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Rocky Sports Inside - Punta Ala EWS #1

Afin d'apporter un regard neuf sur les retours de course, nous avons décidé de confier une chronique à une bande de riders, réunie sous le nom de Rocky Sports, rien à voir avec l'étalon italien, quoi que ? 

Ils ont pour mission de nous raconter les courses côté passionné, c'est à dire la vision de tout un chacun, qui paie son inscription, se galère avec une chaine récalcitrante ou pour monter son Tubeless, bref vous et moi. Loin des starlights, car les passionnés vivent pour le sport, mais le sport se nourrit des passions de chacun.

article Rocky sports

Afin d'apporter un regard neuf sur les retours de course, nous avons décidé de confier une chronique à une bande de riders, réunie sous le nom de Rocky Sports, rien à voir avec l'étalon italien, quoi que ? 

Ils ont pour mission de nous raconter les courses côté passionné, c'est à dire la vision de tout un chacun, qui paie son inscription, se galère avec une chaine récalcitrante ou pour monter son Tubeless, bref vous et moi. Loin des starlights, car les passionnés vivent pour le sport, mais le sport se nourrit des passions de chacun.

Afin d'apporter un regard neuf sur les reports de course, nous avons décidé de confier une chronique à une bande de riders, réunie sous le nom de Rocky Sports, rien à voir avec l'étalon italien, quoi que ? 


Ils ont pour mission de nous raconter les courses côté passionné, c'est à dire la vision de tout un chacun, qui paie son inscription, se galère avec une chaine récalcitrante ou pour monter son Tubeless, bref vous et moi. Loin des starlights, car les passionnés vivent pour le sport, mais le sport se nourrit des passions de chacun.
 



Mercredi, 15h45. En plein partiel, penser à autre chose que la course de ce week-end devient mission impossible. Plus que 15 minutes et c’est la délivrance ! Punta Ala me fait de l’oeil, il faut que je sorte de cet amphi, et vite ! Je pars retrouver mon pote Clément (Benoit) et sa copine Marion pour attaquer cette semaine de folie pour la première manche des Enduro World Series. Rendez-vous sur le parking de Carrefour Meylan pour charger toutes mes affaires dans leur break top moumoute et c’est parti !


6h de route et des poussières plus tard, après avoir parcouru la côte toscane de long en large et s’être perdu une bonne demi-douzaine de fois, on débarque au « Camping Resort » de Punta Ala où le gratin mondial de l’enduro s’est donné rendez-vous pour la toute première fois. On réveille Baptiste «il brutto tasso » Gaillot et JB « Gallo » Gali qui étaient déjà en train de dormir dans le bungalow, ou de faire des JBriseries, on ne saura jamais…


Le lendemain, la pluie et le vent nous réveillent. Comme on revient de Métabief et qu’on est pas des tatas, on part rouler les spéciales 4 et 5 qui sont les plus typées XC et les plus proches du camping. Pendant ce temps, Marion est aux petits soins avec nous ; elle nous cuisine une salade italienne à faire pâlir Naoëlle de Top Chef. Le plein de carburant pour conduire tour à tour la « Bapt mobile », ce bon vieux Jumpy rafistolé au chatterton que Baptiste affectionne tant.
On retrouve nos deux autres teammates Damien Saint-Patrice et Barth Julien, avant de prendre la direction de la sp1 et la sp3. On s’entasse tant bien que mal dans l’utilitaire Citroën, il est temps de rentrer dans le vif du sujet et de tâter du technique ! Conduite en mode rallye sur la piste 4x4 qui se fera dimanche en liaison sur le vélo. On croise déjà quelques grands noms du vtt, ça sent bon !!


