Remedy (13 mai 2014) disait:
Je parlais en général, puisque un monopivot simple, en supposant que tu as le même amortisseur que sur le trek, sera quand même moins progressif, non ?
Si on parle de la suspension en général, cad la cinématique et l'amortisseur, comment tu peux calculer l'énergie ? Il faut y inclure le couple de freinage, le couple de pédalage et la tension de la chaîne. Mais ça me paraît un peu compliqué. Il faudrait poser tous les torseurs statiques, trouver l'énergie cinétique, en faisant le comoment de ce torseur et du torseur cinétique ?
Mais ducoup il faudrait que je trouve des valeurs réelles pour la tension de la chaîne, le couple de freinage et de pédalage.
Puis comment une différence entre les deux cadres apparaîtrait ?
Attention à ne pas tout mélanger non plus!
à mon avis il faut bien que tu définisses chaque terme, afin de mieux maîtriser ce dont tu parles. Puis cherches à obtenir un raisonnement clair: poser ce que tu connais, et définir le résultat que tu souhaites obtenir (ta "problématique"
.
Une cinématique progressive est une cinématique dont le ratio évolue de façon à ce que la valeur efforts roue/efforts amortisseur soit supérieur en fin de course (vélo talonné
qu'en début de course (vélo détendu). L'amortisseur peut lui-même être progressif, au niveau de la raideur ou de la gestion hydraulique. Et ce n'est pas parce qu'une cinématique est plus progressive qu'elle est meilleure.
"L'énergie"? Quelle énergie? l'énergie accumulée ou dissipée dans l'amortisseur tu la calcules en connaissant les caractéristiques de l'amortisseur: la courbe de raideur (cad l'effort dans l'amortisseur en fonction de la course utilisée) et la courbe hydraulique (cad l'effort dans l'amortisseur à une vitesse donnée) Ensuite c'est simplement l'intégration de F.dl avec F la force étudiée, et dl le vecteur petit déplacement, qui te donne le travail, et donc l'énergie accumulée ou dissipée (accumulée dans le ressort et dissipée par l'hydraulique).
Pour les autres énergies, il faut calculer le couple induit par le phénomène étudié (freinage, pédalage, etc), sur le bras ocillant, puis calculer l'angle de rotation du bras oscillant (attention, autour de son CIR et non de façon physique, même si sur un monopivot type bullit ou trek session c'est identique). Et ensuite tu peux intégrer ton C.da avec C le couple calculé et da le vecteur "petite rotation".
Ce qui te fait tout un bordel à calculer alors que si tu oublies l'énergie tu te simplifies laaaaargement la tâche.
pour le couple de pédalage, trouves des données sur le tour de France sur le net: tu trouves les fréquence de pédalage et les puissances des cyclistes: tu en déduis le couple de pédalage, puis la tension de chaîne par simple géométrie.
Les différences entre les deux cadres vont dépendre de quelle manière tu étudies le phénomène, et quel phénomène tu regardes:
comportement sur les obstacles (trous, racines, rochers...)
comportement en réception de saut
interaction freinage/suspension
interaction pédalage/suspension
grip
etc...
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