Suivez-nous "behind the scenes" du tournage de Darklight
Suivez-nous "behind the scenes" du tournage de Darklight
La semaine dernière nous vous dévoilions le film de Sweetgrass Productions pour PhilipsTV : Darklight. Cette semaine, voici un bel aperçu du matos utilisé ainsi qu'une interview du producteur et caméraman Zac Ramras.
En bas d'article vous trouverez le portfolio complet réalisé par Sterling Lorence pour Sweetgrass.
Pour la réalisation d'un tel film, la logistique doit prendre une part très importante dans l'organisation. Comment vous organisiez-vous pour shooter? C'est un film qui a été tourné la nuit, mais est-ce que ça supposait de devoir préparer le shooting en journée?
Quand tu shootes de nuit, tout devient beaucoup plus compliqué à mettre en place. Mais tu te poses aussi des questions toutes simples du genre "quand est-ce qu'on prend notre petit déjeuner?" Est-ce que tu le prend à 17h quand tu te lèves ou à 7h du matin quand tu repars du spot? Nous avons misé sur l'expérience acquise lors du tournage de notre dernier film de nuit, Afterglow, où nous avons trouvé une bonne routine en nous levant à 16h et prendre le petit déj' à ce moment là. A 17h nous planifions ce que nous allions devoir faire pour la nuit et préparions de la nourriture et des snacks pour tenir le coup pour le dur labeur qui nous attendait. L'équipe responsable de l'éclairage et les directeurs de production se rendaient sur le lieu du shooting avant nous pour commencer à mettre en place toutes les lumières nécessaires pour un tel tournage. Cela nécessitait de prendre des 4x4 pendant plus de 45min à travers la montagne ou le désert pour arriver sur le lieu, puis transporter 450kg de matos chacun jusqu'en haut des lignes. A environ 1h du matin, on pouvait commencer le tournage et filmer nos premières images nocturnes. En moyenne, nous avions le temps de faire 2 lignes ou sauts par nuit et les riders devaient être prêts à s'envoyer des sauts de 15m avec peu de préparation. Nous avons vécu comme de vraies chauve-souris pendant 3 semaines à ne sortir que la nuit!
Comment les pilotes se sont-ils adaptés à rouler dans le "noir"? Avez-vous du adapter l'éclairage pour leur faciliter la tâche?
Rider de nuit est très difficile, mais Agassiz, Miles et Hunter sont des pilotes très talentueux et ils se sont donc adaptés à la situation. De manière générale, on positionnait toutes les lumières pour que ça ait le bon rendu à la caméra, puis on adaptait un peu la direction des lampes afin que les riders n'aient pas des faisceaux lumineux directement dans les yeux, ou pour plus éclairer leur chemin s'ils manquaient de visibilité. Quoi qu'il arrive nous avons toujours fait en sorte de bien éclairer les réceptions des sauts pour qu'ils se sentent en confiance et qu'ils n'aient qu'à se concentrer sur leurs style.
Est-ce que c'est la même équipe qui a travaillé sur Afterglow (version ski) et Darklight? Et si oui, quelles étaient les principales différences sur ces deux tournages?
Une majorité de l'équipe a travaillé sur les deux tournage. Avant le début du shooting pour Darklight nous avions fait quelques tests dans le désert et nous nous sommes rendus compte que pour avoir la bonne exposition et la bonne luminosité à l'image, il nous fallait un éclairage 4 fois plus puissant que pour un shooting sur neige car bien évidemment, la terre ne reflète que très peu la lumière. En augmentant la quantité de matos nécessaire et en plus avec le fait que les lieux de tournage étaient très éloignés, nous avons du doubler le nombre de staff présent pour arriver à nos fins!
Toutes vos vidéos contiennent une grande part de créativité et de plans complètement barrés (je pense à Valhalla tout particulièrement). Quel sera votre prochain projet un peu foufou?
C'est toujours très impressionnant de regarder en arrière et de voir la quantité de travail nécessaire pour la réalisation d'une vidéo qui ne fait que 6minutes de long. Darklight nous a pris beaucoup d'énergie durant cette dernière année et c'est très excitant d'enfin pouvoir dévoiler cette oeuvre au monde entier. La suite? Dans un futur très proche, nos allons retrouver nos racines et passer un mois à filmer du ski au Japon cet hiver. Ca devrait relancer notre énergie pour créer des vidéos de plus en plus créatives. Et dès lors nous sommes dans cet état d'esprit là; tout devient possible!
2 Commentaires
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Et oui elle est traduite de l'anglais.
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