Nos voisins suisses ont quelque chose d'enviable : ça s'appelle le Valais, canton Suisse site où les vélos à gros crampons sont les bienvenus. Cet endroit offre un terrain de jeu incroyable où tout est organisé pour se déplacer facilement en montagne. Bus, trains, trains a crémaillères, funiculaires... tous les massifs sont accessibles pour tous le monde, même et surtout pour les vélos.
Nos voisins suisses ont quelque chose d'enviable : ça s'appelle le Valais, canton Suisse site où les vélos à gros crampons sont les bienvenus. Cet endroit offre un terrain de jeu incroyable où tout est organisé pour se déplacer facilement en montagne. Bus, trains, trains a crémaillères, funiculaires... tous les massifs sont accessibles pour tous le monde, même et surtout pour les vélos.
Nos voisins suisses ont quelque chose d'enviable : ça s'appelle le Valais, canton Suisse site où les vélos à gros crampons sont les bienvenus. Cet endroit offre un terrain de jeu incroyable où tout est organisé pour se déplacer facilement en montagne. Bus, trains, trains a crémaillères, funiculaires... tous les massifs sont accessibles pour tous le monde, même et surtout pour les vélos.
Il suffit de faire une simple recherche sur le net pour afficher une carte du valais en relief. Le nombre de sommets à plus de 2000m d'altitude est impressionnant et c'est aussi la plus grande concentration des 4000m dans les Alpes. Sachant qu'il y a un gros nombre de départs accessible en "transport", le potentiel du Valais est grand, très grand.
Le climat est un autre point non négligeable dans cette contrée. Appelée « Provence suisse », elle est connue pour ses abricots et ses vignes car il fait chaud et la pluie est plutôt rare.
Voici, en exemple, deux belles journées :
- Départ de Täsch pour prendre un premier train. puis un tour dans Zermatt qui procure un certain dépaysement. De beaux bâtiments, les tarifs des articles dans les vitrines sont visiblement réservés à un petit nombre. Situé au milieu de tous ces « 4000 », le terrain de jeu autour de cette ville est important. Quelques soit le sport « montagne » que vous pratiquez, vous trouverez ici votre bonheur.
Nous ne croisons pas de voiture en ville( c'est interdit) uniquement des piétons et des véhicules électriques. Par contre, une gare avec un train a crémaillère peu nous monter à 3100D+ sans changement.
Le départ se fait en dominant le glacier du Gorner qui s'étale sur des kilomètres avec le Cervin et Monta Rosa en panorama. Les premiers kilomètres se font en haute montagne. Ça ce sent, le souffle est court et la végétation est quasi absente.
Nous évoluons sous le regard de touristes intrigués et inquiets de nous voir sur des vélos.
Nous commençons par poser non crampons sur des dalles et des cailloux la terre est rare. Le single est emprunté, la plupart du temps, par des marcheurs. La terre est bien tassée et les possibilités où poser nos roues sont multiples. Nous nous arrêtons pour laisser passer les piétons et nous échangeons quelques mots en anglais car il y a beaucoup de nationalités chez ces touristes qui prennent l'air entre deux fondues.
Le sol "enroché" laisse petit à petit la place à la terre et la vitesse augmente. Nous reprenons un peu de hauteur grâce à un télésiège qui arrive sur le haut d'un single en balcon incroyablement long, dégagé, avec vue sur la vallée quelques centaines de D- plus bas. 4, 5 km ?? Ne nous en voulez pas si nous roulons sans compteur, en tout cas nous n'avions jamais roulé sur un sentier aussi longtemps.
Petit à petit nous voyons quelques arbres défiler, pour arriver rapidement en forêt, toujours sur un single étroit ludique et varié pour finir à notre point de départ à Täsch. Bien qu'il y ai eu quelques pauses casse-croute ou techniques, nous avons passeé 3 h sur le vélo pour rejoindre le véhicule avec sa remorque à vélo avec des images plein la tête et quelques douleurs aux avant-bras.
- Nous chargeons les vélos à l'arrière du bus qui nous amène sur les hauteurs de Chandolin, non loin de la station de St Luc puis nous prenons un télésiège.
Avec un portage d’approche très court nous arrivons au col, au dessus d'une retenue d'eau que nous rejoignons doucement car la descente est trés technique. Nous posons les pieds une ou deux fois car tenter ces passages en vélo pourrait violemment compromettre cette sorties et les suivantes aussi(Il parait que les tartiflettes c'est pas les meilleures à l'hôpital !).
Une fois le barrage traversé un portage de 45 minutes nous monte sur un deuxième col. Apres une petite pause casse croute nous reprenons les vélos. Devant nous un single de plus de 2300m de dénivelé négatif de single nous attend. Nous commençons par un flan de montagne bien dégagé plus ou moins roulant entre roche et arbuste de 50 à 60cm de haut. Nous passons un portail à vache puis arrivons sur un magnifique sentier sinueux, toujours de la rocaille et une végétation basse. Le sentier disparait alors pour laisser place à une moquette d'herbe où nous roulons où bon nous semble. La forêt arrive et nous plongeons dedans avec un tracé ludique. De beaux virages relevés naturels et de belles courbes entres les mélèzes sur un tapis d’aiguilles de pins. Encore un grand moment !
Sur la partie basse nous changeons de terrain pour descendre le long d'un « Bisse ». Il s'agit en fait d'un petit canal construit pour guider l'eau vers les champs des plaines. Cela donne un single plutôt droit et ludique entre bosses, racines et pierres. La pente est douce et le bise est long. C'est original de rouler le long de l'eau et sa fraîcheur est bienvenue pour finir cette belle et longue sortie.
Quelques éléments à savoir pour un tel trip :
-Pour le vélo prévoyez un enduro un vrai qui pardonne et qui doit etre fiable. Plutôt léger car pour accéder au single, il n'est pas rare de devoir porter son vélo sur l'épaule.
-Des chambres à air, morceau de chaine, maillons de chaine, plaquettes... En fait du consommable car les sorties sont longues.
-il faut savoir que les déplacements en transport ( bus, trains...) sont assez onéreux il vous faudra ajouter le prix du bagage à deux roues qui coûte quasiment aussi cher qu'une place assise. Le tarif semble cher mais c'est le prix à payer pour une telle infrastructure de transport en commun.
-Un certain bagage technique mais aussi une bonne condition physique sont de rigueur. Les sorties sont longues, en altitude et les enchainer tous les jours est inévitablement fatiguant. Heureusement des thermes vous attendent après la sortie pour récupérer !
L'idéal est d'être guidé pour ne pas trop chercher les bons plans. Ça peut être frustrant de se faire une piste 4x4 sur 1000 mètres de dénivelé négatif. Nous avons eu la joie de faire un long séjour là bas, au mois de juillet, dans le chalet haut de gamme de Inspired Mountain Bike Adventures Cette structure gère tout pour vous clé en mains : Hébergement dans un chalet très confortable à 1500m d'altitude, nourriture, guide, transport vers les singles tracks et vers l'aéroport ou la gare.
Un très grand merci pour le soutien à Inspired Mountain Bike Adventures (et ses très bon hamburgers maison) pour nous avoir fait découvrir facilement et confortablement une grosse partie des plus beau singles Suisse.
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