Si tu freines t’es un lâche…si tu ne freines pas t’es un âne !
On l’a tous déjà entendu celle-là, ou une de ses variantes ! Quoi qu’il en soit, on finit toujours par s’en servir de ces satanés freins, et selon leur modèle leur usure et leur état d’entretien, il arrive qu’ils répondent présents ou pas, ce qui oblige à devoir se résoudre à user du frein à arbre !
Voici donc un petit article qui va parler de la théorie du freinage, de ses spécificités, des plaquettes, du DOT 5.1, de la chaleur générée etc… pour essayer d’y voir un peu plus clair, d’éviter les bêtises ou les erreurs de base, et aussi- tant qu’à y être- se sentir moins bête au moment de choisir une taille de disque ou une paire de plaquettes !
N’espérez pas trouver une encyclopédie du « pourquoi mon frein bloque pas ma roue » ou encore du « pourquoi ça couine sans arrêt ! » car ce serait trop long de détailler toutes les causes possibles de problèmes liés au freinage. Cela reste du cas par cas, et pour ceux qui ont des soucis, rien de mieux que de venir nous l’exposer en section « problèmes techniques » du forum 26in ou on se fera un plaisir de s’occuper de votre cas précis. Vous trouverez aussi les tests de freins réalisé par la communauté (et vous pouvez tout à fait rajouter les vôtres !).
Pour cet article, le système complet de frein sera détaillé, partant du levier pour finir à la plaquette et au disque, comme ça on ne se paumera pas en chemin !
Avant de partir dans le détail des éléments et leur spécificité, je vais quand même brosser un descriptif de la « fonction freinage » pour ceux qui débarqueraient de pluton ou seraient vraiment des néophytes en mécanique :
Le but donc du système de freinage est bien entendu de vous arrêter, ou plus souvent même de ralentir un peu l’allure pour éviter de se sortir lamentablement au virage d’après, ou de se mettre 3 mètres trop long sur la double bosse qui déboule d’ici peu.
Pour arriver à ce résultat, il faut convertir l’énergie cinétique du pilote et de son vélo en frottement puis en chaleur, POINT ! Il est là le détail important, c’est que tout va finir en chaleur plus ou moins dans la zone de l’étrier, et pas mal de spécificités de tout le système de freinage sont impactés par cette production de chaleur. Et donc pour arriver à ce passage énergie cinétique => chaleur, on doit transformer un mouvement du doigt près du cintre, par un mouvement des plaquettes près des disques avant et arrière, tout un programme !
Donc on reprend : on détaille tout le frein et ses composants de façon simple, puis une fois ceci fait, on reviendra sur ce qu’engendre les deux ennemis du frein : la chaleur et l’usure.
Bref ! c’est parti, sous le doigt se trouve donc le levier !
On ne va pas s’éterniser sur cette pièce plus que basique, sachez juste qu’elle est accrochée à la partie maitre-cylindre et sert à transmettre l’effort de votre doigt à ce maitre-cylindre tout en usant d’un bras de levier pour accentuer l’effort (voir schéma ci-après, qui provient d'une doc Sram)
Sorti du levier, nous voilà rendus au maitre-cylindre, c’est-à-dire au petit piston se trouvant dans le corps du levier.
Ce maitre-cylindre a pour fonction, grâce à la force transmise au levier, de pousser le liquide de frein dans la durite. On reste simple pour l’instant, on se cantonnera à ça, tout le système de petit réservoir, de gestion de la chaleur et de rattrapage d’usure sera abordé après.
Quittons le maitre-cylindre pour s’occuper de la durite : là aussi c’est simplissime elle guide le liquide du maitre-cylindre vers l’étrier, et le tout si possible sans se dilater, pour que la force du maitre-cylindre serve justement à freiner en poussant les plaquettes et non pas juste à dilater la gaine. Sachez qu’une gaine noire standard tient largement 2000 à 5000 psi de pression sans se dilater selon les modèles ! Par contre une gaine pincée ou écrasée, elle, cloquera dès qu’on appuie sur le frein, diminuant la force de freinage !
Une fois arrivé à vers la fin de notre système, nous voici rendu à l’étrier, finalement un simple support qui maintient en place les pistons, qui coulissent et se rapprochent sous la force du liquide apporté par la gaine, poussant par la même les plaquettes contre le disque jusqu’au contact et là, le saint graal : ça freine (normalement, du moins) !
