Rampage - A quoi faut-il s'attendre?

Cette année, on nous a vendu une « nouvelle » Rampage ! Nous verrons donc une fois l’évènement passé ce qu’il en est. Mais c’est vrai que, sur le papier, il y'a pas mal de choses qui changent (nouveau site, 2 jours de finales, pas de qualifications, pas de modules en bois, nouveaux juges…)!

Un des changements les plus significatifs est donc l’absence de qualifications !

Un changement positif à mon sens, qui devrait « dédiaboliser » l’évènement suite aux polémiques de l’année passée (souvent lancées par des gens qui n’arriveraient même pas à monter leur vélo au sommet de la face). Les chutes ont été impressionnantes en 2015, et le meilleur moyen pour y remédier est de ne plus laisser les riders « moins bons » s'élancer sur ce terrain ce qui sous entend de ne pas les sélectionner dans un premier temps. On pense notamment à Rogatkin: il a beau être vraiment impressionnant en l’air, il n’est pas des plus à l’aise dans le raide et le cassant, et on se serait franchement passé de le voir s’exploser en bas d’une falaise.

Un autre point positif est que le stress sur place est considérablement réduit. Plus besoin de se jeter pour passer en finale, si le rider est sur place, c’est qu’il va rouler la finale. Ça veut aussi dire que les riders bénéficient d’un temps équivalent pour shaper et se reposer.

Qui dit "pas de qualification", dit "moins de riders", et donc une sélection plus rude pour s’aligner sur le contest.

Que les 12 meilleurs de l’année précédente soient ré-invités d’office semble être une très bonne solution, d’autant que ça ne change pas du format précédent qui les qualifiait d’office. Ils ont prouvé qu’ils savaient shaper et rouler l’Utah, c’est normal qu’ils y reviennent !

La seule limite semble être que si l’un ou plusieurs d’entre eux sortent de la liste des 12, il y’a tout de même de fortes chances qu’il soit parmi les 9 riders invités l’année suivante. On risque de tourner un peu rond..

On retrouve donc ensuite 9 riders invités. Et là, pas vraiment de nouveautés à part peut être Conor Mac Farlane qui n’avait pas réussi à se qualifier l’an passé, mais qui a toutes les qualités pour briller sur cet évènement.

Le choix de ces 9, tous ultra-méritants de s’aligner sur l’évent, ne laisse qu’une seule question en tête: Pourquoi que 9 ? Cela tient sans aucun doute à un souci d’organisation, de temps pour rouler ou de retransmission. Mais qu’en est il des grands absents ? On y vient après.

Enfin, 5 riders ont été sélectionnés en plus pour remplacer un athlète sélectionné qui viendrait éventuellement à se blesser. Bien que cela leur laisse une chance de concourir et permette de combler les trous en cas de lourdes chutes, il est aussi possible qu’ils aient fait le déplacement pour rien, et creusé pour rien également. On sent d’ici la frustration de certains..

Place aux absents:

Tout d’abord, on pense aux alternates qui, bien que présents, ne rouleront peut-être pas tous, alors qu’ils l’auraient mérité.

Ensuite, Nico Vink?? Après avoir limé les coupes du monde et shapé/sauté la plus grosse ligne de doubles du monde, que doit il encore prouver pour être sélectionné? Ou peut-être n’a t il pas voulu prendre part au contest cette année?

La légende Cam Mc Call semble avoir pris sa retraite pour de bon, bien qu’il soit toujours investi dans le milieu! C’est aussi le cas de Mike Hopkins et Geoff Gulevich qui ne prendront pas le départ.

Il y a aussi de moins en moins de descendeurs. On comprend qu’un mec dans le Top 10 ne cherche pas à prendre de risques en Utah, mais comme Brendan Fairclough fait sacrément plaisir à voir rouler, on se demande ce qu’un Brannigan ou un Fearon pourrait donner.