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Ce weekend. L'autre bout de la planète. Les meilleurs riders Enduro. Une première étape dantesque!
La saison 2017 de l'enduro mondial a donc officiellement attaqué ce weekend avec la première étape de l'EWS à Rotorua.
Un immense bravo à Cécile Ravanel qui l'emporte très loin devant toutes ses concurrents avec un "quasi" sans faute de 6 spéciales remportées sur 7. Elle colle plus de 3minutes à ses deux concurrentes Ines Thoma et Anita Gehrig.
L'autre française en forme en 2016, Isabeau Courdurier se voit malheureusement contrainte à l'abandon après 5 spéciales. Pas entièrement remise d'une petite maladie en début de semaine, elle n'a pas pu aller au bout de cette course très physique. On te souhaite un bon retour sur le podium en Tasmanie !
Que dire!
Domination des "locaux" avec les deux frères Masters qui ont longtemps bataillé pour la victoire et si Eddy n'avait pas perdu 20 secondes sur son frère en spéciale 6 il aurait bien vu l'emporter (voir en bas de page la vidéo d'Eddy sur sa préparation pour l'Enduro - attention c'est du sérieux). Des spéciales remportées par 4 hommes: 2 pour Ed, 2 pour Adrien Dailly, 2 pour Sam Hill et 1 pour Richie Rude.
Mention spéciale pour Adrien qui en première année de senior vient donc se classer à une excellente 7ème place et s'il n'avait pas eu de soucis dans la 3ème spéciale il aurait pu facilement être sur le podium.
Avec des "si" on refait la course et ça semble bien être le cas de celle-ci: De très nombreux pilotes ont au moins une spéciale "foirée" pour cause de chutes à répétitions ou de soucis mécaniques. Aucun rider n'a été capable de régularité pour espérer atteindre le podium et l'ambiance sur place devait être assez irréelle tant le tableau général a changé de mains au cours de la journée. On vous laisse contempler cette partie du classement et on continue notre analyse plus bas. Pour les résultats complets c'est par ici.
La majorité des prétendants au titre ( sauf Sam Hill ) ont donc bien foiré leur première étape. De nombreuses chutes et des conditions de piste plutôt dantesques ont rendu la tâche très difficile pour les meilleurs qui s'élancent en derniers. Les frères Masters et Matt Walker ont bénéficié d'une heure d'avance sur les conditions météo défavorables du début de matinée et ont donc pu parcourir des pistes moins abimées et moins imbibées d'eau que pour les tops pilotes. Cela a peut être joué en leur faveur. Ou alors est-ce le fait que les Kiwis ont surement du limer les pistes pendant tout l'été néo-zélandais? On pense que ça vaut le coup de relancer le débat car même si les trois gaillards sont de sacré pilotes et qu'ils s'entrainent beaucoup en hors saison (malgré le fait qu'ils essaient de passer pour des mecs détendus), les voir chiper la place à TOUS les meilleurs pilotes de la discipline est quand même assez surprenant. Wyn Masters s'était classé 3ème sur ces mêmes terres en 2015 prouvant que le terrain lui convenait bien et une belle rage de vaincre l'a visiblement animé tout le weekend cette année, mais on ne peut s'empêcher de penser au fait que 3 descendeurs, "locaux" et ne faisant pas partie des mieux entrainés (voir notre article sur le style de vie d'Eddy et Matt) puissent coiffer tous les meilleurs mondiaux comme ça. Où alors est-ce là la beauté de l'enduro?
Bon on ne va pas parler de la possibilité de reconnaissances sur toutes les spéciales des EWS... si?
Dites-nous ce que vous pensez ces résultats surprenants dans les commentaires de l'article.
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