Après mon premier essai concluant de participation aux enduros du nord-est (cf articles sur l’enduro du lion de Belfort de 2017 et du sud-est enduro du roc d’azur je me remets en selle cette année sur un nouvel évènement .
Clairement, rien n’a changé de mon côté depuis l’année dernière, j’ai le même bike, grosso modo le même niveau (mais moins de bornes dans les pattes dû à une météo capricieuses) et j’y vais avec les mêmes objectifs que Belfort l’année dernière :
-faire le podium
-passer une bonne journée
-si possible aller plus vite que le frangin
-rentrer le soir sans avoir rien cassé sur le bike ou le pilote.
De plus, fort de mon expérience à Belfort ou –clairement- l’organisation était au top et au roc d’azur, ou elle était nullissime, j’en ai profité pour juger du rapport « qualité/ride/prix » de la journée vu que je tiens là deux exemples dans ce qui est à faire, et à oublier.
A noter que mon frangin ayant déjà participé à cette manche l’année dernière, je suis au courant que – d’après lui- Belfort est plus typé « roulant/fun/sympa » et Raon est plus « tabassage de bras/piégeur/technique »… Me voilà prévenu !
BREF : rendez-vous est pris pour l’inscription en ligne un soir de début février à 20h précises. Inscription effectuée à la vitesse de la lumière car les 350 places sont chères et partent en quelques minutes ! Délesté de 45€51 très précisément me voilà inscrit !
Réveil aux aurores, 15mn maxi pour finir de rassembler les affaires, arrêt à la boulangerie du coin pour acheter les chocolatines (oui, chocolatines…) et c’est parti pour une heure et quelques de route direction Raon.
Une fois arrivé sur place, on arrive à garer la bagnole à 50m de la raquette d’arrivée, on se présente devant l’orga pour l’échange de paperasse habituel : certificat médical ou licence contre la plaque de course, le transpondeur (à passer au poignet) et le sac de goodies.
Parlons-en de ce sac ! Il est un peu léger dira-t-on : un ou deux prospectus habituels, un porte clé kenny, un gel energie, et –heureusement- une bouteille de bière artisanale brassée dans le coin.
C’est correct, tout juste, mais on est loin de Belfort ou pour 6€ de moins à l’inscription on avait eu bien plus.
Quoi qu’il en soit on ressort avec tout le « pack course » en quelques minutes, donc l’organisation de cette partie est très bien fichue.
Retour à la voiture pour sortir les bikes, passer les protections, sac à dos, etc… Il est maintenant quasiment 9h du mat et il fait déjà plus du tout froid en t-shirt et avec le grand ciel bleu et l’absence de vent, je sens qu’on va passer la journée à faire du jus !
9h30 : notre horaire pour être dans la raquette de départ, avec un lancement toutes les 20 secondes après être passés devant crocodile dundee (l’officiel de la FFC que l’on reconnait de loin grâce à son chapeau de cow-boy, qui vérifie qu’on porte bien les protections obligatoires).
Liasion 1 : ça y est, on attaque la première liaison. D’abord sur la route, relativement plat, le temps de sortir du village. Puis la route commence à grimper plus sans que cela ne devienne trop ardu, pour finir la liaison sur un petit single bien tassé et roulant qui grimpe dans les bois de façon assez tranquille : bucolique comme le dit officiellement la description de l’épreuve qu’on a reçue par mail deux jours avant.
A noter que le départ des spéciales ne se fait pas au numéro de dossard, mais selon l’ordre d’arrivée, à 20 secondes d’intervalle, donc chacun fait un peu ce qu’il veut, et c’est clairement bien comme ça! Après un peu d’attente, vu qu’on est parti grosso modo au début du dernier tiers des participants, le départ de la SP1 se rapproche.
Spéciale 1 : on décide de partir dans l’ordre suivant : 1/le frangin ; 2/un ami d’ami -Baptiste- qui s’est joint à nous ; 3/moi.
Annoncée comme étant la spéciale la plus physique de la journée, on s’attend donc à bien devoir relancer !
Top départ pour moi, je me lance et là tout de suite je comprends les termes du frangin : « tabassage de bras/piégeur/technique » : le bois est composé de sapins, donc rien ne pousse en dessous et c’est de la terre faite d’épines bien meuble et donc c’est creusé de partout, avec du caillou ! A noter tout de même des portions plus plates et roulantes, qui permettent de reposer les bras. Je passe ma spéciale à chercher mes repères sur un type de terrain que je connais aussi peu que je maitrise, tout en trous bien profonds voulant chopper la roue avant, pavasses, et virages bien secs avec obstacles !
