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La première spéciale de la journée a vu les riders s'élancer sur une spéciale assez tortueuse et plutôt raide sur le bas. C'est cet endroit là que les spectateurs ont choisi pour venir voir le carnage le pilotage très fin des meilleurs pilotes du monde. Les pierres ont tremblé au passage des pilotes et nous avons pu assister à de belles gamelles mais aussi à des passages d'anthologie - la foule criant toujours plus fort au fur et à mesure des passages des riders.
Nous n'avons pas pu shooter dans la spéciale (très renfermée et inaccessible aux spectateurs sur le bas), du coup on s'est attardé sur les visages fatigués qui jonchaient le goudron à la sortie de la piste. La dernière partie de spéciale, pleine de relances avait visiblement mis le coeur à 220 à plus d'un rider !
C'était aussi l'occasion de faire quelques portraits des belles dames de l'enduro mondial.
LA spéciale spectacle du weekend avec cette fameuse dernière partie, droit dans la pente vers la mer. Les pilotes arrivent à pleine balle sur des gravas très glissants et un relief défoncé. Aller vite là dedans tient du courage et à l'adrénaline infusée par les centaines de spectateurs amassés sur cette partie du parcours !
Baptiste Gaillot avait annoncé un top 10 sur cette spéciale en disant même : "je n'ai pas envie d'être prétentieux, mais un top 5 est faisable !" Il va au final claquer le 6ème temps de la spéciale avec un run très impressionnant ! Un grand bravo à lui !
On vous épargne les photos de toutes les riders levant un trophée au dessus de leur têtes. Entre les podiums de la journée et ceux du général, la cérémonie a duré plus d'une heure. Voici un petit best-of. On publiera les autres photos sous les résultats complets une fois que l'organisation aura mis en ligne les PDF.
Voilà une belle saison de courses d'Enduro World Series qui se termine en apothéose avec le sacre d'un petit nouveau venu sur la discipline. Un monstre et une légende de la descente, vient s'imposer au nez et à la barbe d'ado des purs enduristes mondiaux - et en pédales plates. Avec une gestion de course à toute épreuve, Sam Hill a su maitriser ce nouveau format de course (pour lui) et faire parler son expérience dans le pilotage et dans l'engagement. On ne l'a que rarement vu mettre de la grosse attaque, mais plutôt avoir un style propre, efficace et bien gaugé par rapport aux pistes sur lesquelles il a posé ses roues. Bravo !
Vivement 2018 avec de nouvelles étapes et de nouveaux défis pour les riders.
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