Revenons rapidement sur les pistons : plus il y en a par côté, plus la plaquette peut être longue, donc le contact plaquette/disque étendu, et donc plus il y aura de frottement. Donc plus le frein pourra freiner fort, toutes autres choses étant égales par ailleurs. En DH on roule avec 4 pistons par étrier. En enduro on peut faire un couple 4 pistons pour l'avant et 2 pour l'arrière, voire 4 et 4. En all-mountain on voit souvent 2 pistons à l'avant et à l'arrière.
Dans le grand monde des plaquettes il y a deux grands types : les organiques, et les métalliques. Ces deux types de plaquettes on chacun leurs spécificités propres.
Commençons par l’organique :
La partie qui va frotter le disque est composé de matières dites « organiques » (d’où le nom, c’est bien fait tout de même) comprenez : un peu de métal tout de même et de la fibre diverse allant de la « bouse séchée » aux fibres ressemblant à de l’amiante ou aux fibres de carbone. Le tout lié par une colle, et compacté !
Donc à l’utilisation on se retrouve avec ces spécificités :
Et du coup sa comparse, la métallique : la garniture est elle faite à base de petits morceaux de métal (dit frittés) compactés a très haute pression sur le support de plaquette, et niveau rendu on est à peu près à l’opposé de l’organique :
Puis il y a les variantes pour compliquer le tout :
Les semi-métalliques : un mix des deux, tant niveau composition que comportement
Les céramiques : comme les métalliques, mais en pire (vous prenez toute la description des métalliques et vous rajoutez « plus », donc plus chères, plus endurantes au chaud, etc…)
Et les carbone et autres « organiques de luxe » qui restent donc des organiques mais essaient par des assemblages de matériaux de meilleure qualité de garder les avantages de l’organique tout en gommant les inconvénients.
Avec un peu de bon sens on comprend vite qu’un rider de 65kg qui fait du trail dans l’Oise prendra plutôt des organique, là où un sanglier de 90kg qui fait de la DH dans les Alpes ne jurera que par les métalliques !
Les plaquettes, ça s'use ! Petit florilège proposé par nos lecteurs ! :)
Pour finir, le disque : sert donc- comme on s’en doute- à créer la friction avec les plaquettes.
A savoir que plus le diamètre est grand, plus le bras de levier sur la roue est grand (donc plus fort est le freinage) et surtout plus le disque a d’inertie à monter en température (plus de quantité de métal à chauffer). Il existe des diamètres de 140mm à 230mm en VTT. En DH on roule surtout en 203mm à l'avant et à l'arrière. En enduro selon les programmes c'est 203 ou 180mm (voire un mix des deux). En All-Mountain en général c'est 180mm (parfois 160mm sur les petits all-mountain).
Dot 4 ou 5.1 pour bon nombre de freins, voire minéral pour Magura et Shimano.
Il sert donc à transmettre l’effort vers l’étrier et n'a pas une vie facile : il reste bien froid au niveau du levier, mais chauffe fortement vers l’étrier.
Pas de chance pour lui, ses deux ennemis connus sont la chaleur justement, et l’humidité.
A titre d’info et pour imager, du dot 5.1 en bon état, sorti d’un bidon neuf, donc sans aucune eau dissoute dedans part en ébullition à 270°c, passé ce point vous finissez dans un arbre donc !
Le même sorti d’un bidon hors d’âge qui a pris l’air, est saturé de flotte à 3.7% et par en ébullition à…..tadam….191°c ! Presque 80°c avant du bon DOT ! D’autant plus que si il y a de l’eau, ça va faire de la vapeur et créer des bulles qui ne se résorberont pas une fois la température baissée : en plus de prendre un arbre bien plus tôt dans la descente, vous devrez purger en rentrant !
Bref, davelepec ne le dira jamais assez sur le forum : utilisez du DOT récent, achetez plutôt 200ml chaque année, au lieu d’1 litre d’un coup pour tenir 5 ans…
Une fois le levier relâché, tout est renvoyé en sens inverse par un ressort se trouvant contre le maitre-cylindre et parfois aussi sur le levier.
Voilà pour la théorie au pays de bambi…Mais dans la vraie vie, ben justement la vie du frein n'est pas rose : son gros souci c’est qu’il chauffe, et qu’il s’use. Et en plus, plus il chauffe plus il s’use vite !
Donc c’est reparti pour étudier comment marche le système que l’on vient de décrire quand on freine pour de vrai, et que ça commence à chauffer sévère !
DONC… petite mise en situation : sur un joli singletrack descendant bien roulant mais nécessitant des freinages « d’homme » (ça, c’est pour toi Léa) genre la descente du Ventoux par la combe fiole, pour les connaisseurs ! Lancé comme un âne à 60 à l’heure il va bien falloir penser à freiner avant le premier virage :
Prise du levier=> freinage massif.
