Du Cross Country sur 26in, et pourquoi pas de la route ?
Si tu ne fais que du gros vélo, que tu ne roules qu'en station ou avec des navettes, si tu fumes comme un pompier, si pédaler en montée et faire du portage ne t’intéresse pas, alors ce n’est pas la peine de lire la suite.
Mais si tu es fan des sentiers avec vue, que rider plus de 80% de singletracks pendant une sortie est ta came, si tu kiffes les descentes bien techniques, si tu aimerais avoir les cuissots et mollets de Graves et que tu as un petit coté Maso, alors le XMB est pour toi.
J’ai découvert cette nouvelle catégorie d’épreuves l’automne dernier, je venais juste d’emménager à Sospel et ne connaissais personne avec qui rouler, j’ai donc acheté une carte IGN et commencé à explorer les différents sentiers environnants.
Je dois avouer, que venant des US, je suis accro à Strava, pas uniquement pour le pseudo compétition mais pour découvrir de nouveaux trails et accessoirement comme outil d’entrainement.
Après avoir téléchargé quelques rides du coté de Breil-sur-Roya, dans la vallée voisine, j’ai vue que 3 de mes descentes favorites de ce coin avaient comme nom de segment « XMB – descente », une rapide recherche sur Google et je suis redirigée sur le site XMB challenge. De Février à Mai, il y a 4 épreuves dans les Alpes-Maritimes.
Pour résumer succinctement, au moins 1400m de dénivelé positif, quasiment que du single, et 35/40km très peu roulés, la saison d’enduro ne commençant pas avant fin Avril, ça me semblait un bon entrainement et une bonne mise en condition et à la vue du plateau je ne suis pas la seule à penser cela apparemment.
La première manche se déroulait ce weekend à Aspremont, dans l’arrière pays Niçois.
La veille de la course, je me demande soudainement dans quoi je me suis embarquée ! J’étais malade toute la semaine et aller faire une course de XC n’était peut-être pas la meilleure idée, de plus, en préparant mes affaires, je me retrouve à mettre mes chaussures et maillots de XC et mon cuissard dans mon sac, trois choses que j’ai du mal à avouer posséder et encore plus porter en public.
Et puis, 1400m de dénivelé positif en 29km, ça va piquer ! J’ai donc opter pour mon vélo de XC/trail : un Blur TrC (120mm à l’arrière) avec un Revelation ajustable de 120mm à 150mm et un lock-out et j’ai également ajouté un short pour camoufler le cuissard. (faut pas pousser non plus)
Le jour de la course, je ne suis pas la seule indécise quand à quoi porter et quel matériel utiliser, on peut voir de tout : du semi rigide au 150mm plutôt freeride. Il y a des pilotes XC, qui sont en club, avec la panoplie assortie et des enduristes tel que Yoann Barelli, Thomas Lapeyrie et Aurélien Giordanengo qui viennent parfaire leur entrainement hivernal.
L’ambiance est conviviale et on se regroupe au centre du village pour la liaison jusqu’au départ, juste 3km entre route et single avec portage, pas mal pour se mettre en jambe et s’échauffer avant la course.
La course est brutale et si l’on y va pour faire un classement, mieux vaut s’être entrainé tout l’hiver et avoir un physique de crosseux car malheureusement on perd plus de temps sur les montées que l’on en gagne sur les descentes, bien que ces dernières soient top.
C’était une expérience intéressante, bien que l’enduro soit plus pour moi, car je n’ai pas à me soucier de mon temps sur les montées. Mais à refaire, dès que je serais plus en condition pour monter au chrono et puis surtout aller re-rouler sur les descentes de la course car elles étaient magnifiques.
Et la trace GPX pour ceux qui veulent se lancer un défi.
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Un tour sur http://www.mygpsfiles.com/app/
charger la trace téléchargée...
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