Salut à toutes et à tous!
Comme promis, j'ouvre un sujet pour essayer d'échanger sur l'avenir du VTT, et pourquoi pas du vélo de manière générale (et même de l'avenir tout court), dans un système où s'annoncent des changements radicaux qui vont bouleverser nos modes de vie.
J'ai choisi d'ouvrir ce sujet suite à l'échange qu'il y a eu sur les "Mulet"(null), et un débat concernant la multiplication des différents standards, et le fait de devoir s'y plier qu'on le veuille ou non, ce qui me paraît très fataliste, surtout quand on prend en compte toutes les conséquences que cela peut avoir (environnementales, phsychologiques,...).
La 2eme raison est qu'après une longue période de recherche et de reconstruction, il m'a semblé essentiel d'informer le maximum de personnes tant les enjeux sont colossaux.
Avant de commencer, je tiens à signaler que le sujet n'est pas des plus positifs. Il peut s'avérer déprimant, toxique, anxiogène, et j'en passe (et je confirme). Mais il ne faut pas oublier qu'il est réaliste, et que ce sont des changements que nous devrions connaître (pour la plupart) de notre vivant.
C'est d'ailleurs une des principales raisons d'en parler, pour ne pas s'enfermer dans une vision trop sombre de l'avenir, bien qu'elle soit par moment justifiée. Pouvoir en parler permet d'évacuer un peu, et d'échanger sur les différents points de vue et les différentes idées qui peuvent être très enrichissants.
Une autre raison d'en parler, c'est que plus grand sera le nombre de personnes informées, et plus grandes seront les chances de se diriger vers un futur soutenable, car des pistes pour être moins impacté existent, mais elles ont comme exigence que l'on doive être nombreux dans la démarche et solidaires les uns des autres
Pour finir, vu le caractère particulier du sujet, je vous serais très reconnaissant d'essayer de conserver une certaine empathie et bienveillance à l'égard des différents propos qui seront exposés par chacun, et ce afin de maintenir le caractère enrichissant de la discussion.
Merci!!
Je vais essayer d'être aussi clair que possible, mais le sujet est aussi vaste que complexe, ce qui, vu mon niveau de connaissances, n'aide en rien. Ça fait maintenant plus de 2 mois que je me renseigne quotidiennement sur cette problématique via de multiples supports (livres, rapports scientifiques, conférences, interview, et bien d'autres) pour mieux cerner ce qu'il se passe. J'ai essayé, et essaye encore, de suivre un procédé de thèse/antithèse pour confronter les différentes idées et ne pas rester sur un seul et unique discours. Force est de constater qu'il n'y a d'ailleurs que très peu, voir pas, d'opposition réaliste à ce sujet...
Venons en aux fait.
Je vais faire très court avec d'énormes raccourcis, mais c'est simplement que développer l'entièreté du sujet (même en résumé ) me prendrais au minimum 3 semaines, et encore..!
Tout le monde connaît maintenant la problématique climatique. Dérèglement, réchauffement, etc. Et bien il se trouve que ce n'est finalement pas LE problème. Le vrai problème est systémique, et le dérèglement climatique est un symptôme de ce problème. Tout comme l'extermination de la biodiversité (à ce stade on peut largement parler d'extermination) est également un symptôme du fonctionnement de ce système. Tout comme la diminution des ressources et des énergies est un symptôme du système. Et j'en passe...
Tout ça pour dire, que même si l'on traite le climat, et il faut le faire car c'est vital, ça ne réglera pas le vrai problème.
Alors ce "vrai" problème, qu'est ce que c'est ?
Et bien ce n'est ni plus ni moins que le fonctionnement du système dans sa globalité. Nous consommons trop, brûlons trop d'énergie, utilisons trop de ressources, créons de trop gros écarts de richesses,... Tout en trop, beaucoup trop, et avec des objectifs toujours à la hausse.
Malheureusement pour nous, de manière purement physique, la Terre est un "objet" fini et elle a donc des limites. Limites que, dans certains cas, nous avons déjà dépassées, et une fois dépassées impossible de faire machine arrière. Et comment faire de la "sainte croissance" avec autant de ressources (vu que la quantité est limité ) voir de moins en moins de ressources (vu qu'on tape dedans comme des dingues) ? On ne peut pas. Et pourtant on continue de le faire chaque jour, à tel point que l'avenir de l'humanité est remise aujourd'hui sérieusement en question.
