Qu’est ce que le Radon Epic Enduro ?
Le Radon Epic Enduro est une course VTT Enduro organisée chaque année par Vélo-Caroux dans
l’Hérault (34). La course en est maintenant à sa 6ème édition et se définie comme une des courses les
plus dures qui existe. En effet, le parcours est hors norme vu qu’il représente 3 à 4 enduro classique :
4800 de dénivelé positif / négatif pour 120km, découpé en 3 boucles d’environ 40km pour 1600 de
dénivelé, à réaliser en autonomie (donc pas de ravitaillement ou de passage à la voiture durant une
boucle) sur une seule journée.
Le départ est effectuée en 2 vagues (4h30 et 5h du matin) pour éviter l’attente au départ des spéciales,
et les premières sont à rouler à la frontale. Des portes horaires sont présentes sur tout le parcours pour
éliminer les participants hors-délais. L’épreuve est proposée en Solo, Solo VTTAE, Relais (3 équipiers qui
font chacun une boucle), Relais VTT et Kid’Epic (avec des parcours raccourcis pour les minimes / cadets
/ juniors)
La préparation
Initialement, je devais réaliser cette course en temps que fermeur (ie passer après le passage des
coureurs pour m’assurer que personne ne soit perdu en route). En janvier, je me suis décidé à le faire en
relais, comme pour l’édition 2018, avec des amis. Cependant, rouler en relais implique de ne pas se voir
de la journée sauf lors du passage du relais, donc nous avons décidé mi-mars de le faire en solo pour
rouler ensemble. L’objectif fixé a été de finir, pas de rouler pour faire un scratch.
Du coup je n’ai pas fait de préparation spécifique en dehors de mon roulage habituel, car un mois avant,
c’est trop tard pour faire du foncier ou autre. Elle s’est composée essentiellement d’une sortie de 1800 de
d+ pour 40/50km sur les traces de l’Epic le samedi matin (histoire de rouler au soleil), puis d’un après-
midi à peaufiner les traces et à ouvrir les spéciales pour la coupe de France / l’Epic avec Velo-Caroux, et
enfin un petit roulage de 1200 de d+ / 30km le dimanche matin pour faire tourner les jambes.
J -1
J’arrive à Olargues le samedi après-midi, je vais chercher ma plaque, je tape des high-five à tous les amis
du club, et les amis riders qui vont participer à la course. J’avais initialement prévu de dormir dans la
voiture, mais des amis m’ont proposé de venir au gîte à 5km du paddock, donc j’ai pu dormir dans un
vrai lit, merci à vous !
D-Day, le jour des hostilités
Réveil 2h50
Arrivée sur le paddock 3h20
Petit déjeuner dans la foulée
Mise à grille à 4h
Et top départ à 4h30
La boucle 1
Elle est composée de 3 spéciales : La Spanninga (inédit 2019), les crêtes XL, la Mienne.
Le départ est donné, je commence à monter, je largue tous mes potes dans la première ascension (55min
pour faire environ 9km / 650 de d+). Je m’élance pour la spé 1, il est 5h30, il fait nuit, il pleut, je suis
en tshirt, tout va pour le mieux, conditions de roulage habituelles. Première difficulté, tout le monde est
à pied, je descend du vélo pour pas me gauffrer en tentant le passage à force comme certains, je suis
juste là pour finir!
Je finis la spé tranquillement sans bobo, sans trop forcer non plus.
La deuxième liaison fait mal, du poussage pendant 1.5km avec des passages à plus de 20% sur des
rochers mouillés, je glisse et je m’ouvre le tibia en plein milieu!
Deuxième spéciale, les crêtes, je fais une grosse faute dans un virage et je finis dans les arbres, en
repartant je fais pas gaffe que ma TDS est sortie pendant la chute et je me remange un arbre. Je repars
plus calmement et je finis la spéciale sans encombre.
Je m’arrête discuter avec un ami qui est venu nous encarouger manière d’attendre ceux qui sont
derrière, et je repars avec eux pour faire la spé 3. Elle je la connais bien, je roule sans encombre jusqu’en
bas, mais je roule plus safe qu’en recos.