J’arrive tout de même en bas sans m’être crouté et suis donc bien content de moi…Le chrono c’est annexe vu comment j’étais à l’arrache ! Le frangin est lui aussi plutôt mitigé sur sa performance, quant à baptiste, lui, il s’est éclaté et a rattrapé le frangin, lui collant donc au moins 20 secondes.
Petit point technique : malgré le terrain hyper sec , je roule en pneus specialized hill billy grid/ ground control grid, bien typé mixte voire boue avec leurs gros crampons, car je les ai en ce moment en test grâce à 26in. Pour être honnête, pour faire un bon temps c’est pas du tout les bons pneus, car ils scotchent bien trop et font perdre l’élan. Mais dans mon cas, à me débattre avec le terrain, ce surplus de grip m’a évité pas mal de vautres je pense !
Liaison 2 : plutôt simple : vous prenez une route de forêt en gravillons, vous y collez 10% de pente et voilà ! Interminable, casse pate, et arrivé en haut avec le casque qui goutte de transpi.
On se console au premier ravito qui dispose de tout ce qu’il faut niveau hydratation et aliments, donc qui est tout à fait correct et appréciable, mais sans égaler encore une fois Belfort qui faisait vraiment dans le haut de gamme.
A noter qu’on repassera à ce point ravito à chaque fin de liaison maintenant, ce qui est tout à fait approprié vu toute la flotte qu’on transpire à chaque montée avec la chaleur.
Spéciale 2 : Changement d’ordre de départ : Baptiste en premier, puis le frangin, puis moi…ordre de niveau en somme. ET c’est parti sur la 2 qui est donnée pour être bien pentue, et avec une petite montée/relance.
Bon, ben,... ils n'ont pas menti, c’est bien pentu, ce qui ne les a pas empêché de barder le tout de virages (certains avec obstacles ou petits gaps en sortie) de dévers, de trous de partout : on est clairement dans du technique et je ramasse fort, c’est bien au-dessus de mon niveau et même si je ne tombe pas, je rame à fond et le chrono se marre ! On est clairement sur un autre niveau de technicité que Belfort !
Arrivé en bas tout pareil que la SP1 : Bat s’est bien amusé, le frangin est pas sûr de son coup surtout qu’il s’est vautré sur un portion de route en gravillons qui traversait la spéciale (le tout devant moult spectateurs, pour leur plus grande joie) et a dû s’arrêter pour ramasser son compteur qui s’est fait la malle, et moi je suis sûr d’avoir pris mon temps, et ai les avants bras en feu !
Liaison 3 : petit sentier monotrace en montée dans les bois, interminable ! Le coté indéniablement bucolique de ce sentier n’a pas réussi à nous faire oublier qu’on en a bavé comme des soviets ! On en était presque à regretter la L2…
Passage au ravito pour refaire le plein de liquide et de mangeaille, et direction la...
...Spéciale 3 : donnée par l’orga comme étant la plus technique de la journée, avec le souvenir de la sp2 ou je suis passé sans encombre par miracle… ça promet !
Premier virage, un droite avec un gros caillou comme point de corde, je serre un peu trop et tape le dérailleur dedans : outch, rien de cassé mais carton jaune. 10 mètres plus loin, deux rochers rétrécissent le chemin et créent un micro gap bien étroit : ma roue avant accroche, je passe en force sur l’élan, et me retrouve avec le cintre à 45° par rapport à la roue….10 secondes de perdues à descendre du bike et à mettre des coups de latte dans la roue avant pour remettre le cintre à peu près comme il faut : amis de la mécanique de précision , bonjour !
Arrivé en bas sans plus d’embûches, finalement je l’ai trouvée bien moins ardue que la SP2 !
Bat' se balade toujours tranquillement à mach2, le frangin est toujours entre deux eaux. Quant à moi, je ne pense pas avoir réussi à rependre le moindre retard sur lui. Par contre niveau bras en feu et doigts tétanisés, je dois frôler le podium.
Liaison 4 : ô joie : c’est la même que la L2… Sauf que maintenant on est bien crevés ET que certaines portions sont au soleil et qu’il fait tout sauf froid. L’horreur. (NDLR : il devait être en ascension négative)
Spéciale 4 : Quasi parallèle à la SP3 elle est tout de même plus fluide avec quelques portions roulantes dénotant fortement avec tout le reste de l’épreuve ou, le terrain est tellement bardé de trous en tous genres et toutes tailles qu’il semble que les allemands ont arrêté de bombarder il y a seulement un mois ou deux.