Pour faire court, actuellement nous nous auto-détruisons.
Vient ensuite la notion "d'effondrement".
Là encore, les explications sont longues et complexes car il faut prendre en compte chaque élément du système, comprendre comment ils interagissent entre eux, quelles en sont les conséquences, etc.
Donc pour faire simple, nos sociétés ont atteint un tel niveau de sophistication, de complexité, d'interdépendance, et surtout de dépendance aux énergies, que le moindre petit grain de sable dans la machine peut tout faire s'écrouler.
Exemple: on sait que le "pic" pétrolier (là où la courbe est la plus haute) a été franchi aux alentours de 2006. Sa courbe représente (si mes souvenirs sont bons) le RTE, ou retour sur le taux énergétique, qui est en fait un genre de ratio entre le coût pour extraire un baril et le prix auquel il est vendu. Il se trouve donc que depuis 2006, le top du pétrole a été franchi, et que la courbe va redescendre, car il deviendra plus cher d'extraire un baril (car plus difficilement accessible, voir pas accessible du tout) que de le vendre. Donc pas rentable. On se dirige donc vers une chute du pétrole, avec d'ailleurs le PDG de chez Total qui a annoncé les possibles premières pénuries pour 2020-2022. Même la très prudente AIE (agence internationale de l'énergie) a annoncé récemment que ça sentait (très) mauvais.
Et imaginez quelques secondes qu'il n'y ait plus de pétrole même temporairement ? Rappelez-vous, pour ceux qui l'on connu ou s'en souviennent, les résultats d'une annonce de pénurie de carburant, même légère. On peut même aller plus loin, car vu que tout le système dépend du pétrole, imaginez les conséquences sur l'exportation alimentaire, sur les flux des transports routiers, aériens. Une ville comme Paris dispose de 3 jours d'autonomie alimentaire si tout se passe dans de bonnes conditions (ce qui est quasi impensable en cas d'annonce d'une pénurie alimentaire) mais après ? On développe le cannibalisme ? Et je ne parle même pas de nos loisirs qui seront passés au second plan depuis longtemps !
Donc problème de pétrole, qui créé un problème alimentaire, qui créé un problème social, etc, etc. C'est un peu l'idée d'un effondrement, un effet domino, et aujourd'hui tous les indicateurs montrent qu'on y va les deux pieds dedans.
Mais ça ne s'arrête pas là, car la biodiversité subie déjà un effondrement également, qui pourrait lui aussi déclencher cet effet domino. Sans parler de certains pays pour lesquels on pourrait là aussi parler d'effondrement (le Venezuela par exemple), ou ces derniers jours le développement du coronavirus qui pourrait mettre l'économie à mal et donc déclencher un effondrement.
Bref, je vous passe les détails, et très honnêtement, comprendre tout le fonctionnement de l'économie mondiale et plus globalement du système en 2 mois c'est un peu sport, surtout que le problème ne s'arrête pas là.
Pour résumer, on nous annonce que si le climat ne nous décime pas, le fonctionnement du système actuel s'en chargera, sachant que les 2 devraient se cumuler, et surtout, que l'avenir des prochaines générations voir de la nôtre, mais aussi de chaque élément vivant sur Terre s'annonce comme chaotique voir impensable...
Ni-ckel...
Et le biclou dans tout ça ?
Les paris sont ouverts, mais il est quasi certain que le domaine en pâtira du fait de sa dépendance au pétrole. Surtout le VTT, avec les huiles de fourches, les joints, etc, et sont côté presque uniquement loisir, donc en aucun cas indispensable. Heureusement, le vélo dans sa généralité est considéré comme un moyen de transport doux, ce qui pourrait limiter la casse dans un premier temps, mais sur le long terme il y a fort à parier que le VTT disparaisse. Le verrons nous de notre vivant? Mystère, mais suivant certaines hypothèses c'est plus qu'envisageable.
Pour ce qui est des "solutions" Arthur Keller nous éclaire sur la résilience des territoires qui, selon lui et bien d'autres, serait la meilleure alternative à envisager afin de vivre (ou survivre) dans des conditions de vie dignes.
D'un autre côté, Vincent Mignerot explique que selon le GIEC, la température globale de la Terre sera de +3 à +5° en 2100, soit +6 à +10° sur les territoires. Malheureusement, aucune agriculture ne peut supporter une température si élevée, donc je vous laisse imaginer le résultat... Mais ce n'est qu'une des hypothèses.