Fin de la B1, direction le ravito, j’ai déjà 33 minutes de chrono, et on a même pas fait 1/3 du parcours,
mais pas de douleurs. J’ai environ 2h d’avance sur la porte horaire de fin de la B1
La boucle 2
La boucle 2 est totalement inédite et elle est composée de 3 spéciales : le saut de Vézoles, la secrète et le
burgas, pour 1800 de d+ et 45km. Seul soucis, dans ces 45km il y a 15km de voie verte, donc ça va être
raide.
Je repars avec les amis, je me cale sur leur rythme pour ne pas monter trop vite, et on arrive en haut de
la spé 4 sans difficulté, c’est essentiellement de la route et de la piste 4x4 roulante.
J’attaque la spéciale, au début pas mal de calades assez peu roulantes, je manque la trajectoire
plusieurs fois et ça me bloque pour repartir, puis on arrive dans une forêt de hêtres et là c’est full terre
ça roule bien, et enfin une succession d’épingles à plat en bord de ravin pour rejoindre le GR. La vue est
magnifique, j’ai pas trop trop aimé la spéciale mais il en faut pour tous les goûts.
La liaison part directement sur des gros blocs à escalader, les bénévoles nous aident à traverser un
ruisseau, et c’est reparti pour de la piste 4x4. Dans la montée, je rejoins Clément Charles qui va à la spé
4 (après avoir laissé un dérailleur dans la 3) et on fait un bout de chemin ensemble avant que j’arrive au
départ.
La spé 5 est dans les hêtres, avec quasiment que de la terre, c’est un bijou à rouler. Bon ça
bouchonnait devant et j’ai pas voulu doubler pour pas me mettre dans le rouge, les cailloux glissaient
pas mal, mais elle était super bien à rouler !
Arrivée en bas je ne m’arrête pas et j’attaque directement la liaison pour la 6 vu que les potes sont
100m devant, elle part en haut d’un amas rocheux et il faut porter un peu pour y arriver. Au moment
de partir il se met à pleuvoir des trombes d’eaux, j’enlève le masque.
La spé 6 est très rapides sur des dalles et un chemin raviné, ça roule très vite, j’en profite pour doubler
quelqu’un, pas de grosses erreurs, j’arrive en bas super content!
Maintenant, 10km de voie verte sous le déluge pour rentrer à Olargues, tout le monde est dépité à cause
de la météo, je crois que j’étais le seul heureux de rouler sous la pluie :p
La boucle 3
La boucle 3 est composée de 3 spéciales, la miellerie, la laurenque (inédite), la mystère (inédite) et les
pylônes. Elle fait 37km pour 1650 de dénivelé.
C’est parti, départ sous la pluie, j’ai plus de 2h d’avance sur la porte horaire de fin de la B2, donc on va
prendre le temps de souffler. Toujours pas de crampes et plus motivé que jamais à en découdre. Donc on
remonte pratiquement au même départ que pour la 1, on s’arrête un peu plus bas donc en 45min c’est
réglé, en plus la pluie s’est arrêtée. Arrivé au départ je discute avec les bénévoles, les amis finissent par
arriver, je laisse partir Laura Charles et Alex Rudeau et je pars 2/3 min après eux. J’accélère le rythme
dans la spéciale, je double quelqu’un qui a cassé du matos et j’arrive en bas satisfait. Le collègue me
rejoint 2/3min plus tard et on part avec Laura et Alex vers la spé 8.
Au début c’est de la route, puis on attaque une montée en single à travers les vignes qui finie en
poussage. Arrivée en haut, ça fait plaisir de voir les bénévoles (et amis) qui sont là! Je m’engage sur la
spéciale, je prends du plaisir, je roule plus vite que sur les boucles précédentes, et je me mets une
cartouche pas loin de l’arrivée sur une dalle en biais mouillée!
Remontée par la route, puis poussage / pédalage sur le GR en single jusqu’à la dernière porte horaire.
On arrive avec 45min d’avance et le chef en personne est là pour nous accueillir. Le plus dur est fait!
