Entrevue, c'est une série pour laisser s'exprimer tous nos riders qui sont en manque de temps de parole. Des gars passionnés, investis, le genre de mec que tu remarques si tu le croises sur un spot. Aujourd'hui, on vous présente Guillaume. Des paddocks des coupes de France au lac de Montriond, Guillaume a toujours le même sourire et la même joie de vivre. Motivé par l'envie d'aller vite en vélo, dans des cadre idylliques, il apprécie chaque instant passé sur sa selle.
Guillaume : Salut 26in et bien je vais sur mes 23 ans en 2017 et ça fait environ 10 ans que je monte sur un VTT, depuis maintenant 3 ans j’ai quitté mon beau petit village du sud-ouest pour venir étudier au CESNI à Chambéry avec des horaires aménagés pour pouvoir profiter un maximum de mes vélos. 2017 va être ma 5ème année de compétitions sur le circuit national et quelques coupes du monde en Europe et continuer à prendre plaisir un max sur le bike.
Ce qui me motive le plus c’est d’aller partager des moments de ride avec les copains, en pleine nature où on se marre bien et partir découvrir de nouveaux spots. Parfois quand je suis sur une course j’aimerais aller profiter du bike park, plutot que de rouler entre deux rubalises, je me dis c’est dommage d’avoir fait toute cette route pour une seule piste.
La semaine parfaite serait d’être avec mes potes, se balader avec les camions de spot en spot, rouler des pistes fraîches, voir de nouveaux paysages et avoir de bons moments de partage avec les copains.
Pas simple cette décision... J’ai quand même mon petit côté compétiteur qui me ferait plaisir d’aller sur une compet’ de mes rêves, mais je pense que je choisirais d’aller faire un bon trip pour shooter. Pour pouvoir voyager, voir différents endroits et ne pas passer la semaine sur le même spot ou du moins la même piste.
Et bien là c’est mon côté compétiteur qui ressort. Poser un run parfait c’est tellement rare. Pour que tous les éléments positifs s’accordent pendant un run de course cela est une énorme satisfaction de réussir à faire ça du haut en bas quand tu roules à ta limite. De pouvoir concrétiser tout le boulot que tu as fait en amont et réussir à repousser tes limites c’est une énorme sensation que j’adore. Pour la course tu as droit à une seule chance. Pour une vidéo tu as droit à plusieurs essais pour faire ton passage rêvé.
J’aime bien l’originalité de cette question. Avant de dormir on fait souvent un casse-croûte du genre une bonne omelette entre copains pour bien imbiber. Puis je me munis d’un doliprane et de beaucoup d’eau ahah
J’adore shaper, j’aime passer du temps dans la forêt, peinard et là je fais preuve de ma meilleure imagination et je crée la meilleure trace possible. Ce que j’adore c’est de me retourner une fois avoir tracé et me dire « A oué là c’est beauuu » Ce n’est pas toujours facile, il n'y a pas grand monde de motivé pour manier la pioche et la pelle mais une fois que c’est fait je trouve une énorme satisfaction de rouler le chemin que j’ai proprement tracé.
Je ne jalouse personne mais ce que j’admire beaucoup ce sont les pilotes qui ont un talent fou, qui sont super humbles et la tête sur les épaules. Je pense à des gars comme Amaury Pierron. Après il y en a d’autres qui m’inspirent, du genre Sam Hill fidèle à ses pédales plates à sortir des trajectoires que personne n'a pensé à faire ou même des gros inter pied dehors. Puis un dernier pilote que j’admire c’est Josh Bryceland pour sa joie de vivre, qui profite de la vie et qui s’amuse avec peu de chose sur son vélo.
Manger moins de gâteaux à la pâtisserie de mes parents
J’ai tellement de bons souvenirs sur le vélo qu’il va être difficile d’en choisir seulement un.
Mais mes meilleurs souvenirs c’est sûrement mon petit trip de cet été, où j’ai passé 1 mois sans rentrer chez moi, je dormais un peu dans le camion, dans les logements de mon club pour les week-end de courses. J’allais de compétitions en compétitions et rider dans quelques bike park avec mon pote Irénée Menjou qui m'a rejoint pour quelques jours et pour quelques aventures.
En réalité c’était génial tous les week-end j’étais à un nouvel endroit pour rider, j’ai dormi au bord de petits lacs, mangé avec une belle vue sur les montagnes et profité des choses simples de la vie. J’ai rencontré de nouvelles personnes aussi passionnées que moi et échangé de bons moments de partage.
Le seul mauvais souvenir c’est de passer mettre de l’essence dans mon camion ...
Honnêtement j’aime toutes ces photos, il faut dire que le photographe Maxime Marrimpoey n’est pas mauvais.
Je touche du bois ça fait 2 ans que je ne me suis rien cassé et j’espère que ça va continuer comme ça, parce qu’au début c’était mal parti.
Je suis du genre prudent mais une fois sur mon vélo j’ai tendance à m’emballer et à finir par m’enrouler autour des arbres malheureusement. Comment je gère mes blessures et bien pas trop de solution miracle, j’écoute les médecins et j’essaye d’aller voir les kinés quand il le faut.
Guillaume Larbeyou va peut-être arrêter les compétitions dans quelques années et ne plus devoir dépendre d’un calendrier avec des dates de courses. Je compte continuer à faire de la photo et vidéo car j’aime beaucoup trop le vélo pour arrêter. Mais c’est surtout pour pouvoir profiter des autres choses de la vie, de ce que peu nous offrir la montagne et l’océan.
A oui carrément ! Je remercie mes parents et mon frangin qui me permettent de vivre ma passion et qui sont à fond derrière moi. Puis il y à mes partenaires qui m’aident bien, le shop Cycles Barteau 64 qui est à fond pour m’aider puis il y a ION France, Smith Optics, Autaa Transport, BCDL Location, Performance Parts Cycles, Transition Bike France, Slicy Products et Grip Grab.
Puis merci à vous 26in d’avoir pu me laisser raconter ma petite vie.
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