Voilà le topo dans les très très grandes lignes. Personnellement ça a changé toute ma vision des choses, de l'avenir, de consommer, d'agir, de réagir, et bien d'autres.
Pour aller plus loin, je vous invite à écouter ou lire quelques personnes qui peuvent aider à la compréhension du problème qui nous concerne absolument tous à l'échelle planétaire et dont il faut s'emparer au plus vite :
- Arthur Keller, grâce à qui j'ai entrevue une porte de sortie vers un avenir soutenable voir même désirable et qui explique la problématique de la meilleure des façons pour bien démarrer
null
- Alexandre Boisson, de l'association SOS Maires, sur la problématique de l'alimentaire et des politiques;
- Vincent Mignerot, à écouter dans un bon jour parce que ses hypothèses font vraiment mal par leur triste réalisme, mais super intéressant (quand on comprend ce qu'il raconte, que c'est pas toujours évident !);
- Aurélien Barrau, qui apporte un côté humaniste incroyable en remettant l'humain à sa place d'humain dans ce grand "tout" qu'est la Terre, et un aspect philosophique non négligeable ;
- Pablo Servigne, Mr collapsologie, dont je ne suis pas fan à bien des égards, mais dont le travail notamment sur son livre "Comment tout peut s'effondrer" mérite d'être souligné ;
- Et bien d'autres, Jean-Marc Jancovici, Philippe Bihouix, Gael Giraud, l'association Adrastia...
Le décor est planté, j'ai dû passer extrêmement vite sur les sujets et je m'en excuse, mais ça aurait été trop long, et des spécialistes du domaine font ça 1000x mieux que moi même si la plupart de leurs interventions sont longues.
Prenez le temps de découvrir, de faire vos recherches tranquillement, de vous faire votre propre idée. La pilule fait mal à avaler, mais un autre avenir est possible, et même si il exclue notre passion, il peut devenir tout aussi désirable si ce n'est plus. Mais c'est à nous que revient cette décision.
Merci pour la lecture, j'espère que le sujet ne dérangera pas les modos, et n'hésitez pas à poser des questions, je ferais mon possible pour y répondre.
Soyez fort, et bon ride à tous!
Comme promis, j'ouvre un sujet pour essayer d'échanger sur l'avenir du VTT, et pourquoi pas du vélo de manière générale (et même de l'avenir tout court), dans un système où s'annoncent des changements radicaux qui vont bouleverser nos modes de vie.
J'ai choisi d'ouvrir ce sujet suite à l'échange qu'il y a eu sur les "Mulet"(null), et un débat concernant la multiplication des différents standards, et le fait de devoir s'y plier qu'on le veuille ou non, ce qui me paraît très fataliste, surtout quand on prend en compte toutes les conséquences que cela peut avoir (environnementales, phsychologiques,...).
La 2eme raison est qu'après une longue période de recherche et de reconstruction, il m'a semblé essentiel d'informer le maximum de personnes tant les enjeux sont colossaux.
Avant de commencer, je tiens à signaler que le sujet n'est pas des plus positifs. Il peut s'avérer déprimant, toxique, anxiogène, et j'en passe (et je confirme). Mais il ne faut pas oublier qu'il est réaliste, et que ce sont des changements que nous devrions connaître (pour la plupart) de notre vivant.
C'est d'ailleurs une des principales raisons d'en parler, pour ne pas s'enfermer dans une vision trop sombre de l'avenir, bien qu'elle soit par moment justifiée. Pouvoir en parler permet d'évacuer un peu, et d'échanger sur les différents points de vue et les différentes idées qui peuvent être très enrichissants.
Une autre raison d'en parler, c'est que plus grand sera le nombre de personnes informées, et plus grandes seront les chances de se diriger vers un futur soutenable, car des pistes pour être moins impacté existent, mais elles ont comme exigence que l'on doive être nombreux dans la démarche et solidaires les uns des autres
Pour finir, vu le caractère particulier du sujet, je vous serais très reconnaissant d'essayer de conserver une certaine empathie et bienveillance à l'égard des différents propos qui seront exposés par chacun, et ce afin de maintenir le caractère enrichissant de la discussion.
Merci!!