Il reste un peu de dénivelé, je le fais sans trop de soucis même si je dois m’arrêter manger avant
d’arriver au départ de la 9. La spéciale est en sous-bois de chêne, c’est étroit, à l’ombre, il y a de la
mousse sur les rochers. Au départ ça va, puis ça devient glissant au possible à cause de la pluie tombée
à 14h et je finis en poussant comme la plupart.
Remontée en poussage / portage jusqu’à la dernière spé, les collègues arrivent derrière, on part sur les
pylônes. Le début est rapide est sympa, puis on arrive vite sur des coups de culs dans les rochers (qui
me font pas particulièrement envie) suvie d’épingles dans les rochers. Je fais 1/3 en courant à côté du
vélo comme beaucoup de monde, pas envie de me blessé inutilement, et je remonte sur le vélo un peu
avant d’arriver au château de Vieussan. Là tout le monde encourage et filme, et on finit sous les
applaudissements.
Le plus dur est fait, il reste 7/8km de route / voie verte pour rentrer, on pédale en groupe en rigolant,
tout va bien. Encore des nouveaux applaudissements en traversant le pont Eiffel qui mène à Olargues.
Il me reste du jus, je finis au sprint jusqu’à la tente du chronométrage. Estelle Charles me remet mon
blason couleur or, je l’ai fait et ça en valait la peine !
Bilan
Après ces 14h30 de vélo, ces 120km et 4800 de dénivelé, je me classe 148 sur 200 finishers et 400
personnes au départ (dans la catégorie solo non-ae). Je suis content d’avoir fini mais en même temps
j’avais encore pas mal de temps sur les portes horaires et pas mal de jus, donc je me dis que j’aurai pu
avoiner plus dans les spéciales, surtout que le physique était là, pas de crampes ni de douleurs. Mais
bon, j’avais jamais fait plus de 2500 à la pédale avant donc j’ai préféré pas prendre de risques pour finir.
Merci à tous les bénévoles qui ont permis la réalisation de cet évènement et à VéloCaroux pour nous
proposer des trails de qualité!
Merci Vincent Azais, Dunosaure et ceux que je n'ai pas identifié pour les photos
Le Radon Epic Enduro est une course VTT Enduro organisée chaque année par Vélo-Caroux dans
l’Hérault (34). La course en est maintenant à sa 6ème édition et se définie comme une des courses les
plus dures qui existe. En effet, le parcours est hors norme vu qu’il représente 3 à 4 enduro classique :
4800 de dénivelé positif / négatif pour 120km, découpé en 3 boucles d’environ 40km pour 1600 de
dénivelé, à réaliser en autonomie (donc pas de ravitaillement ou de passage à la voiture durant une
boucle) sur une seule journée.
Le départ est effectuée en 2 vagues (4h30 et 5h du matin) pour éviter l’attente au départ des spéciales,
et les premières sont à rouler à la frontale. Des portes horaires sont présentes sur tout le parcours pour
éliminer les participants hors-délais. L’épreuve est proposée en Solo, Solo VTTAE, Relais (3 équipiers qui
font chacun une boucle), Relais VTT et Kid’Epic (avec des parcours raccourcis pour les minimes / cadets
/ juniors)
La préparation
Initialement, je devais réaliser cette course en temps que fermeur (ie passer après le passage des
coureurs pour m’assurer que personne ne soit perdu en route). En janvier, je me suis décidé à le faire en
relais, comme pour l’édition 2018, avec des amis. Cependant, rouler en relais implique de ne pas se voir
de la journée sauf lors du passage du relais, donc nous avons décidé mi-mars de le faire en solo pour
rouler ensemble. L’objectif fixé a été de finir, pas de rouler pour faire un scratch.
Du coup je n’ai pas fait de préparation spécifique en dehors de mon roulage habituel, car un mois avant,
c’est trop tard pour faire du foncier ou autre. Elle s’est composée essentiellement d’une sortie de 1800 de
d+ pour 40/50km sur les traces de l’Epic le samedi matin (histoire de rouler au soleil), puis d’un après-
midi à peaufiner les traces et à ouvrir les spéciales pour la coupe de France / l’Epic avec Velo-Caroux, et
enfin un petit roulage de 1200 de d+ / 30km le dimanche matin pour faire tourner les jambes.