Le levier pousse le maitre-cylindre, qui pousse le liquide dans la gaine, qui pousse donc dans l’étrier et sur les pistons et qui drosse donc les plaquettes contre le disque !
Frottement=> freinage ! Que se passe-t-il maintenant dans un frein bien entretenu ?
Ça frotte donc ça chauffe, et ça chauffe dur ! Une partie de cette chaleur passe dans le disque. Heureusement vous avez un bon disque en 200mm, de bonne épaisseur, donc il emmagasine à fond la chaleur et grâce à tous ses évents, se refroidit aussitôt grâce à la circulation d’air. Serein de ce côté-là.
Le reste de la chaleur passe par les plaquettes : nafout’ c’est des métalliques et elles ne perdront pas leur mordant avant 600°c, on en est pas là encore !
Les plaquettes chauffent donc, mais tiennent, et continuent à bien gratter le disque tout en transférant leur chaleur aux pistons.
Ceux-ci sont en matériau réfractaire (comprenez qui transmet peu la chaleur) donc il laisse passer une partie de la chaleur derrière et autour de lui, faisant chauffer l’étrier, mais surtout le liquide de frein : celui-ci est récent et non gazé, donc il ne s’échauffe pas jusqu’à son point d’ébullition.
Tout s’est bien passé, la pression sur le levier est relâchée, tout revient en arrière (maitre-cylindre, liquide, pistons, plaquettes) et la roue n’est plus freinée !
A noter que le liquide est plus chaud qu’avant le freinage, et donc s’est dilaté, voilà pourquoi la quasi-totalité des freins ont un petit réservoir de liquide dans le corps du levier, qui ne communique avec le reste du système que quand le frein est relâché, et permet de stocker (entres autres) le surplus de liquide quand celui-ci est réchauffé et donc dilaté.
Que se passe t’il maintenant quand tout va mal, que notre frein est une chiotte sans nom dans un état déplorable ?
Toute la partie application du frein reste inchangée, du coup la création de chaleur reste la même.
Exit le disque de 200mm, vous avez voulu gagner du poids et vous avez mis des 160mm ajourés de partout : même quantité de chaleur à répartir sur moins de matière (ici le métal du disque) pas de secret, ça va chauffer plus et refroidir moins vite.
Du coup coté étrier, c’est la course pour savoir qui va lâcher en premier :
Les plaquettes organiques (bah oui, c’est deux fois moins cher, ça fait économiser 6€ sur un bike à 4000…) dépassent leur température limite de fonctionnement : comme on dit, elles se glacent et deviennent aussi glissantes qu’une motte de beurre, tout en s’usant à vitesse grand V.
Les pistons sont en matériau réfractaire, soit, mais plus de chaleur à l’entrée, plus de chaleur à la sortie : le DOT chauffe à mort.
Sur du DOT en bon état, vous dépassez 270°c, ça part en ébullition et votre levier devient tout mou. Heureusement, une fois la température redescendue, vous récupérez le toucher du frein comme avant.
Sur du vieux DOT farci de flotte : vous gagnez du temps car il bout 80°c plus tôt et en plus l’eau à l’intérieur bout aussi ! Le souci c’est que l’eau fait donc de la vapeur, donc moult bu-bulles partout qui se regroupent et en font quelques grosses. C’est la cata : quand le frein refroidit, ces bulles restent formées et donc le frein devient tout mou au levier, vous êtes bons pour une purge…
Accessoirement à ce niveau-là, il se peut que vous ayez récolté une belle gamelle au passage, et ruiné toute une sortie ou compétition.
Petite explication pour comprendre un phénomène bien connu :
Tant qu’on freinait ça allait bien, et c’est une fois le levier relâché que tout est devenu mou pour les freinages suivants : typiquement on a gardé le frein appliqué a 50km/h pendant 30 secondes, ça marchait bien, on a relâché 2 secondes à peine puis repris les freins, et là plus rien !
Eh ben ce n’est pas un mystère c’est juste de la physique :
Un liquide sous pression a une température d’ébullition plus haute…outch
En pratique cela veut dire que (prenons des chiffres au pif, juste pour imager) frein au repos, DOT soumis à zéro psi de pression, il bout à 270°c. Pendant le freinage, le DOT soumis donc à plusieurs bars de pression, celui-ci bout (disons) à 400°c…
Donc sur les longs freinages, tranquillou , sous pression, le dot monte à 350°c et reste bien liquide, pas de soucis à se faire, 50°c de marge.
