razgriz65 disait:
j'ai tendance a rendre aux gens ce qu ils me donnent, avec les interets... je suis très gentil avec les gens aimables, je peux poireauter 5mn a un passage pieton pour laisser passer des vieux, ou aider a changer un pneu sur le bord d'une route, mais par contre une personne vindicative qui nous pourrit X soirées entres potes a plomber l'ambiance avec ses discours chiants et bardés de non sens, ben elle prend la grêle, et bon débarras !
pour le reste de ton message, faudrait que je retrouve la vidéo ou le texte, des chercheurs s entaient amusés a programmer des programmes (ca se tient) pour voir quelle est la meilleure réponse a donner a tel ou tel comportement: en gros un espece de risk (le jeu de societe) ou en gros t avais des robots câblés "agressif", d'autres " coopératifs", etc... eh ben il me semble que ceux qui sortaient vainqueurs c est ceux qui -justement- avaient la stratégie de répondre a une action, par une action semblable avec une plus grande amplitude: t es gentil, je le suis encore plus, t es méchant, je le suis encore plus.
c est con a dire mais certaines choses ou comportements méritent d'etre traités avec fermeté, sinon on s'en sort plus !
Il y a quand même un paramètre qui me semble non négligeable à prendre en compte: l'humain.
Et à mon sens, c'est d'ailleurs une des principales raisons du merdier actuel. De plus il faut bien distinguer empathie et bonne conscience. Se donner bonne conscience est un acte duquel on retire un bénéfice immédiat, et qui, même visuellement, bénéfice à chaque partie par de la joie, ou du moins une amélioration de son émotion ou de son sentiment immédiat. L'empathie s'applique elle a tout moment, et pas seulement pour aider la mamie à traverser, mais aussi en cas de conflit. C'est facile de se donner bonne conscience en aidant quelqu'un dans le besoin (et on le fait déjà trop peu), mais ça l'est beaucoup moins de se remettre en question dans son approche de la compréhension de l'autre quel que soit le contexte, bon ou mauvais, favorable ou défavorable, ...
Ceci étant dit, j'en reviens aux robots. Je ne nie pas qu'il y ai sûrement des résultats très intéressant à en tirer, mais de là à l'appliquer et à en tirer une conclusion pour l'humain je suis beaucoup plus dubitatif. Premier point, aussi incroyablement bien programmés soient-ils, où se trouve la part colossale des émotions, de la conscience, et même de l'inconscience ? Comment peut-on tirer une conclusion en ignorant des paramètres d'une importance aussi cruciale ?
On peut juste conclure qu'un robot peut en asservir un autre en s'imposant à l'autre. Ok.
Admettons que les robots soient maintenant des humains. Ok, admettons que celui qui parle le plus fort gagne, ce qui est effectivement souvent le cas malheureusement vu qu'on est incapable de se sortir les doigts pour se remettre en question vu que ça fait mal à l'ego. Déjà ça sous entend de s'imposer par tous les moyens pour que l'autre accepte une idée quelle qu'elle soit, et on voit où ça nous mène aujourd'hui, car c'est ce qu'il se passe à peu près partout, il n'y a que la forme qui change. Mais admettons.
Ce qui me pose un réel problème, c'est à quel moment on se pose la question de l'impact sur le perdant..?? Et bien on ne se la pose pas. Quand bien même le "perdant" serait triste, apeuré, déprimé, meurtri, haineux, à l'issue de ce conflit, on s'en tape. Ce qui compte, c'est notre petite personne, ce qui compte c'est d'être le "gagnant". Le gagnant a gagner et c'est le plus important, le perdant est un "looser" et il est effacé. C'est typiquement ce qu'il se passe aujourd'hui partout, on se fout de l'impact que nous pouvons avoir sur les autres par nos mots, nos actes ou autre.
Mais allons-y, philosophons, qu'est ce qu'un gagnant et qu'est ce qu'un perdant? Un perdant n'est-il pas perdant parce que nous voulons qu'il en soit ainsi?
Est-ce qu'il est si difficile de se demander 2s quel sera, ou quel a été, l'impact de nos actes? Serions nous plus "faibles" si nous le faisions? Serions nous des "bisounours" ou simplement des humains conscient que les autres humains ont eux aussi des émotions, une conscience, ...? Et je ne parle même pas de l'appliquer au Vivant dans son ensemble (faune, flore, ...)...
Et de manière plus terre à terre, qu'est ce qui nous empêche de le faire? Et les résultats seraient-ils si négatifs?
Pour ce qui est de "qu'est ce qu'il faudrait mettre en place", je n'ai aucunement les connaissances pour me lancer dans des hypothèses foireuses, surtout qu'il me paraît extrêmement difficile, voir impossible, d'arriver à prendre en compte absolument tous les paramètres sans avoir un bagage technique à peine atteignable. Du moins à l'échelle nationale et plus... Je passe la main la dessus !
Message modifié 1 fois. Dernière modification par LabInk38, 01/03/2020
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