I saw a bike - prologue

Rémy Masseglia (Lez'Art Création) a attiré notre attention voici quelques mois à peine en sortant coup sur coup 2 vidéos très différentes mais qui toutes les deux se distinguaient de la masse par son esprit décalé pour l'une, et sa qualité de réalisation pour l'autre (à voir ou revoir à la fin de cette news). Aussi quand Rémy nous a proposé d'être partenaire de son projet I saw a bike, on n'a pas hésité une seconde à dire oui. Surtout avec au casting les Ravanel (Cécile et Cédric), connus autant pour leurs performances en x-country (oui oui on suit un peu...) que hors du terrain... Ca promettait et il fallait qu'on en soit !

En guide de warm-up d'ici la sortie de la vidéo, prévue la mi-mars environ, voici une interview de Rémy Masseglia, Cécile et Cédric Ravanel.

26in > 2 vidéos de VTT au compteur qui ont marqué les esprits par leur qualité, leurs scénarios ou des répliques déjà cultes ("Pour faire du vélo il faut un vélo !"), forcément ça t'a donné envie d'en faire une autre et de pousser le bouchon du délire plus loin. Que nous prépares tu ?

Rémy Masseglia : "I SAW A BIKE" mettra en scène Cécile et Cédric Ravanel, mais aussi Julien Trarieux du Team GT Skoda Chamonix. Un casting de rêve pour Lez'Art Création ! Une troisième vidéo avec une approche encore différente de "Vélostory" et "Urban MTB". Effectivement cette fois-ci on a poussé le bouchon du délire encore plus loin !

"Vélostory" c'était un peu une sorte d'impro avec ma soeur, Nathalie Masséglia, Elisa Nesta, deux comédiennes professionnelles et William Luneau, un jeune pilote du coin qui envoie du gros. On a tourné ça en 1 heure avec un petit camescope... Et le tour était joué... Puis avec une petite bande de potes, on s'est dit que l'on était capable de faire une vidéo sérieuse, on y est « presque » arrivé avec "Urban MTB".

Quand je me suis lancé dans le projet "I SAW A BIKE", je me suis dit qu'il fallait que je me retrousse les manches, j'ai rassemblé une petite équipe de copains (photographes, preneur de son, traducteur...). Et on s'est mis à écrire plusieurs semaines avant de tourner.

Je savais qu'on aurait pas beaucoup de temps pour le tournage et que si on voulait avoir assez de matière pour faire quelque chose de bien, il fallait s'organiser ! Mission accomplie.

« I SAW A BIKE » sera un cocktail d'humour décalé, d'images glaciales et de VTT pour un format de 6 minutes environ.

26in > quelle a été ta motivation et tes sources d'inspiration ?

Rémy Masseglia : Je cogite beaucoup à longueur de temps, ça n'a pas que des avantages, mais c'est une force dans ce genre de projet... C'est souvent sur le vélo que les idées me viennent. Et la complicité avec ma soeur Nat, reine du burlesque, de potes déjantés ; comédiens, sportifs, pêcheurs de truites, jongleurs ou photographes, m'aide à faire évoluer toutes ces idées. Sur le projet « I SAW A BIKE » je me suis beaucoup inspiré de l'univers de Cécile et Cédric... Et ça a été un honneur de voir qu'ils m'ont donné toute leur confiance.

26in > tu as quelques photos de making-of à nous montrer pour nous faire envie ?

Rémy Masseglia : Deux photographes ont accompagné le tournage, Thierry Barra, mon acolyte sur beaucoup de projets, c'est l'assistant « couteau suisse », capable d'installer une tyrolienne dans une maison en ruine ou un tremplin en plein ville avec une barrière Vauban, un agglo et une planche. Et Sylvain Rouah qui a bien fait évoluer l'idée de scénario et qui sera aussi la terrifiante voix-off de cette vidéo. En plus d'aider au bon déroulement du tournage, ils ont eu le temps de faire quelques belles images.

26in > On les voit dans le portfolio ci-dessous. La vidéo c'est ton job ? Parle nous de toi.

Rémy Masseglia : Je suis avant tout un passionné d'images et de VTT. J'aime la montagne et j'y vis ! J'ai bossé une dizaine d'année dans le tourisme à encadrer de futurs moniteurs en VTT et en rando. Puis je me suis lancé dans un projet professionnel un peut dingue de monter une agence de communication : « Lez'Art Création » dans un petit village de montagne de l'extrême Sud-Est de la France : Breil sur Roya...

Depuis je suis devenu une sorte de photographe, infographiste, imprimeur, vidéaste, éditeur, Webmaster... Et c'est cette polyvalence que je mets en avant dans cette aventure, et ça marche plutôt bien.

26in > Les Ravanel, on sait votre "profil" un peu différent dans le monde ô combien sérieux du xc, du coup on ne s'étonne pas trop de vous voir embarqués dans le projet de Rémy. Qu'est ce qui vous a motivé avant, et plu (ou pas d'ailleurs) ensuite ?

Cécile : Ce qui nous a donné envie de "bosser" avec Rémy c'est sa façon de filmer. Quand on visionne ses précédents films on peut voir qu'il met l'accent sur les petits détails qui font la différence. Même si l'on a un profil différent en XC , on ne peut quand même pas rendre des images de XC impressionnantes. Du coup ça demande plus de travail de recherche pour retranscrire des émotions, une ambiance et mettre en valeur le terrain.

Ensuite... On a passé un excellent moment pendant le tournage avec cette équipe et il parait qu'il va y avoir SAW 8 ....

Cédric : Rémy est aussi décalé dans son domaine que nous dans le nôtre, en tant que passionnés sans limites. Ce qui nous a plu chez lui, c' était d'avoir quelqu'un avec un brin de folie pour rendre le film vivant sans avoir besoin de sauter des barres rocheuses.

En XC rien ne sert d'essayer de faire ce que les autres font mieux avec des bikes adaptés à la pratique freeride. Même si nous passons l'hiver sur notre champ de bosses au lieu de faire du cyclo cross on voulait apporter, grâce à Rémy, un intérêt aux vidéos de XC. Mais pour cela évidement il ne faut pas « un » mais « des » artistes. En plus de son talent il a su réunir toute une équipe pour mener à bien ce film et croyez moi c'était loin d'être triste !