La dernière vidéo de Brandon Semenuk, de la série qui lui est consacrée Life behind bars, est en fait assez bouleversante. Ici, à la rédaction, elle nous a méchamment interpelés... Pourquoi ? Mais parce qu'elle vend du rêve à la pelle, qu'elle déclenche un sourire béat et donne franchement envie d'appeler les potes pour aller rouler.
La dernière vidéo de Brandon Semenuk, de la série qui lui est consacrée Life behind bars, est en fait assez bouleversante. Ici, à la rédaction, elle nous a méchamment interpelés... Pourquoi ? Mais parce qu'elle vend du rêve à la pelle, qu'elle déclenche un sourire béat et donne franchement envie d'appeler les potes pour aller rouler.
La dernière vidéo de Brandon Semenuk, de la série qui lui est consacrée Life behind bars, est en fait assez bouleversante. Ici, à la rédaction, elle nous a méchamment interpelés... Pourquoi ? Mais parce qu'elle vend du rêve à la pelle, qu'elle déclenche un sourire béat et donne franchement envie d'appeler les potes pour aller rouler. Et parce qu'elle nous parait avoir été tournée sur une autre planète, que ce style de vie nous est inaccessible, ce qui crispe un peu le sourire béat... Dans l'univers du VTT c'est clair : l'herbe est plus verte en face, de l'autre côté de l'atlantique. Mais avant de continuer à disserter, regardons l'objet du délit.
Il y a en fait - c'est plus une intuition qu'une étude scientifique hein ?! - une différence culturelle entre européens et américains sur l'approche du VTT. On pratique tous bien le même sport avec la même passion, aucun doute, et les riders du monde entier se comprennent sans difficulté dés lors qu'ils sont sur un vélo ou parle de vélo. Mais sur le plan de la communication et de l'image, force est de constater le gap. Quand les européens ont adopté la jam - version cool et pas trop déstabilisante de la compétition - les américains ont inventé le Coastal Crew... les 3 canadiens qui sont d'ailleurs présent dans la vidéo ci-dessus, est ce un hasard ?
La question que nous pose cette vidéo en réalité est simple : la scène européenne est elle suffisamment valorisée par les contests et l'image qui en découle ? N'a t'elle pas les moyens, et besoin, de sortir partiellement du schéma classique axé sur la compétition ?
Pas si simple apparemment quand on considère les échecs relatifs que furent des événements comme la Fat Wheels, qui peinèrent à trouver non pas leur public mais leurs partenaires. Ou l'existence de Crew qui n'ont pas grand chose à envier aux grands frères canadiens, sauf l'aura médiatique... On est tous d'accord pour associer bike et partage avec les potes, on le fait constamment week-end après week-end, mais cette association semble ne plus concerner le haut niveau, où règne le culte de la performance. Or ce culte a des limites qui sont vite atteintes : le bmx a une année-lumière d'avance sur le bagage de tricks, ou encore comment impressionner le grand public avec des jumps où le progrès est très pointu voire marginale ? C'est compliqué et à vrai dire peu "vendeur", voire ennuyeux.
Et pourtant, le monde de l'industrie et des médias européens reconnait bien plus, et valorise donc bien plus, la compétition et le haut niveau que les projets plus "diffus" de crew, trip, scène locale, etc. C'est pourtant là qu'est le rêve, la vidéo de Semenuk est là pour le prouver, et le rêve fait vendre. Si si !
Bref, ce bout de texte (on ne peut pas appeler ça décemment un article) est une réaction à chaud à ce magnifique 1er épisode de la série Life behind bars. Et vous, qu'en pensez vous ?
28 Commentaires
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Il n'y a pas que ça,comme vous l'avez dit, ils n'ont pas la même approche du vélo que nous,je pense aux spots nombreux et magnifiques qu'ils ont et qui ont l'air légal (contrairement à beaucoup de nos spots), les autorités ne réagissent pas de la même façon que chez nous,quand nous on shape un spot ,on "détruit la nature",peut-être que chez eux non.
Pour finir je pense
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ca résume parfaitement l'état d'esprit EU..se prendre trop au sérieux. Ya qu'a voir le FWT, ca devient plus un contest d'ego que de freeride..
