Pour des régions comme la Sarthe, un trail passera partout sans soucis.
Dans l'absolue, tu peux descendre en montagne en XC, les épreuves de XCO en sont la preuve, plus ça va plus c'est cassant et avec du D-.
La question c'est avec quel plaisir, a quelle vitesse, comment et avec quelles conséquences sur le matériel.
La pratique du vtt finalement ça va de la ballade du dimanche sur voie verte ou allées forestières avec les enfants, au XC où là c'est que du physique : on évite les difficultés technique en descente mais on s'en met plein les mollets, au Trail où là on commence à s'amuser avec le relief, chercher les traces sympas et le pilotage.
En passant par le All Mountain où là c'est du Trail mais avec un terrain montagneux donc des ascensions plus longues, plus de D- d'une traite, des difficultés techniques plus importante (inhérentes au terrain) et toujours du plaisir à piloter à l'enduro où là c'est descendre partout à fond sur des "spéciales" plus ou moins très techniques qui peuvent aussi grimper ou avoir des parties plates, donc un mélange entre gros engagement et physique.
Pour finir tu as la DH race et freeride où là on pédale plus du tout ou presque, on remonte via des télécabines ou des shuttle et le but c'est soit de descendre le plus vite possible dans des terrains extrêmement techniques, soit de sauter le plus et le mieux possible tout un tas de modules.
Pour le matériel, plus on monte d'une pratique à l'autre, plus il est costaud et fait pour encaisser (et aussi capable de franchir). Plus aussi il a de contraintes liées au pédalage et souvent aussi plus le prix augmente.
Ceci étant, pour profiter au plus de son vélo, c'est bien de cibler sa pratique. Choisir un truc trop gros pour ce qu'on en fait c'est source de frustration (moins dynamique, plus lourd, plus energivore, on se fait doser systématiquement par les copains), mais sous-estimer ses besoins l'est aussi (casse, plus de difficultés à passer des obstacles, plus difficile d'engager ect.).
Le Grand Canyon à partir du 7 sont des vélos de trail, donc la position est faite pour être relativement confortable, la géometrie pour permettre de trouver du plaisir à descendre mais il sera pas fait pour "attaquer" dans le cassant ni pour sauter.
Par contre, pour des rando où on taquine un peu les sentiers a bon rythme et on prends du plaisir à piloter c'est parfait.
Typiquement fait pour rouler dans des régions plates et vallonées, histoire de conserver des capacités de pédalage quand même. Donc pour la Sarthe ça me semble pas mal.
Le Lapierre lui est plus un vélo typé XC. Angle de direction fermé, position plus en avant pour favoriser le pédalage en force, potence plus longue, cintre plat, un débattement de 100mm.
Bref, un bon rouleur, mais pas forcement une machine à plaisir.
Etrangement, des vélos de trails avec une géométrie entre deux, dans les 120mm de débattement il y'en a pas beaucoup. Tu as le CUBE Reaction TM dans la même veine mais j'en connais pas beaucoup d'autres en semi rigide.
Après tu as aussi le Kona Honzo, Cragger, le Lauffey ou encore le Dartmoor Primal 29, là c'est considéré comme "endurigides" mais c'est un peu à cheval, à ranger dans la catégorie AM ou trail bodybuildé en fonction de son humeur, car finalement les géométries et les équipements vont grever quand même plus le rendement que les deux autres mais permettre aussi plus de capacités en descente.
Et pour finir dans les semi rigide, tu trouves les endurigides, donc conçus pour être de pur playbike, pour sauter ou rouler un peu plus fort sans suspension derrière et là il y'en a pas mal, Canyon Stoic, Commencal Meta HT, Ragley mmmbop, tous les aciers comme le Shan, les Ragley, les Bardino, les Pole, les Honzo ESD pour ne citer qu'eux.
Tu l'auras compris, c'est une fine histoire de compromis entre géometrie et equipement qui font qu'un vélo tire plus ou moins dans une catégorie.
Et là, on parle que des semi rigide, mais le marché du VTT s'articule principalement autours des tout suspendus pour les pratiques du trail au DH...
inscrit le 20/04/21
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