Relâchez ne serait-ce qu’une seconde : la température reste la même car il y a de l’inertie à refroidir tout ça, par contre la pression passe d’un coup à zéro=> bam : température d’ébullition à 270°c. donc ça bulle, d’un coup et à mort ! Reprenez le frein dans la seconde et vous n’avez plus qu’un levier tout mou => option frein à arbre !
Voiloù pour les ravages de la chaleur.
Mais quid de l’usure de nos freins hydrauliques maintenant ?
Il est facile de comprendre ce qui se passe quand un frein s’use : le disque et les plaquettes perdent de l’épaisseur. Si on ne faisait rien, la course du levier avant de se mettre à freiner augmenterait au fil de l’usure.
Reste à comprendre les systèmes qui permettent de contrer cela. Pas dur il y a deux éléments : un joint à section carrée dans l’étrier, et un réservoir dans le corps du levier.
Explication, reprenons le schéma de l’étrier :
On voit bien ce gros joint noir à section CARREE (c’est important) entourant le piston. Quand le piston avance vers le disque lors d’un freinage, celui-ci accompagne le piston : comprenez qui ne glisse pas contre le piston mais se déforme en suivant, comme s’il était collé au piston.
Cela est vrai lors d’un freinage classique donc, le piston avance, le joint le suit. Le piston recule, le joint le suit de nouveau, l’aide même à rentrer car il reprend sa forme initiale tout seul et on se retrouve strictement comme au début.
Pour imager avec des valeurs au pif, le piston avance de 1mm, le joint se déforme/tord de 1mm aussi et au retour les deux repartent en arrière de 1mm, rien n’a changé.
Mais, au fur et à mesure de l’usure des plaquettes et disque, le piston doit faire plus de chemin, donc le joint doit se déformer de manière plus prononcée JUSQU’AU MOMENT où il ne peut plus se déformer et glisse contre le piston, et donc quand le levier est lâché, le piston revient en arrière mais pas jusqu’au bout.
Pour reprendre les valeurs, le piston avance de 1.5mm, le joint se déforme de 1mm et ne peut pas suivre plus, et donc glisse de 0.5mm. Moralité, une fois le levier relâché le piston ne recule que de 1mm, l’usure a été rattrapée car le piston reste sorti de 0.5mm, etc…
Et pour éviter que le système manque de liquide, quand le levier revient à son point de repos, le réservoir se met à communiquer avec le reste du circuit, et un peu de liquide « en réserve » passe du réservoir vers le système !
Voila ! Vous savez presque tout.
N’empêche, si tu freines t’es un lâche !
Voila ! Vous savez presque tout. Un levier, un maitre cylindre, du DOT, une durite, des pistons, des joints (plein de joints qui fument...), des plaquettes, un disque... tout autant de petites pièces qui, lorsque tout va bien, seront vos meilleures amies mais se transformeront vite en vos pires ennemies si un grain (bulles, durites abimées, disque tordu,...) vient se mettre dans les rouages !
On espère que ces détails de fonctionnement du frein hydrauliques vous permettent de mieux comprendre comment vous arrivez à éviter les arbres à temps et vous permettrons quelque part de faire le lien entre les dysfonctionnements rencontrés et la théorie étalée ici.
- N’empêche, si tu freines t’es quand même un lâche !
38 Commentaires
Pour les liquides de frein je suis d'accord pour les dot 500ml max si tu purges souvent , existe des DOT 4 bien plus performant que le DOT 5.1 genre RBF660 de chez motul ou le castrol SRF mais demande la même fréquence d'entretien.
Pour le choix 4 ou 2 pistons y'a aussi le diamètre de ceci qui rentrent en compte pour la puissance et la progressivité mais les marques de freinage ne nous laissent plus le choix et pour avoir de la performance il faut prendre du 4 pistons estampillé DH(plus aucun 2 pistons performants en DH).
Et un conseil pour prolonger la vie de vos plaquettes à mi usure je conseille d'intervertir plaquette droite et gauche sur chaque étrier ce qui évite l'usure en biseau et permet de gagner environ 25% de sortie avant leur changement mais il faut réaliser un léger rodage après cette intervention(freinages brutaux,secs et répétés en évitant une trop grande montée en température du disque pour éviter de glacer les plaquettes)
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Kiki23600, pas besoin de faire un creu comme tu dis. Par contre, bien repousser les pistons qd tu purges, sinon, quand tu repousseras les pistons au chgmt de plaquettes suivantes, tu auras du mal à remonter ta roue (le volume de liquide de frein de l'étrier risque de combler le vase d'expension en totalité (bon, dans ce cas, facile, faut juste enlever un peu de liquide de frein).
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Personne n a jamais essayé les huiles "bio" comme par exemple danico biotech?