J -1
J’arrive à Olargues le samedi après-midi, je vais chercher ma plaque, je tape des high-five à tous les amis
du club, et les amis riders qui vont participer à la course. J’avais initialement prévu de dormir dans la
voiture, mais des amis m’ont proposé de venir au gîte à 5km du paddock, donc j’ai pu dormir dans un
vrai lit, merci à vous !
D-Day, le jour des hostilités
Réveil 2h50
Arrivée sur le paddock 3h20
Petit déjeuner dans la foulée
Mise à grille à 4h
Et top départ à 4h30
La boucle 1
Elle est composée de 3 spéciales : La Spanninga (inédit 2019), les crêtes XL, la Mienne.
Le départ est donné, je commence à monter, je largue tous mes potes dans la première ascension (55min
pour faire environ 9km / 650 de d+). Je m’élance pour la spé 1, il est 5h30, il fait nuit, il pleut, je suis
en tshirt, tout va pour le mieux, conditions de roulage habituelles. Première difficulté, tout le monde est
à pied, je descend du vélo pour pas me gauffrer en tentant le passage à force comme certains, je suis
juste là pour finir!
Je finis la spé tranquillement sans bobo, sans trop forcer non plus.
La deuxième liaison fait mal, du poussage pendant 1.5km avec des passages à plus de 20% sur des
rochers mouillés, je glisse et je m’ouvre le tibia en plein milieu!
Deuxième spéciale, les crêtes, je fais une grosse faute dans un virage et je finis dans les arbres, en
repartant je fais pas gaffe que ma TDS est sortie pendant la chute et je me remange un arbre. Je repars
plus calmement et je finis la spéciale sans encombre.
Je m’arrête discuter avec un ami qui est venu nous encarouger manière d’attendre ceux qui sont
derrière, et je repars avec eux pour faire la spé 3. Elle je la connais bien, je roule sans encombre jusqu’en
bas, mais je roule plus safe qu’en recos.
Fin de la B1, direction le ravito, j’ai déjà 33 minutes de chrono, et on a même pas fait 1/3 du parcours,
mais pas de douleurs. J’ai environ 2h d’avance sur la porte horaire de fin de la B1
La boucle 2
La boucle 2 est totalement inédite et elle est composée de 3 spéciales : le saut de Vézoles, la secrète et le
burgas, pour 1800 de d+ et 45km. Seul soucis, dans ces 45km il y a 15km de voie verte, donc ça va être
raide.
Je repars avec les amis, je me cale sur leur rythme pour ne pas monter trop vite, et on arrive en haut de
la spé 4 sans difficulté, c’est essentiellement de la route et de la piste 4x4 roulante.
J’attaque la spéciale, au début pas mal de calades assez peu roulantes, je manque la trajectoire
plusieurs fois et ça me bloque pour repartir, puis on arrive dans une forêt de hêtres et là c’est full terre
ça roule bien, et enfin une succession d’épingles à plat en bord de ravin pour rejoindre le GR. La vue est
magnifique, j’ai pas trop trop aimé la spéciale mais il en faut pour tous les goûts.
La liaison part directement sur des gros blocs à escalader, les bénévoles nous aident à traverser un
ruisseau, et c’est reparti pour de la piste 4x4. Dans la montée, je rejoins Clément Charles qui va à la spé
4 (après avoir laissé un dérailleur dans la 3) et on fait un bout de chemin ensemble avant que j’arrive au
départ.
La spé 5 est dans les hêtres, avec quasiment que de la terre, c’est un bijou à rouler. Bon ça
bouchonnait devant et j’ai pas voulu doubler pour pas me mettre dans le rouge, les cailloux glissaient
pas mal, mais elle était super bien à rouler !
Arrivée en bas je ne m’arrête pas et j’attaque directement la liaison pour la 6 vu que les potes sont
100m devant, elle part en haut d’un amas rocheux et il faut porter un peu pour y arriver. Au moment
de partir il se met à pleuvoir des trombes d’eaux, j’enlève le masque.