Je vais essayer d'être aussi clair que possible, mais le sujet est aussi vaste que complexe, ce qui, vu mon niveau de connaissances, n'aide en rien. Ça fait maintenant plus de 2 mois que je me renseigne quotidiennement sur cette problématique via de multiples supports (livres, rapports scientifiques, conférences, interview, et bien d'autres) pour mieux cerner ce qu'il se passe. J'ai essayé, et essaye encore, de suivre un procédé de thèse/antithèse pour confronter les différentes idées et ne pas rester sur un seul et unique discours. Force est de constater qu'il n'y a d'ailleurs que très peu, voir pas, d'opposition réaliste à ce sujet...
Venons en aux fait.
Je vais faire très court avec d'énormes raccourcis, mais c'est simplement que développer l'entièreté du sujet (même en résumé ) me prendrais au minimum 3 semaines, et encore..!
Tout le monde connaît maintenant la problématique climatique. Dérèglement, réchauffement, etc. Et bien il se trouve que ce n'est finalement pas LE problème. Le vrai problème est systémique, et le dérèglement climatique est un symptôme de ce problème. Tout comme l'extermination de la biodiversité (à ce stade on peut largement parler d'extermination) est également un symptôme du fonctionnement de ce système. Tout comme la diminution des ressources et des énergies est un symptôme du système. Et j'en passe...
Tout ça pour dire, que même si l'on traite le climat, et il faut le faire car c'est vital, ça ne réglera pas le vrai problème.
Alors ce "vrai" problème, qu'est ce que c'est ?
Et bien ce n'est ni plus ni moins que le fonctionnement du système dans sa globalité. Nous consommons trop, brûlons trop d'énergie, utilisons trop de ressources, créons de trop gros écarts de richesses,... Tout en trop, beaucoup trop, et avec des objectifs toujours à la hausse.
Malheureusement pour nous, de manière purement physique, la Terre est un "objet" fini et elle a donc des limites. Limites que, dans certains cas, nous avons déjà dépassées, et une fois dépassées impossible de faire machine arrière. Et comment faire de la "sainte croissance" avec autant de ressources (vu que la quantité est limité ) voir de moins en moins de ressources (vu qu'on tape dedans comme des dingues) ? On ne peut pas. Et pourtant on continue de le faire chaque jour, à tel point que l'avenir de l'humanité est remise aujourd'hui sérieusement en question.
Pour faire court, actuellement nous nous auto-détruisons.
Vient ensuite la notion "d'effondrement".
Là encore, les explications sont longues et complexes car il faut prendre en compte chaque élément du système, comprendre comment ils interagissent entre eux, quelles en sont les conséquences, etc.
Donc pour faire simple, nos sociétés ont atteint un tel niveau de sophistication, de complexité, d'interdépendance, et surtout de dépendance aux énergies, que le moindre petit grain de sable dans la machine peut tout faire s'écrouler.
Exemple: on sait que le "pic" pétrolier (là où la courbe est la plus haute) a été franchi aux alentours de 2006. Sa courbe représente (si mes souvenirs sont bons) le RTE, ou retour sur le taux énergétique, qui est en fait un genre de ratio entre le coût pour extraire un baril et le prix auquel il est vendu. Il se trouve donc que depuis 2006, le top du pétrole a été franchi, et que la courbe va redescendre, car il deviendra plus cher d'extraire un baril (car plus difficilement accessible, voir pas accessible du tout) que de le vendre. Donc pas rentable. On se dirige donc vers une chute du pétrole, avec d'ailleurs le PDG de chez Total qui a annoncé les possibles premières pénuries pour 2020-2022. Même la très prudente AIE (agence internationale de l'énergie) a annoncé récemment que ça sentait (très) mauvais.
Et imaginez quelques secondes qu'il n'y ait plus de pétrole même temporairement ? Rappelez-vous, pour ceux qui l'on connu ou s'en souviennent, les résultats d'une annonce de pénurie de carburant, même légère. On peut même aller plus loin, car vu que tout le système dépend du pétrole, imaginez les conséquences sur l'exportation alimentaire, sur les flux des transports routiers, aériens. Une ville comme Paris dispose de 3 jours d'autonomie alimentaire si tout se passe dans de bonnes conditions (ce qui est quasi impensable en cas d'annonce d'une pénurie alimentaire) mais après ? On développe le cannibalisme ? Et je ne parle même pas de nos loisirs qui seront passés au second plan depuis longtemps !
Donc problème de pétrole, qui créé un problème alimentaire, qui créé un problème social, etc, etc. C'est un peu l'idée d'un effondrement, un effet domino, et aujourd'hui tous les indicateurs montrent qu'on y va les deux pieds dedans.