La première spéciale, boueuse, est un régal à rider. Cassante mais pas trop, elle demande à être soigneusement étudiée afin de ne pas se bloquer dans les passages les plus techniques en dalles et garder le bon flow. Une pointe de pédalage au milieu vient jouer les trouble-fêtes pour rappeler qu’on est bien sur une course d’enduro et pas de DH…



La sp3, quant à elle, est tout bonnement ce qui se fait de mieux en matière d’enduro labellisée World Cup. On attaque par un pédalage légèrement déversant à flanc de montagne. S’ensuit un mano mano entre lignes droites pierreuses ultra rapides et goulets sinueux défoncés.
Vient alors THE passage, où tu réfléchis à deux fois avant de te lancer : une dalle en dévers entrecoupée de deux énormes trous qu’il faut bunny uper ou enrouler (au choix) juste avant un virage droite qui ferme. On y verra Damien Oton nous donner une leçon de pilotage et Yannick Pontal se manger la selle dans les cou*** (highlight of the day !). Puis pour finir un second pédalage pour bien nous achever.


De retour au bercail, il est temps de passer une bonne nuit salvatrice pour profiter de la journée du lendemain.



Rocky Sports Inside - Punta Ala EWS #1


Le vendredi, même combat : on repart pour un combo sp1 sp3 en y ajoutant cette fois-ci la reconnaissance de la spéciale 2. On a plus l’impression de faire du tout-terrain en berlingo que du vélo, mais tout compte fait, on roule tellement qu’on ne voit pas l’heure tourner.
Un bon petit plat plus tard, c’est mission farniente et mécanique, puis retrouvailles autour d’une Nastro Azzurro avec l’envoyé spécial du camp adverse, j’ai nommé Nico Baisin ! Il est alors grand temps d’aller se faire piquer par la quarantaine de moustiques du bungalow en rêvant de poser des wheelings aussi stylés que ceux de Gracia et des relances aussi puissantes que celles de Minnaar.


Rocky Sports Inside - Punta Ala EWS #1



Samedi, c’est journée repos, blagounettes de gros lourds, toussa toussa. Les Rocky Boys m’ont trouvé un nouveau surnom (patte folle, pathé, petit tonnerre, ne suffisaient pas… !??) que je tairai pour le bien de tous. C’est ça de manger des bananes devant un Marc Dorcel, ça donne des idées ! Bref, passons.


 
Une dernière reco de la sp4 en petit t-shirt et casque bol pour s’assurer que le ciel bleu fait bien sécher les pistes et hop, on part pour le prologue de la course qui a lieu à quelques kilomètres de Punta à Castiglione della pescaia.
Tout le monde a revêtu sa plus belle tenue Troy Lee, c’est le moment de montrer de quel bois on se chauffe. Le temps de faire une reco de cette mini DH urbaine qu’il faut déjà remonter au départ pour partir. La pluie s’invite à la fête, elle nous avait manqué tiens !



Rocky Sports Inside - Punta Ala EWS #1

Les pavés des ruelles et les sets d’escaliers vont glisser ! Et effectivement, de « Alice ça glisse » on passe à « Ulysse ça glisse » puisque je m’étale de tout mon long dans la dernière épingle du tracé.
Pour Baptiste, Damien, Arno et Barth, tout va comme sur des roulettes, le but étant d’arriver en bas sans se prendre une valise par Brian Lopes ou Michal Prokop, c’est mission accomplie. Finalement Alex Cure calme tout le monde en signant le meilleur temps en 38 secondes. BIG UP au Frenchy !


Rocky Sports Inside - Punta Ala EWS #1


Le gros de la course étant encore largement devant nous, tout le monde rentre au campement pour une grande prépa mentale à base de pastasciuta au pesto (talents de cuisto limités obligent).


Dimanche matin, grand soleil. Réveil musculaire comme les pros, je pars marcher sur la plage avec mon coach minceur Clément Benoit. Je boîte comme un chien à cause de ma chute stupide de la veille, ça s’annonce tendu comme une TransV dans la neige ! Sur le vélo ça va déjà mieux. Le team passe tour à tour par la case interview d’Enrico Guala, aka le speaker et organisateur des Superenduro. avant de s’élancer à l’assaut des 60 kms de course et des 1500m de D+. La liaison menant jusqu’à la sp1 est une toute autre affaire lorsque le super Jumpy n’est plus là pour nous remonter. Les averses de la nuit de samedi à dimanche n’ont pas aidé à faire sécher le parcours, on se salit d’entrée de jeu.


