Test Evoc stage 12l 2016

2 tests Evoc stage 12l.

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Note moyenne : 8,5/10
toulousain
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LE sac d’enduro mais non homologué comme protection dorsale

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Profil du testeur : 34 ans | 1,77m | 74kg | Chambéry
Conditions du test : En raison de conditions climatiques jugées « anormales » par le skieur que je suis, j’ai roulé essentiellement par temps sec. En Mars, en Savoie, c’est plutôt rare… Côté température, j’ai pu tester les gants avec un thermomètre affichant des valeurs proches de zéro mais également avec des températures quasi estivales, notamment en Ardèche, Pyrénées Catalanes et Italie (>25°C à l’ombre). | Durée : Le test s’est déroulé durant quasi 2 mois avec une moyenne de 2 sorties par semaine (durée comprise entre 1 à 5h), soit environ 400 km et 16.000 m de D+ / D- . Malheureusement non utilisé sur la Shimano Epic Enduro (non homologué)

Points forts

- Multitudes de rangement et de dispositifs d’accroche.
- Encombrement limité pour un volume de chargement adapté à l’enduro sur plusieurs heures.
- Maintien exceptionnel.
- Protection du dos mais … (voir points faibles)

Points faibles

- Relativement rigide notamment en cas d’utilisation de l’ensemble du volume.
- Transpiration du dos marquée par fortes chaleurs.
- Non homologué comme protection dorsale.
Le Stage est le nouveau sac à dos de la désormais incontournable marque EVOC.
D’une contenance de 12l et avec plusieurs astucieuses fixations pour un casque (intégral ou « jet »), genouillères, etc. , ce casque s’oriente clairement vers les sorties engagées de quelques heures voire sur les courses d’enduro.
Mais attention de ne pas faire comme moi durant les premières semaines de test en associant la marque EVOC uniquement à des sacs avec dorsale intégrée!!! Dans le Stage, il n’y a pas le fameux PROTECTOR et donc le tampon CE imposé sur certaines courses…

Les nouveautés concernent les « points de contact » avec le pilote. Les brettelles disposent d’un dispositif articulé dénommé bracelink, la ceinture et le « dos » ont subi un gros travail d’aération.
A la première utilisation, je me suis dis :
« Whouaaa !!! Quel progrès niveau confort par rapport à mon ancien sac EVOC !»
Le sac est légèrement plus court, fini les percussions désagréables entre le sac et le casque dans les parties raides et cassantes. Les bretelles et la ceinture sont également moins présentent.

Pour rouler, je prends systématiquement le matos suivant : 1 à 2 litres d’eau, quelques gateaux, une « pompote » volée à mes enfants, une chambre, une pompe, un multi outil, 2-3 bricoles pour réparer si nécessaire, une pompe HP, une mini trousse de secours + couverture de survie, une scie pliable (toujours sur « mes » trails pour faire un peu de nettoyage si nécessaire), coudières, genouilleres, mentonnière de mon casque BELL Super 2R favori et enfin selon la météo un kway).
Le tout rendre dans le sac en mettant les protections à l’extérieur. Je n’oublie pas non plus la petite « capote » livrée d’origine pour protéger le sac en cas de conditions dantesques.
Tout cela pour dire que l’on peut emporter du « bazar » avec ce sac.
En contrepartie, il devient ultra rigide.

Sur le terrain, cette sensation se fait oublier dès la première heure de montée, le temps de vider un peu la poche à eau et d’enfiler les protections pour la DH.
Dans le négatif, ce sac devient tout simplement « topissime » !
Il se fait totalement oublier, ne bouge pas d’un millimètre et n’entrave pas les mouvements tout en donnant une sensation de dos protégé car il est très couvrant.
J’étais à 2 doigts de l’orgasme avant d’apprendre qu’il n’est pas homologué sur certaines courses…

Bref, ce sac EVOC est parfaitement étudié pour l’enduro avec ces rangements super accessibles, des petits plus comme le rappel très utile des numéros de secours ou un sifflet. Par ailleurs, il respire la qualité et la solidité.
Hormis le problème d’homologation qui pour les compétiteurs peut être rédhibitoire à moins de porter une dorsale en plus du sac (perso, je déteste !) ou de réserver ce sac pour l’entrainement et les sorties montagnes en ayant un deuxième sac uniquement pour les courses (€€€) voire simplement une dorsale + porte bidon ou ceinture type ski de fond (de plus en plus à la mode mais quid de la sécurité ???), ce sac frise la perfection.
Seul bémol, malgré le gros travail sur l’aération par rapport aux modèles EVOC avec « Protector », on transpire toujours pas mal. Je suppose que c’est le fait d’avoir privilégié un sac assez plat pour le maintien et la « protection » du dos qui entraine une plus grande surface de contact par rapport à des sacs plus épais, compacts et souple comme le Vaude Moab 12.
8/10

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