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Le mot de freemel pour un ride meilleur
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( pour la fat wheels j'avais beaucoup d’espoir qu'on la refasse l'année prochaine, mais il fallait que ca évolue correctement cette saison, c'est pas le cas... pire que ca j'ai l'impression que ca régresse... les pouvoirs publiques sont une bande d'incapable, pas mal d'emplois fictifs au sivom...
petite guerre de clochers entre villar d'arene ( la commune voisine) et la grave : le maire de villar est au conseil général et ne veut pas payer pour les trails coté la grave :=) il y avait un beau projet de développement global du bike sur le canton ... maintenant s'est splité en 4 ... et il y a de grande chance que rien n'aboutisse... je referme la parenthèse mais j'en ai gros sur la patate... des jours passé a repérer des nouvelles lignes, faire les tracés gps dans les pierriers, puis faire les dossiers et les cartes, les réunions... maintenant j'ai juste envie de shaper, rouler avec mes es potes et si on se le garde pour nous et bien c'est peut etre mieux...)
quand au sujet abordé les crews, les médias, les videos c'est tout a fait vrai....
il n'y a pas une boite de prod de film de bike qui possède une red one ou une epic en europe: ca fait pas tout mais c'est révélateur...
je sais même pas si il y a une vraie boite de prod de video de bike en Europe. mais le problème c'est peut etre l'europe, avec des distributeurs dans chaque pays...
et pour parler de la photo, ca fait combien de temps qu'on a pas vu une photo de S. lorence, J. manley ou S. markewitz
dans un mag francais...
il me semble qu'on peut facilement faire un parallèle avec le ski : on a des super riders par ici ( qui gagnent le freeride word tour par exemple) mais les marques préfère investir sur les rider us et canadien...)
en espèrant que le crankworx amène un souffle nouveau
keep riding!
g
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Si on prend les lyonnais ils ont aussi un sacré spot apparemment.
Le plus important et qu'il faudrait réussir à importer en Europe, c'est la mentalité.
Les Canadiens sont des vrais trail builders, ils ont ça dans le sang. Ils ont 10 ans d'avance sur la façon de tracer leur trails, qu'il soit "xc" (en fait de l'enduro chez nous), ou plus typé DH/Freeride.
Ils ne mettent pas les mêmes moyens humains et financiers pour faire à la fois des trails cachés et des trails officiels...
Quand en France on se satisfait d'une zone NorthShore mal faite, dangereuse en station, les Canadiens plannifient leur saison d'été, développent un vrai réseau de trails variés, adaptés à tous les utilisateurs, du débutant au pro....et ils pensent à l'entretien que ce soit dans la façon de tracer comme dans l'entretien durant la saison....
Je me suis mis les plus gros vols de ma vie au Canada, en sécurité...un pied énorme. Y aller, c'est comprendre ce que doit être le Mountain Bike.
Et sur les spots persos, c'est un peu la même chose. Ils sont plus nombreux à bosser et voient les choses plus en grand.
En France et en Europe plus généralement, on a des bons spots qui sont souvent cachés, mais il n'y a pas la même densité de chemins.
Un canadien ça s'implique, ça participe à des journées de creuse, la plupart des français sont de simples utilisateurs, et c'est encore pire avec les Bike Park puisqu'il suffit de payer pour profiter !
Pourtant, il y a du boulot, et quand on trace nos chemins, on ne les montre pas, on se les garde pour nous car une fois que c'est connu, personne ne vient aider à l'entretien.
C'est plus la mentalité Canadienne et leurs trails qui me font rêver, plutôt que les résultats d'un contest qui m'intéressent mais ne me font pas rêver.
En gros, faut s'impliquer, se regrouper, faire les choses avec passion....quand on ride ses propres trails, c'est une énorme récompense.
Et puis le processus de création est génial, on crée quelque chose, on devient acteur et pas seulement consommateur !
Nico, apprenti Canadien dans l'âme
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2) ensuite il y a un problème de culture, en France tu creuses des spots plus ou moins officiels et la plupart du temps l'ONF rase tout et il ne te reste qu'a payer pour rider en station
En fait c'est le problème général des sports nature, ça fait chier les autorités car ça rapporte pas (ou peu) de fric.