Elle offre une bonne alternative aux huiles minerales et plus ecolo en plus.
Avec aussi des caractéristiques assez surprenantes.
Déjà utilisée par des teams je crois.
Ca fait environs 3 mois que j en ai mis dans mes shimano saint...
Je n ai fait que deux ou trois journées à l Arzelier avec...
Ca a l air pas mal pour le moment.
Beaucoup de constance dans le freinage aucune surchaufde constatée.
J ai une juste une petite impression de gain de puissance a l arrière mais
pas encore assez de recule poir avoir un avis tranché.
En tout cas je n ai rien perdu en terme de fonctionnement car il faut du frein pour me ralentir...
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Malgré l hiver mon occam am ne reste pas au chaud....
Il y a pas mal d endroit ou on doit avoir du frein aussi.
Je tacherai de faire un petit bilan dans quelques mois.
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Explique tres bien le fonctionnement des freins.
Je me posais des questions sur.
1/ comment fonctionne le reglage de garde ?
2/ a t il un impacte qd on realise la purge suivant que l on postionne la garde au min ou au max ?
Par exple pour du sram code il preconise avt de commencer la purge de positionner le levier a env 75 cm du guidon.
En vous remerciant pour votre aide, sinceres salutations
Carlos
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Merci pour ta reponse rapide et cet article, je ne connaissais pas le systeme de rattrapage d usure des plaquettes, pour le coup cela m a donnee une idee sur mes freins guide rs a l arriere le point de contact etant plus loin apres 3 a 4 mois apres avoir change les plaquettes ar + purge. j ai donc retirer les plaquettes, repousser les pistons, remis les plaquettes, inserer la calle sram de 1,8mm puis appuyer plusieurs fois sur le levier, et la, le point contact est plus rapide (moins besoin d enfoncer le levier). ensuite j ai remis la roue et le resultat est le meme. A priori le fait d avoir fait coulisser les pistons dans l etrier a aide pour enclencher le ratrrapage.
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Dans l'article, on ne s'intéresse pas vraiment à la nature des élastomères utilisés pour les joints, en particulier ces joints à une section carrée.
C'est sans doute un peu technique, mais je pense qu'il est important de comprendre de quoi il s'agit et je lance un appel, si il y a des chimistes parmi vous...
Ils sont souvent en NBR (nitrile butadiene rubber) ou similaire pour les systèmes à huile minérale et EPDM (éthylène-propylène-diène monomère) pour le DOT.
Ces matériaux ont une température maximale d’utilisation en service continu de l'ordre de 110°C à 120°C (avec une température de service maximale transitoire du genre 150°C).
Je me demande donc ce qui se passe quand la température du piston, de l'étrier ou du fluide avec lesquels ils sont en contact approche cette valeur ? Et quand ça la dépasse, j'imagine que les propriétés et le comportement de des caoutchoucs changes radicalement, probablement de manière irréversible : est-ce qu'ils deviennent tout mous ? ou bien durcissent ?
En tout cas la question de la température d’ébullition des fluide devient secondaire (c'est plus du marketing qu'autre chose), vu qu'elle est largement supérieure à ce que n'importe quel joint peut supporter et qu'ils vont lâcher bien avant !
mais un joint a cet endroit qui lache, c est chiant pour le rappel d'usure, mais il est pas la pour faire l étanchéité du liquide, il est juste la pour faire le rappel d usure( l etanchéité du dot, c est fait par l ajustage hyper serré du piston/alésage).
en gros l'ébullition du liquide c est potentiellement grave car ca te laisse sans frein, et donc potentiellement tu vas manger grave au virage d'après (cf toutes les vidéos de la moh)
et pour avoir ouvert moult freins, j ai deja retrouvé du dot tout noir, des grosses bulles, même des pistons tout effrités, mais jamais de joints archi morts.
ca doit pas etre si sensible que ca!
mais je serai bien preneur d'une info poussée sur quelle chaleur ils peuvent supporter ouais
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En fait sauf avec le DOT où j'ai trouvé les joints d'anciens freins vraiment très abîmés (probablement à cause de la présence d'eau), je n'ai pas eu de problèmes particuliers que j'aurais pu lier à la température.
Sur une voiture ou une moto de course, cela doit arriver, et nous avons tous dans la tête des images de disques de frein incandescents.
J'ai bien vu des vidéos avec des freins à disque de VTT montés sur un tour pour porter le rotor en rouge, et cela finit par faire exploser les durites ou prendre feu, mais je cherche toujours des exemples de mesures de température du fluide en usage normal : en connaissez-vous ?
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