Mais ça ne s'arrête pas là, car la biodiversité subie déjà un effondrement également, qui pourrait lui aussi déclencher cet effet domino. Sans parler de certains pays pour lesquels on pourrait là aussi parler d'effondrement (le Venezuela par exemple), ou ces derniers jours le développement du coronavirus qui pourrait mettre l'économie à mal et donc déclencher un effondrement.
Bref, je vous passe les détails, et très honnêtement, comprendre tout le fonctionnement de l'économie mondiale et plus globalement du système en 2 mois c'est un peu sport, surtout que le problème ne s'arrête pas là.
Pour résumer, on nous annonce que si le climat ne nous décime pas, le fonctionnement du système actuel s'en chargera, sachant que les 2 devraient se cumuler, et surtout, que l'avenir des prochaines générations voir de la nôtre, mais aussi de chaque élément vivant sur Terre s'annonce comme chaotique voir impensable...
Ni-ckel...
Et le biclou dans tout ça ?
Les paris sont ouverts, mais il est quasi certain que le domaine en pâtira du fait de sa dépendance au pétrole. Surtout le VTT, avec les huiles de fourches, les joints, etc, et sont côté presque uniquement loisir, donc en aucun cas indispensable. Heureusement, le vélo dans sa généralité est considéré comme un moyen de transport doux, ce qui pourrait limiter la casse dans un premier temps, mais sur le long terme il y a fort à parier que le VTT disparaisse. Le verrons nous de notre vivant? Mystère, mais suivant certaines hypothèses c'est plus qu'envisageable.
Pour ce qui est des "solutions" Arthur Keller nous éclaire sur la résilience des territoires qui, selon lui et bien d'autres, serait la meilleure alternative à envisager afin de vivre (ou survivre) dans des conditions de vie dignes.
D'un autre côté, Vincent Mignerot explique que selon le GIEC, la température globale de la Terre sera de +3 à +5° en 2100, soit +6 à +10° sur les territoires. Malheureusement, aucune agriculture ne peut supporter une température si élevée, donc je vous laisse imaginer le résultat... Mais ce n'est qu'une des hypothèses.
Voilà le topo dans les très très grandes lignes. Personnellement ça a changé toute ma vision des choses, de l'avenir, de consommer, d'agir, de réagir, et bien d'autres.
Pour aller plus loin, je vous invite à écouter ou lire quelques personnes qui peuvent aider à la compréhension du problème qui nous concerne absolument tous à l'échelle planétaire et dont il faut s'emparer au plus vite :
- Arthur Keller, grâce à qui j'ai entrevue une porte de sortie vers un avenir soutenable voir même désirable et qui explique la problématique de la meilleure des façons pour bien démarrer
null
- Alexandre Boisson, de l'association SOS Maires, sur la problématique de l'alimentaire et des politiques;
- Vincent Mignerot, à écouter dans un bon jour parce que ses hypothèses font vraiment mal par leur triste réalisme, mais super intéressant (quand on comprend ce qu'il raconte, que c'est pas toujours évident !);
- Aurélien Barrau, qui apporte un côté humaniste incroyable en remettant l'humain à sa place d'humain dans ce grand "tout" qu'est la Terre, et un aspect philosophique non négligeable ;
- Pablo Servigne, Mr collapsologie, dont je ne suis pas fan à bien des égards, mais dont le travail notamment sur son livre "Comment tout peut s'effondrer" mérite d'être souligné ;
- Et bien d'autres, Jean-Marc Jancovici, Philippe Bihouix, Gael Giraud, l'association Adrastia...
Le décor est planté, j'ai dû passer extrêmement vite sur les sujets et je m'en excuse, mais ça aurait été trop long, et des spécialistes du domaine font ça 1000x mieux que moi même si la plupart de leurs interventions sont longues.
Prenez le temps de découvrir, de faire vos recherches tranquillement, de vous faire votre propre idée. La pilule fait mal à avaler, mais un autre avenir est possible, et même si il exclue notre passion, il peut devenir tout aussi désirable si ce n'est plus. Mais c'est à nous que revient cette décision.
Merci pour la lecture, j'espère que le sujet ne dérangera pas les modos, et n'hésitez pas à poser des questions, je ferais mon possible pour y répondre.
Soyez fort, et bon ride à tous!
Message modifié 2 fois. Dernière modification par LabInk38, 27/02/2020 - 06:53
inscrit le 18/07/18
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