Pour une première, c'est une belle première !
Pour une première, c'est une belle première !
L’Urban DH de Grasse by Xtrem Events aura marqué un tournant décisif ce dimanche 16 novembre, jusqu’à présent la France, nation forte et historique du VTT, vivait par procuration et écrans interposés cette nouvelle pratique qui buzz sur le net. C’est chose révolue et grâce à l’équipe d’Xtrem Events la France a désormais son rendez-vous dans la descente urbaine.
La ville de Grasse s’y prêtait particulièrement avec une pente monstre, près de 300 marches d’escalier, un tunnel, des murs à raz les guidons sans fin, etc.
Alors quand l’équipe de Xtrem Events y à rajouté des aménagements artificiels permettant de sauter une route, ou de casser un peu la vitesse, car les riders avec cette pente auraient atteint le mur du son, rajouté un plateau de semi-remorque à dropper et que la foule à envahie la capitale mondiale du Parfum, on se serait cru comme sur les pentes de l’Alpes d’Huez avec une marée humaine qui remplaçait les murs, mais dans le sens descendant pour les vélos cette fois.
Les deux champions du monde junior pour la première fois réunie sur la même course après leurs titres respectifs en descente pour Loris Vergier et Enduro pour Sébastien Claquin, la star des DH Urbaines au million de vues sur le net Remy Metailler, l’enduriste déjanté Yoann Barelli, la référence française de la DH Loic Bruni, de fougueux cadets comme Gaetan Vigé et Kevin Mary, le casting s’y prêtait bien aussi !!!
Des Tops riders mais aussi une centaine d’autres participants (épreuve archi complète depuis des semaines) qui n’auront pas été avare de spectacle et auront rendu hystériques les milliers de spectateurs présents.
Le chrono tournait lui aussi vite que les roues des riders et c’est à coup de dixième que les cadors français se sont battus pour le classement final. Yoann Barelli (Giant Factory off-road) aura réussi à repousser les assauts chronométriques de la meilleure équipe au monde en descente, le Lapierre Gravity Republic et de ses 2 missiles Loic Bruni et Loris Vergier et peut donc partir tranquille préparer la saison 2015 outre-Atlantique…
Loic, tu étais le parrain de l'épreuve et sportivement, ça été chaud bouillant avec Yoann Barelli, vous n'avez rien lâché tous les deux ?
L. B Carrément, c'est clair qu'avec Yoann on s'est livré une bataille sportive de dingue sur chacun des runs. Nous n'avions pas les mêmes vélos donc l'on avait en plus une stratégie différente, mais à chaque fois il était devant. Du coup sur l'ultime manche j' ai essayé de m'exciter, mais il m'a quand même battu !
On a repoussé les limites, c'était intense et la foule monstrueuse nous a porté tout au long du parcours. Je suis ravi de ma journée et une lutte aussi intense avec Yoann c'était vraiment sympa, car c' est un super pote qui va nous manquer quand il sera d'ici une semaine parti au Canada.
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