Test Giro DISCIPLE MIPS 2018

3 tests Giro DISCIPLE MIPS.

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Note moyenne : 7,7/10
rafafouel
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Un look unique, mais un confort en option

Avis sélectionné
Profil du testeur : 20 ans | 1,69m | 55kg | Expert
Acheté : 180€ en ligne
Conditions du test : Toutes conditions météo, pendant 3 mois, en Freeride et DH.

Points forts

Look, prix, Sécurité

Points faibles

Confort global, peinture fragile

Après avoir flingué mon casque Bell Transfer, Il a bien fallu le remplacer. J’ai épluché les tests et comparatifs, c’est le Giro Disciple Mips Noir Mat qui l’a emporté, principalement pour son look et son prix plutôt abordable.

Le modèle Disciple de chez Giro est l’évolution du Cipher, avec la technologie Mips en plus (je reviens dessus après promis). Il est destiné aux pratiques engagées telles que le freeride, la DH et le BMX. Je pense que pour de l’enduro, il vaut mieux se tourner vers un modèle plus aéré.

Déballage :

On retrouve sous la visière un système de fixation de caméra, pour caméras Gopro et Contour. Un chemin de câble ainsi que des pochettes au niveau des oreilles sont prévus pour le système audio Tuneups (vendu séparément bien sûr).

Ce casque est doté de 9 ouvertures d’aérations, sa visière est bien sur amovible, et est super souple (voir photo), en cas de crash elle se déformera avant de casser si besoin. La mentonnière est ultra rigide, en comparant à mon ancien Bell (Test ICI), ou au nouveau Oneal Sonus 2018 (Test à venir), on se sent vraiment en sécurité. Les mousses sont détachables et lavables, et un système d’urgence est prévu au niveau des joues, avec des mousses tenant par un tout petit scratch, pour enlever le casque sans forcer en cas de grosse cartouche. Le système de fermeture est la classique (mais fiable) boucle Double D.

Visuellement, au déballage, on a une œuvre d’art entre les mains !!! Giro a très bien joué sur ce full noir, en variant le mat et le brillant !

Après passage sur la balance de ma cuisine, je peux affirmer qu’il pèse 1092g en taille S.


En pratique !

Comme d’habitude, j’ai orienté mon achat sur une taille S, et bien cela taille relativement petit, principalement au niveau des joues. Heureusement, les mousses se sont tassées petit à petit, et aujourd’hui je n’ai presque plus la mâchoire comprimée, d’ici cet été, quand je n’aurai plus le bras dans le plâtre, il taillera nickel ! Par conséquent, le maintient est top, et le casque ne flotte pas sur les récep’ bien violentes.

Ce Giro Disciple manque d’aérations, il fait très chaud la dessous ! Pour de la DH c’est pas (trop) gênant, à voir cet été, mais pour de l’enduro, ca le fait pas du tout !! Certainement pour ca que le Giro SwitchBlade a été développé … Par contre entre sa mentonnière très rigide et son gros volume, on se sent bien en sécurité pour envoyer du gros!

Le système de fixation intégré pour caméras est vraiment top, super simple d’installation (juste à le clipser sous la visière), et en plus pour les gopro, une petite mousse est la pour amortir légèrement les vibrations !

J’utilise principalement des masques 100% Racecraft, l’ouverture est parfaite, le masque, bien qu’assez large, repose bien sur mon visage. Le champ de vision est top !

La peinture est très jolie, mais ce mat est cependant assez fragile … Dommage, même s’il est magnifique, il est fait pour rouler, et les rayures arrivent très vite. J’aime beaucoup sa forme très arrondie, ca change des casques très racés aux angles bien vifs.

Il y a un coup de main à prendre pour l’enfiler, au début on a tendance à s’arracher les oreilles. En terme de confort général (comprendre chaleur, + confort de la tête), je suis assez déçu, il manque de mousses bien molles à l’intérieur, et on a vite chaud, les Bell Transfer et Oneal Sonus sont au dessus, et largement !

Ce casque étant le plus haut de gamme de chez Giro, je m’attendais a avoir une superbe housse de transport comme chez 100% et TLD, mais kedal, je dois me contenter d’un sac gris en tissus classique.


Le MIPS, késako ?

Le système Mips (pour Multi-directional Protection System) est une technologie de sécurité de plus en plus répandue sur les casques de vélo, toutes disciplines confondues. Les casques Mips se caractérisent par l’ajout d’une couche intermédiaire, entre la tête et la coque extérieure, dont le mouvement est légèrement indépendant de cette dernière.

La coque et la doublure interne sont ainsi liées par des attaches souples en élastomère : sur un choc, la coque glisse sur la couche Mips pour limiter la transmission des forces vers la boîte crânienne et prévenir les risques de commotion cérébrale. Efficaces sur les chocs radiaux, les casques Mips sont surtout utiles sur les chocs obliques.

La technologie MIPS n’influe que très peu sur le poids du casque (25 à 45 grammes) et sur son volume. De plus, elle n’empêche en aucun cas la bonne ventilation du casque, autant d’éléments qui lui permettent de passer presque inaperçue.


Pour conclure

Honnêtement, je suis actuellement bien emmerdé derrière mon clavier, je n’arrive pas à déterminer si ce bilan est positif ou négatif …

En soit, il y a de l’idée de la part de Giro en proposant un casque magnifique, avec un look original, des détails techniques intéressants (la fixation intégrée par exemple), avec un poids plutôt raisonnable, mais le confort et la ventilation manquent cruellement pour obtenir le casque parfait, il va falloir retravailler ce point noir chez Giro !

Pour qui ?

Les rideurs DH et Freeride qui souhaitent avoir un gros style, sans lacher 500E dans un casque doté de la même technologie de sécurité, mais qui serait peut être plus confortable.
7/10
Confort
Aération
Taillant
Qualité de la peinture
Rigidité mentonnière (intégral uniquement)
Solidité visière
Facilité à l'enfiler
Emplacement caméra embarquée
Rapport qualité/prix

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