Arrivé aux deux tiers de la spéciale, un photographe se trouve juste après un petit virage « alakon » même pas technique : je me dis qu’il faut savoir faire plaisir aux gens et décide donc de prendre ma seule vautre de la journée pile devant lui, voyant bien les 3 ou 4 départs de flash immortalisant ma vautre… (NDLR, on paye une bière à celui qui trouve la photo) Le reste de la spéciale se fait bien, et pour une fois le frangin se dit qu’il a bien roulé… Misère.
Liaison 5 : la dernière ! ENFIN ! le début est plat, le milieu se relève bien, et la fin est tellement raide que même en poussant le vélo c’est un calvaire, vivement la fin !
Spéciale 5 : Eh ben ce n’est pas pour tout de suite ! Ayant pris de l’avance sur les autres spéciales, la SP5 n’est pas encore ouverte, donc on a le temps de se reposer, d’aller pisser, de se refroidir, d’aller re-pisser, de bailler 10 fois avant de voir son tour arriver !
Enfin, vient tout de même le moment de se lancer dans l’ultime spéciale. Dixit le frangin, elle est top et super roulante, et il faut juste faire attention à la double à la toute fin de spéciale car on arrive dessus cramé !
Ben mon cochon, j’ai pas vu ça moi ! Partant tout froid à cause de l’attente en haut, je suis encore plus en vrac que sur les autres spéciales !
Cette dernière ayant d’ailleurs troqué la terre meuble en aiguilles de sapin pour de la terre bien sèche, limite poussière et gravillons par endroits, mais avec tout autant de trous et caillasses !
J’arrive en bas tout à fait ruiné, même si je ne suis pas tombé, et bien entendu avec un chrono bien tout pourri ! Mais ça en est fini de cet enduro, et moi et mon bike on s’en est sortis vivants !
Liaison 6 : ultra courte et en descente, juste de quoi rallier la raquette d’arrivée.
On récupère nos chronos immédiatement et le verdict tombe : Bat est dans les 23mn, le frangin dans les 24 et moi, bah, dans les 27 avec au final un classement dans le dernier quart ! En gros, je me suis pris une méchante pendule !
On file manger. Repas tout à fait convenable (le friand à la viande dont je ne me rappelle plus le nom était vraiment bon), une boisson fraiche voire-saint grââl- une binoche aurait été appréciable.
Ou sinon, truc à méditer, la bière cadeau dans le pack de goodies du début : gardez la, mettez la au frais, et redonnez nous la au moment du repas à la fin de la course !
Eh ben je suis tout de même bien content d’y être allé à cet enduro !
Pour parler du niveau purement organisation et prestation c’est clairement un évènement de très bonne facture :
-inscription faciles
-organisation sur place et balisage au top (peut être juste un effort sur le début de la sp1)
-tracé enduro au top
-super ambiance
-etc…
Disons que si je mettais 20/20 à Belfort,et 7 ou 8 au roc d’azur cet enduro de Raon mériterait un bon gros 18.
Pour finir, dernier point mais non des moindres : parlons de la difficulté de l’épreuve et du type de tracé.
J’étais prévenu à l’avance du côté « hard » de l’épreuve et je n’ai pas été déçu ! Vu depuis ma propre personne, c’était la limite haute niveau technicité avant que ça ne devienne déplaisant, une sorte d’épreuve test qui permet de me jauger !
Ce côté course « technique » n’est clairement pas un mauvais point car il en faut pour tous les goûts : là où un débutant sera bien plus à son aise à Belfort (ce qui n’empêche pas les as d’y rouler fort) et vivra un calvaire à Raon, d’autres personnes plus chevronnées ne jurent que par l’engagement technique et préfèreront donc Raon.
Pour les riders de ma trempe, d’un niveau intermédiaire, pouvoir alterner entre les enduros « roulants » et ceux plus hards, le tout à une ou deux semaines d’intervalle, et a deux heures de route, c’est clairement du pain béni !
Je retiens aussi qu’il y avait plein de pistes dans ce massif, qui étaient balisées et qui avaient l’air bien plus roulantes et c’est aussi l’avantage de ce genre d’évènements : faire découvrir le coin et donner envie d’y retourner hors compétition pour voir ce qui se cache dans les parages !
Petit coup de gueule tout de même, vu que c’est mon point fort, qui ne concerne pas le CET ou Raon mais les courses enduro en général : les images !
D’un côté il y a la FFC qui interdit le port des gopro sur le torse ou la tête (bref, partout où les images rendent bien) et le tout sans aucune justification valable.
Et de l’autre il y a des photographes pro, accrédités qui font de belles photos sur le parcours, mais les revendent à prix d’or…voire plus.
