Le Report.
De retour en Italie pour la seconde étape du Superenduro 2014. Au revoir Liguria et bienvenue en Toscane à Punta Ala.
J’avais des sentiments mitigés avant de prendre la route: d’un côté j’adore la Toscane, c’est la quintessence de la Dolce Vita: on est en bord de mer, avec les collines boisées ou les champs vallonnés d’oliviers dans l’arrière pays, il fait beau et chaud, les gens sont souriants et attentionnés, on ripaille à plein ventre.
D’un autre, Punta Ala a eu raison de mon genou l’an passé lors d’un entrainement en début de saison (rupture complète des croisés, ménisque endommagé et tibia fêlé).
C’est donc avec appréhension que j’entamais le voyage, mais dès la première reco tout c’est évaporé car il n’y a pas à dire, les trails du « Bandite » vous mettent le sourire aux lèvres : il y a du flow, il y a du pierrier, tout en sous-bois donc la chaleur qui est si bonne quand on est sur la plage après avoir roulé ne nous affecte pas durant les descentes.
84 kilomètres en 2 jours pour 5 spéciales : ça fait un poil peur à première vue mais quand on voit la courbe de dénivelé, c’est un peu plus gérable.
Comme on part de la plage, on a près 10km de plat à faire pour rejoindre la « Bandite Trail area » où se trouvait les spéciales, ça fait un bon échauffement et ça veut également dire quasi 10km de plat pour le retour.
1er jour : 32 km pour 865m de dénivelé positif et 2 spéciales. Moins de kilomètres mais les plus techniques du weekend.
La première spéciale quelques pierriers et des switchbacks à se donner le tournis ; quant à la seconde spéciale, un pierrier géant quasiment de haut en bas. Ces 2 spéciales vous font bien travailler les bras et les épaules. A la fin du premier jour, on retrouve la zone d’assistance pour 30 minutes avant de mettre son vélo au parc fermé.
Cette fois-ci, avec les spéciales les plus techniques le premier jour, les vélos ont ramassés et les 30 minutes passent bien trop vite. J’avais un souci de dérailleur arrière et comme j’avais oublié mon bike stand, il a fallu improviser. Heureusement, j’ai trouvé un super mécanique pour le lendemain matin qui a pu finir de réparer le dérailleur en moins de 10 minutes (étant Italien, il m’a fait penser à la petite Fiat 500 dans le film de Disney « Cars » qui fait la mécanique super rapidement).
2ème jour : 52km pour 1230m de dénivelé positif et un poil plus chaud. Les spéciales sont plus axées sur le pédalage et les jambes prennent chères. Heureusement les ravitos sont là pour nous remettre du baume au cœur, nous aider à affronter les liaisons et à rester dans les temps pour ces dernières.
Coté résultats, on reprend les même qu’à Sestri et on recommence : Louise Paulin et Marco Millivinti remportent la course, confortant leur position de leader au général.
La prochaine étape du Superenduro aura lieu à Madesimo les 28 et 29 Juin prochain, dans les Dolomites. On dit donc adieu à la Riviera Italienne et bonjour à la haute montagne !
Mary Moncorgé
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