike de suite, j'étais en rage contre moi même car je me suis jeté sur ce flip en ayant des doutes, en ça c'était vraiment pas bon. Sur le coup tu penses à tout arrêter car tu en as marre de te "défoncer", j'étais en stress jusqu'au diagnostic final sur ma blessure. Cependant je pensais déjà à mon retour sur le vélo, la passion prend toujours le dessus, c'est ça qui te permet d'avancer et de ne pas craquer dans les mauvais moments.
26in > Qu'est ce qui a été le plus dur dans la réeduc' ?
FA > J'ai eu 10 jours d'immobilisation et je peux te dire que mon bras avait complètement fondu !!! Et là tu te dis que ça va être long l'histoire… Le chirurgien m'a dit : tu vas devoir faire 30 séances de kiné en piscine, donc 3 fois par semaine je descendais à Grenoble. Le plus dur dans tout ça c'est que ton bras récupère la souplesse et la force et à l'heure actuelle tout n'est pas encore gagné même en faisant attention. Ton corps te rappelle que tu peux pas faire n'importe quoi avec et que pour réparer les gros "bobos" il faut toujours plus de temps que prévu…
26in > A posteriori, penses tu que tu aurais pu éviter ce crash ?
FA > Oui sans hésiter ! D'autant plus que comme je l'ai dit plus haut, je n'étais pas en confiance sur ce que j'allais tenter. De plus cela faisait 5 jours que je ridais et j'avais emmagasiné pas mal de fatigue. J'ai manqué de lucidité c'est clair. Depuis cette galère je suis plus posé, je réfléchis d'avantage, je prend plus de temps de repos entre les démos ou contests...
Il me reste néanmoins pas mal de travail à faire sur moi même, car quand tu vis à fond ta passion, tu veux toujours rouler plus et c'est là qu'il faut justement freiner un peu et se poser pour éviter au maximum les grosses boîtes.
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Fred Austruy - rééducation
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