Clairement avec un peu de jugeote il y a mieux à faire : coté gopro, demander aux cheminots de gueuler pour l’autorisation de la gopro en courses labélisées FFC plutôt que pour leur statut. (ou tout simplement demander à la FFC d’arrêter de faire de la *****).
Et du côté des photos faites par des pros, plutôt que de venir sur un event comme Raon et faire 5 ou 6 photos des 400 participants, soit 2400 shoots et n’en vendre au final que quelques-unes à prix fort (vendues à prix fort car on en vend peu, faut rentabiliser, c’est pas un peu le serpent qui se mord la queue ?) ne serait-il pas préférable que l’orga du CET donne –disons- 5€ par participant à un photographe pro pour qu’il couvre l’évènement et que les photos soient en retour gratuites par la suite ?
Comme ça le photographe est sûr de se déplacer pour 400 participants X 5€ = tadaaam, 2000€ , les participants qui ont déjà déboursé X€ pour l’inscription, le trajet, l’hébergement, ont au moins de belles photos. Puis le CET, bah, 5€ en moins par participant ça doit bien passer dans le budget vu que Belfort arrive à faire mieux avec 39€ au lieu de 45.51€.
Allez, l’année prochaine je me motive pour me muscler les bras avant la saison des enduros, je bosse ma technique, et si mon emploi du temps le permets, j’essaie de cumuler les deux enduros !
18 Commentaires
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Et je pense que plus tu as des photos des uns et des autres (et pas uniquement les tops pilotes) plus on parle de la course... Plus c'est intéressant pour les sponsors de la course, les organisateurs, les institutions...
Et si par dessus le marché on ne peut pas utiliser de caméra embarquée...
Ils n'ont tjs pas avalé la pilule du "on fait sans l'UCI"... ?
Balanod 2016, n* 287.
L'idée du prix des photos est très bonne. Le photographe est sûr d'avoir sa paye et l'évènement de bonnes photos (à priori).
Je me déplace pas mal sur les enduros depuis un peu plus d'un an et le problème que j'ai souvent remarqué c'est le manque d'infos pour les photographes disons...non officiels et du coup pour les spectateurs. Les plans sont rarement très clairs, on manque d'informations, d'indications et ça devient souvent une course poursuite avec les gens de l'orga pour trouver des infos...
Pour ma part je n'ai jamais touché un seul centime pour mes photos. J'essaye même pas de les vendre justement parce que je sais que personne veut payer encore plus que l'inscriptions+déplacements et herbergement éventuellement.
Je crois aussi que peu de gens ne se rendent vraiment pas compte du travaille qu'il y a derrière et tout de suite le prix devient exorbitant à leurs yeux. Mais c'est du travail, faut pas l'oublier non plus.
Je connais pas les tarifs des collègues mais pour moi 5 ou 10€ pour quelques photos ce n'est pas énorme pour 4-5h de course shooté + bah pareil: déplacement+hebergement. Sachant que sur 350 guguss en moyenne t'en vends pas 100. Raison de plus pour que la solution citée dans l'article trouve sa place.
alors se déplacer sur la course a un prix, pour sur, le matos à amortir aussi.
reste que le "reste du travail"... une fois l'appareil réglé ca shoote sans toucher a rien d'autre que le déclencheur,allez pas nous faire croire autre chose. et le traitement par lots de photoshop fait que tu traites une photo, et toutes les autres du même angles elle se font pendant que tu vas bouffer, recadrage, logo etc inclus...faut pas nous prendre pour des piches !
alors que l'orga raque 5€ par tête pour fournir a chaque rider un pack de photos je trouve que ca permet au photographe d'être sur de pas venir pour des clopinettes, mais essayer de justifier un prix de 5€ PAR photo, faut arrêter!
puis mon propos c'était surtout que raon que je note a 18/20 sur des critères factuels ( qualité du ravito et du pack de goodies) est 6.51€ plus cher que belfort qui me sert d'étalon à 20/20...
donc clairement les 6.51€ non justifiés, ils pourraient nous louer un photographe avec
Des gens avec un petit appareil le long de la course il y en a souvent des tas, pas la peine de se tourner vers un photographe dont c'est le métier et qui doit remplir le réservoir de sa caisse pour venir vous shooter. Ce sera parfaitement gratuit, la photo sera brut sortie de l'appareil, peut-être un peu flou, sans profondeur et toute terne mais si tu t'en fous je vois pas où est le problème du coup.
Sérieusement, c'est tout un art de prendre LE cliché, au moment parfait, avec la bonne lumière, la bonne profondeur. Tu as raison, certaines personnes postes des photos retravaillées par groupes de 10 sur les courses, ils font juste de la photo, ils ne sont pas photographes. Je t'invite à aller jeter un oeil à la galerie d'antoine, je pense que tu comprendra tout de suite la différence ...
