Ce sujet va peut-etre valloir des railleries et des débats, mais voilà je viens de lire un article sur Rue89 qui parle d'un truc que j'ai souvent ressenti et que j'ai souvent décrit à des gens qui ne font pas de vélo, mais rarement voir jamais avec des riders, qui pour moi ne reflechissent pas forcément. Ce "truc" serait un état second, "que les psychologues appellent « la zone », « le flux » ou « le flow »" qui intervient en sport (dans notre cas) "Des mots mystérieux pour définir un Graal sportif." avant d'en parler, lisez ca : rue89.com et pour les feignasses, voici quelques extraits qui vous donneront peut-erte envie d'aller plus loin :
« Ce n'est pas un état dans lequel on se met, c'est un état qu'on trouve. Et si vous prenez conscience que vous êtes en train d'accomplir quelque chose d'extraordinaire, vous vous déconcentrez, et vous sortez donc de “la zone.” »
Il y a 3 témoignages, mais laissez moi vous parler des miens, pour voir si vous voyez de quoi je parle. Une des fois les plus impressionnante pour moi a été un jour, sur une grosse sortie, je ne sais pas si c'était le manque d'eau ou d'avoir mal géré mon souffle, je me suis retrouvé avec une de ces crampes indescriptibles, qui vous prennent quelque part entre le coeur et les poumons. Un truc horrible qui vous met à terre, car vous ne pouvez plus prendre de grande inspiration (ce qui ferait gonfler votre cage thoracique et donnerait la sensation de se rentrer une pointe dans le coeur). J'étais à l'agonie, et on était en train de faire une section toute petite, et y'en a un qui lance un défi : course sur la section en question. Je me suis mis sur le vélo, tant bien que mal, start, je suis parti comme une fusée, ai réalisé le run parfait, en posant plusieurs mètres à mes potes, et arrivé en bas je me suis écroulé de douleur. Douleur qui avait comme par hasard disparu lors du run, alors que j'ai du respirer avec une force bien supérieure... du coup personne ne m'a cru Je passe les nombreuses fois où j'ai eu des genre de petites entorses (souvent la cheville pour moi) qui disparaissent le temps d'un run pour revenir juste après... J'ai aussi l'exemple d'un pote qui chute sur sa descente favorite, se fait mal, repart dans le speed, à fond, fait quelques centaines de metres de dénivelé, saute 2 gaps conséquents (genre 2m de haut). Arrivé en bas, fracture du poignet... y'a rien là ? Berrecloth avait fait pareil sur un contest à Whistler je crois... truc de fou non ? Et enfin, le dernier exemple, est quand je dois me concentrer à 100% pour réaliser un saut un peu plus difficile que la moyenne, et que celui ci passe parfaitement, en général j'urle un bon coup à la recep quand je vois que c'est passé super facile. (Ce qui fait flipper certains...) Voyez vous de quoi je veux parler ? Ressentez vous ce genre de choses, comme le virage, le geste parfait, quand il est accompli dans la grande concentration, qui vous met dans tous vos états ? Le fait que des psychologues en parlent sur un site de presse me permet d'en parler. Avant j'appelais ça juste des montées d'adrénaline, mais visiblement il y a autre chose. Est ce que des sportif accomplis, ou des étudiant/enseignants sportifs ont déjà entendu parler de ces choses là en cours ?« Ce qui est intéressant, c'est qu'à la base, il travaillait sur la question du bonheur. Que font les gens quand ils sont heureux ? Il s'est rendu compte qu'ils n'étaient généralement pas au bord d'une piscine un cocktail à la main, mais bien en train d'effectuer une activité, que ce soit de la musique ou du sport. »
inscrit le 06/04/09
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