3) de plus en France on a le culte de la compétition, donc les sports alternatifs avec une contre culture (surf skate bmx) sont toujours vus comme des sous-produits, des trucs de hippies défoncés et chomeurs
4) enfin le niveau des riders n'est pas comparable car en BC les gars essaient d'envoyer du gros avant de faire des compètes et se prennent pas pour des champions dès qu'ils passent un tabletop
....
mais ce n'est que mon humble avis ;o)
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Le MTB sauce Coastal crew/Sunshine Coast/Berecloth ... a été inventé par les Nord-Américains. C'est normal que cette pratique soit parfaitement adapté à leur environnement donc. Dommage pour nous Européens... (pour ceux qui adorent cette vision du bike bien sûr).
En Europe la plupart de riders pensent "difficulté", "effort" et pas plaisir. Quant au non-riders... là c'est l'incompréhension totale au point de passer pour des fous ou des destructeurs.
Aussi, les Nord-américains mettent beaucoup plus d’énergie et de moyens dans leurs réalisations, dans la confection des trails que de la communication autour du ride (vidéos, photos...).
Enfin, pour faire passer le gap entre la vision du MTB ici et là-bas, morceaux choisis:
-A l'aéroport de Vancouver, sur le carrousel avec toutes les brochures touristiques, il y en une en papier bien épais dédiée au MTB en BC, avec tous les bikes-parks, les destinations qui vont biens et tous les arguments pour te faire comprendre que la province de BC est le meilleur endroit sur terre pour faire du bike (au cas ou...).
- La province a une politique de développement du MTB comme vecteur de croissance touristique!
- Beaucoup de municipalités ont réalisé une étude qui aboutie à une politique de développement du MTB (100 pages consultable sur internet par exemple pour Kelowna, Squamish...).
- Existence d'une norme au niveau de la province pour les bikes-parks: Pour que ceux-ci soient "safe" et permettent une progression des riders optimums.
- De toute façon, il y a 20 ans les gars roulaient déjà en "XC" sur des norths shore... une autre façon d'appréhender le ride non?
Quant à la création de trails et de stunts, le rapport à la responsabilité n'est pas le même ici que là-bas. Et ça, on aura beau bouger des montagne, ça ne changera pas à mon humble avis (question de culture)... et c'est là une épine majeure!
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Mais les riders (et donc les consommateurs) ont, eux aussi, leur part de responsabilité...
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Moi je trouve qu'on idolatre trop le Canada. Vers chez moi il y a plein de spots terribles aussi. Là ou ils ont une longueur d'avance c'est en Bike Park, là c'est incontestable. Le reste je ne nie pas qu'il sont surement devant nous aussi, mais je trouve qu'on en fait trop.
De même pour la vidéo, personnellement je n'ai pas spécialement kiffé. Je préfère largement un bon Fastfocus à ça (oui, oui, c'est francais).
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Mais vraiment des associations , des confédérations sont nécessaires , en BC tu viens pas shaper comme ça du tac au tac !
Il faut développé notre sport pour avancé , faut pas ce leurré !
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Combien rêvent d'aller à Whisler? Combien à Vancouvert Island? Les premiers s'offrent un super voyage dans un camp de vacances pour adultes relativement aisés (pas de polémique, il ne s'agit pas d'un reproche!!!). Les seconds sont plus aventureux et goûtent à l'essence même du MTB made in Canada.
Deux modes de consommation qui s'opposent, un mode "saisonnier" et un mode "de vie". Ou encore un mode "contest" et un mode "lifestyle". L'humain préfère souvent "disposer" que "créer" or, notre activité est, pour certains, une part non négligeable de notre quotidien.
Les boites nord américaines communiquent sur ces deux modes de consommer du MTB afin de toucher tout le monde. Pourquoi? Principalement car les riders suivent le business de prêt et achètent chez des marques qui soutiennent leur vision du MTB, et boudent celles qui ne jouent pas le jeu. Nous sommes loin, en France, de cet état d'esprit.
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Vous trouvez la pire des videos pour illustre votre propo.