La tension est palpable mais l’ambiance reste plutôt bonne enfant pour une coupe du monde. On tchache avec ses voisins pour oublier qu’on est parti pour 6h de vélo non stop.


La sp1 se passe sans encombres pour tout le team, même si chacun a son lot de pilotes à doubler (les départs sont donnés toutes les 20 secondes). Il n’est jamais facile de se mettre à fond dès le premier run ; cette fois encore, l’exception ne dérogera pas à la règle, on commence timidement à se lâcher.


La sp2 ayant été annulée à cause des conditions boueuses, on remonte directement au départ de la 3. Tout le monde sort la grosse attaque et arrive sain et sauf en bas de cette dernière sans chute ni casse mécanique ; le plus gros est fait, même si les chronos ne sont pas ceux escomptés par certains! Je suis pour ma part bien content du mien, je n’ai encore jamais aussi bien roulé en spéciale !


Reste à ne pas traîner pour atteindre la quatrième spéciale. La fatigue commence à se faire sentir, je serre les dents. Les autres en bavent tout autant, sauf peut-être Baptiste qui se paye le luxe de bombarder sur la liaison et d’arriver 20 min en avance au départ !! C’est parti pour un peu de cross country descendant.


Marion est venue nous encourager dans l’unique passage technique de la piste, elle donne de la voix comme un tiffo de la Lazio, alors on fait le show pour épater la galerie. Je ne m’arrête même pas à l’arrivée tellement je n’ai plus de jus et suis directement Patrick Bonifay (le rider partant juste devant moi) pour entamer la dernière liaison. J’arrive à la sp5 5min avant le départ, au bord de l’hypo. Je sors l’artillerie lourde pour me rebooster et go pour la der des der. Complètement sec, je donne tout mais le physique ne suit plus. Pas grave, les photographes sont venus en masse, j’en profite. Damien, Arno et Barth sont dans le même état que moi, encore que Damien semble avoir encore un peu d’énergie à revendre (saleté d’ex-crosseux !). Bapt a le péchon et signe un temps plus que correct.


Chacun rentre tranquillement jusqu’au check-point de fin de course en empruntant la dernière liaison en bord de mer. Une belle façon de finir la course et de profiter du paysage.


Rocky Sports Inside - Punta Ala EWS #1




Pour ce qui est des résultats, à vous de juger mais nous on trouve que c’est plutôt pas mal pour une première :

Baptiste GAILLOT : 66ème

Ulysse FRANCOGLIO : 93ème

Damien SAINT-PATRICE : 99ème

Barth JULIEN : 123ème

ARNO FAUCHER : 125ème


Maintenant il est grand temps de retourner réviser ! A la prochaine les loulous.

portfolio

Punta Ala - Rocky Sports Inside

Photo Ulysse Francoglio

Punta Ala - Rocky Sports Inside

Photo Ulysse Francoglio

Punta Ala - Rocky Sports Inside

Photo Ulysse Francoglio

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Photo Ulysse Francoglio

Punta Ala - Rocky Sports Inside

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Punta Ala - Rocky Sports Inside

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Punta Ala - Rocky Sports Inside

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Punta Ala - Rocky Sports Inside

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Punta Ala - Rocky Sports Inside

Photo Ulysse Francoglio

Punta Ala - Rocky Sports Inside

Photo Ulysse Francoglio

Punta Ala - Rocky Sports Inside

Photo Ulysse Francoglio

Punta Ala - Rocky Sports Inside

Photo Ulysse Francoglio

3 Commentaires

mikonos Vraiment sympa le reportage au cœur de l'événement! J'espère que vous le ferez à chaque fois!
 

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Fred.dom vite la prochaine manche !!! :D

CR au top, merci pour le boulot
et félicitation à tout le team!
 

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