Sinon, en effet je suis d'accord, vu le prix exorbitant de certaines courses, le pack photos devrait être compris dans le prix de l'inscription, c'est notamment le cas pour la coupe AURA des Arcs, ou Scalpfotos est rémunéré par l'orga, et fait des photos bien plus belles que les types posés au bord de la piste qui shootent en mode sport ^^"
Après, pour les petites courses, c'est plus compliqué, j'ai organisé 2 ans de suite une petite course de DH, clairement avec 10E d'inscription, on ne pouvais pas rémunérer un photographe pro, déjà qu'on rentrait tout juste dans nos frais grâce aux bières de la buvette :p
puis sorti du coté technique et réglage, pour ne prendre que ceux du cet dont j'ai perdu le nom, on etait loin du "moment parfait" avec des déclenchements a des momens - justement- rendant la photo sans interet...j'en avait une de potable sur 5 proposées.on est loin du rendu pro
bref, je saisis très clairement la différence entre le photographe du dimanche et le pro dont c'est le métier,(en terme de matos aussi d'ailleurs) et je sais donc parfaitement comment se comporte le pro quand il doit faire 200 gusses a 30 secondes d'intervalle.
parce que c'est ca dont on parle ici, faire du chiffre en faisant deux ou trois photos de chacun des 200 gusses qui vont passer.
pas d'un photoshoot "haute qualité" avec un ou quelques riders pour un reportage ou autre ou la le pro peut faire du travail fignolé.
donc voila, sur un enduro, pour avoir une photo prise à la chaine avec un appareil photo réglé en A ou S au début de la série sans toucher à rien et un traitement par lots sur photoshop, clairement je suis pas prêt à mettre bezef.
surtout que les gars veulent pas refiler le raw d'origine pour que je fasse ma sauce dessus.
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Je te rejoins totalement sur l'idée de payer un peu plus pour avoir des photos car payer 1/4 du prix de l'inscription pour une photo ça fait mal...
Par contre je ne suis pas du même avis que toi pour Belfort. Perso' j'ai pas trop aimé.
Entre ceux qui remontent en camionette ou voiture c'est limite quand toi tu te fais "chier" à remonté en vélo, du ravitos en plein soleil, ou encore un balisage très lègers.
Petite information : la dernière liaison (la partie très très raide) n'était pas au programme mais malheureusement quelqu'un a dû modifier le sens de la flèche. (Logiquement on aurait dû remonté la spéciale 1).
j'ai pas de franc souvenirs de m'être "perdu" dans les spéciales de Belfort, en tout cas pas plus que le super tout droit que je me suis mis a Raon.
c'est con pour la liaison, mais d'un autre coté les 5/6 minutes passées dans la liaisons à pousser, c'est ça de moins de passer a attendre au départ de la SP et à refroidir.
ca reste deux enduro que j'aime bien, Raon pour le technique, Belfort pour le flow.
petit avantage pour Belfort pour les goodies, le ravito, et la speciale dans la citadelle qui reste super cool car inroulable en temps normal.
entierement d'accord avec vous pour le photos trop chere, à titre d'exemple à l'enduro des hautes vosges, t'as une photo offerte, certes que une, mais c'est déja ça. et pour la FFC qui interdit la videos, ne surtout pas oublié que la FFC c'est des vieux machins qui pensent que route et XC!!
Oui tu as raison l'attente était un peu longue sur la spé5 surtout quand tu es 450...mais d'un autre côté si tu as un problème mécanique ou autre ça te laisse le temps donc c'est un mal pour un bien
C'est une bonne initiative les photos mais à ce prix je pense pas que beaucoup de personne en achèterons surtout qu'ils y a d'autres photographes présent qui font de très belles photos.. pour les vidéos si tu regarde bien sûr YouTube il y a quelque GoPro...
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Le compte rendu est sympa ! Ca fait bizarre de voir un compte rendu d'un endroit ou je vais rouler régulièrement. J'y ai roulé la semaine d'avant et je vois bien la spéciale défoncé avec des trous en bas de toutes les marches. A la décharge du club le site est poncé toute la saison a tel point que je pense que cela va devenir un problème ....
Tu comprends aussi pourquoi je te demandais le niveau technique sur l'enduro de belfort
Si tu as prévu de faire d'autre compte rendu il y a l'amblève en belgique qui est vraiment bien et très engagé. Sur St Dié les spéciales sont bien également. En général tous les cannondale enduro tour sont vraiment bien et plutot engagé !
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