Vous nous montrez des pro-riders qui sont largement paye par leur sponsors et ensuite vous nous parlez des riders amateurs...
Le style de vie de Brandon Semenuk est totalement deconnecte de la realite et cette video en est le meilleur exemple.
Il a meme un stagiaire qui construit les trails pour lui.
Autant le fond de l'article est interressant, autant vous vous y prenez extremement mal pour l'illustrer.
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j'ai meme pas encore regardé la vidéo, j'avais vu le teaser, mais quand j'ai vus les commentaires, c'est cool toutes ces réactions, maintenant faut que ca parte de nous , a nous de faire les choses !! et y'a du potentiel en plus parmis nous !! Oo
bon maintenant je vais matter ça !!
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Le problème que l'on a et je suis d'accord, c'est au niveau des autorisations pour les spots, sur ce point l’Amérique du nord a peut-être de l'avance sur nous, car chez nous c'est de plus en plus dur de conserver un spot intact (encore faut-il déjà l'avoir eu). Mais sur ce point, je pense qu'on ne peut pas grand chose, les mentalités sont ce qu'elles sont et ce n'est pas nous qui allons y changer quelque-chose, enfin on peut rêver !
Sur ce, je finirais par les paroles d'un homme sage : don't make excuses, get outside and RIDE ! R.S.
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Donc je ne vais pas répéter. A lire attentivement.
J'ajouterai que nous roulons sur des sentiers piétons parfois millénaires, que la densité de la population en France est très forte et que nous sommes un vieux pays avec des vieilles mentalités.
Au Canada, les trails et les spots sortent de nulle part; ils sont fais par et pour le vélo, il y a moins de monde pour te les briser (les spots et les couilles), c'est un jeune pays.
La Colombie Britannique fait depuis 8 ans du MTB et de sa culture loisir-plaisir-liberté un vecteur de dévellopement économique, social, de santé et touristique.
D'où des vidéos où l'envie et le plaisir débordent.
En France, tu n'existes pas, tu n'as pas la reconnaissance det on prochain, si tu ne fais pas de compétition, si tu n'es pas dans le dur, si tu n'as pas de sponsor, si tu n'es pas co-fac et si il n'y a pas de rubalises affreuses pour te border comme un lobotomisé.
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illustrons, la vision des autorités canadiennes ainsi que l'implication des trails builders au Canada.
pinkbike.com
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la mentalité des autorités et l'implication des builders est la même que dans la video
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Je fais partis des "lassés" des competitions, alors que j'habite a 35min je suis juste allé voir la finale pour boire une bull cranberry avec les potes
Et a part ça je ne participe jamais, et me deplace pour regarder que tres rarement, parce que je prefere l'ambiance a la cool que les compets.
Non mais les videos vendent du reve, tous les nwd c'etait quand meme quelque chose
Mais il y a toujours tres peu de français la dedans c'est vrai, et tres peu d'europeens en genral, comme si on s'etait eloigné du vrai sens du ride, pour le fun et les binouses entre potes, l'ambiance road trip qu'on retrouve dans certaines vid'...
enfin je me tais et je matte!!!
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Chez nous les mecs qui ont des billes préfèrent les mettre sur des "projet de développement durable", des "actions éco-citoyennes" ou encore des associations de défense des consommateurs ou du patrimoine. Il y a des niches fiscales pour le financement de ces associations à objet ridicule et inutile ! En 1992 (sous un président de gauche) les niches fiscales du sport ont été supprimés par une loi...
De plus les décideurs ne se sentent pas forcément concerné par le sport car il y a une culture anti-sportive majoritaire en France (contrairement au Canada ou à l'Espagne). Et donc ces gens n'ont jamais fait de sport en dehors des cours d'EPS.
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Et je ne suis pas inquiet pour les décideurs qui ne sentent pas concerné par le sport quand il s'agit de faire du loobying auprès des élus pour un golf ou un centre équestre avec l'argent public.
Pas besoin d'être sport ou sportif, fric ou défiscalisé pour aimer tracer, shapper, rider, faire du vélo, sans contraintes, sans obligation de performance et avec des potes.
Au Canada comme en France.
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