La spé 6 est très rapides sur des dalles et un chemin raviné, ça roule très vite, j’en profite pour doubler
quelqu’un, pas de grosses erreurs, j’arrive en bas super content!
Maintenant, 10km de voie verte sous le déluge pour rentrer à Olargues, tout le monde est dépité à cause
de la météo, je crois que j’étais le seul heureux de rouler sous la pluie :p
La boucle 3
La boucle 3 est composée de 3 spéciales, la miellerie, la laurenque (inédite), la mystère (inédite) et les
pylônes. Elle fait 37km pour 1650 de dénivelé.
C’est parti, départ sous la pluie, j’ai plus de 2h d’avance sur la porte horaire de fin de la B2, donc on va
prendre le temps de souffler. Toujours pas de crampes et plus motivé que jamais à en découdre. Donc on
remonte pratiquement au même départ que pour la 1, on s’arrête un peu plus bas donc en 45min c’est
réglé, en plus la pluie s’est arrêtée. Arrivé au départ je discute avec les bénévoles, les amis finissent par
arriver, je laisse partir Laura Charles et Alex Rudeau et je pars 2/3 min après eux. J’accélère le rythme
dans la spéciale, je double quelqu’un qui a cassé du matos et j’arrive en bas satisfait. Le collègue me
rejoint 2/3min plus tard et on part avec Laura et Alex vers la spé 8.
Au début c’est de la route, puis on attaque une montée en single à travers les vignes qui finie en
poussage. Arrivée en haut, ça fait plaisir de voir les bénévoles (et amis) qui sont là! Je m’engage sur la
spéciale, je prends du plaisir, je roule plus vite que sur les boucles précédentes, et je me mets une
cartouche pas loin de l’arrivée sur une dalle en biais mouillée!
Remontée par la route, puis poussage / pédalage sur le GR en single jusqu’à la dernière porte horaire.
On arrive avec 45min d’avance et le chef en personne est là pour nous accueillir. Le plus dur est fait!
Il reste un peu de dénivelé, je le fais sans trop de soucis même si je dois m’arrêter manger avant
d’arriver au départ de la 9. La spéciale est en sous-bois de chêne, c’est étroit, à l’ombre, il y a de la
mousse sur les rochers. Au départ ça va, puis ça devient glissant au possible à cause de la pluie tombée
à 14h et je finis en poussant comme la plupart.
Remontée en poussage / portage jusqu’à la dernière spé, les collègues arrivent derrière, on part sur les
pylônes. Le début est rapide est sympa, puis on arrive vite sur des coups de culs dans les rochers (qui
me font pas particulièrement envie) suvie d’épingles dans les rochers. Je fais 1/3 en courant à côté du
vélo comme beaucoup de monde, pas envie de me blessé inutilement, et je remonte sur le vélo un peu
avant d’arriver au château de Vieussan. Là tout le monde encourage et filme, et on finit sous les
applaudissements.
Le plus dur est fait, il reste 7/8km de route / voie verte pour rentrer, on pédale en groupe en rigolant,
tout va bien. Encore des nouveaux applaudissements en traversant le pont Eiffel qui mène à Olargues.
Il me reste du jus, je finis au sprint jusqu’à la tente du chronométrage. Estelle Charles me remet mon
blason couleur or, je l’ai fait et ça en valait la peine !
Bilan
Après ces 14h30 de vélo, ces 120km et 4800 de dénivelé, je me classe 148 sur 200 finishers et 400
personnes au départ (dans la catégorie solo non-ae). Je suis content d’avoir fini mais en même temps
j’avais encore pas mal de temps sur les portes horaires et pas mal de jus, donc je me dis que j’aurai pu
avoiner plus dans les spéciales, surtout que le physique était là, pas de crampes ni de douleurs. Mais
bon, j’avais jamais fait plus de 2500 à la pédale avant donc j’ai préféré pas prendre de risques pour finir.
Merci à tous les bénévoles qui ont permis la réalisation de cet évènement et à VéloCaroux pour nous
proposer des trails de qualité!
Merci Vincent Azais, Dunosaure et ceux que je n'ai pas identifié pour les photos
inscrit le 30/05/17
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