8/10
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Note moyenne 8/10
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Une envie de partir loin de tout sur plusieurs jours ? loin des Bikepark, faire tout simplement du vélo et découvrir ?
Les solutions existent aussi même pour les vélos modernes, les sacoches Bikepacking permettent de rouler avec la majorité des Bikes sans fixations de porte-bagages. La marque Ortlieb est très connue pour sa bagagerie, la gamme Bikepacking est bien étoffée, on s'intéresse aujourd'hui à la sacoche arrière pour tige de selle.
La gamme est composée de 2 tailles : Une taille M (celle du test) et une taille L
La taille M (400mm pour 11L) est très pratique et déjà bien imposante pour 2/3 jours ( taille L à réserver pour plusieurs jours).
On ressent la qualité de fabrication, c'est beau et bien fini. Le montage est vraiment simple, une sangle à installer sous les rails de selles et ensuite un énorme Velcro méga adhérent pour faire le tour de la tige de selle.
On se pose tous la question de la tige de selle télescopique. La première chose à définir, c'est la hauteur :
Si vous avez un semi-rigide c'est très simple, tige de selle en position basse, la sacoche ne doit pas toucher le pneu, bref du bon sens !
Si vous avez un tout-suspendu (comme le nomad, nom de Zeus quel bike !!! bientôt un test), ok je m'égare. Donc tige de selle en position basse, il ne faut pas que ça touche le pneu, sauf que la suspension arrière est là, donc il faut voir aussi en compression totale si cela ne touche pas (en gros dégonflez l'amortisseur pour voir). Dans la majorité des cas, ça va sûrement touché à un moment donné si vous mettez de la vitesse dans du cassant. J'ai trouvé une bosse position en descente à mi course de la tige de selle en descente, cela touche déjà moins si vous faites du freeride (sinon aucun problème).
Petit détail aussi, l'attache se met directement sur le tube, donc avec une télescopique sur le plongeur, pensez à le protéger !
Astuce : il existe un petit accessoire, le Wolf tooth valais à installer sur le plongeur pour le protéger.
La taille M a un volume vraiment imposant, des vêtements, la popote ou le sac de couchage, comme vous voulez... Je vous conseille de ne pas trop en mettre en longueur et en poids non plus, il ne faut pas dépasser les 3Kg.
Une fois chargé, il reste la fermeture simple à enrouler et 2 sangles à attacher. En plus, une petite soupape d'air pour comprimer le tout.
Oula! vraiment bizarre de partir avec cet objet imposant derrière !
En montée : Allez hop on commence à se faire une belle montée bien roulante, on ne ressent aucune différence à l'arrière, rien ne bouge. c'est top. Et quel plaisir de rouler avec un sac à dos presque vide (ou sans si on arrive à tout caser dedans).
En descente : Bon alors ça va tenir ou pas ? Pas rassuré au départ mais comme en montée, on oublie vite ! On attaque direct dans le sujet avec une descente bien raide sur single histoire de voir si rien ne bouge. Verdict : c'est surprenant de stabilité pour du All Mountain en tous cas. Alors faut pas s'amuser à faire le petit lapin à sauter partout, c'est pas le but du bikepacking mais on peut vraiment prendre du plaisir sur des vitesses moyennes sans sauts. Dès qu'on attaque la pente, on se sent pas trop à l'aise avec la sacoche sous le …, une habitude à prendre et de toute façon, on est pas là pour le chrono.
Un produit haut de gamme de grande qualité pour partir sur plusieurs jours ! Une position différente quand on attaque la pente mais on reprend vite les habitudes des années 2000 sans la téléscopique.
Merci à Ortlieb et Probikeshop pour le test.
3 Commentaires
a deux avec ta comparse, vous arrivez a emporter combien de kilos de matos a peu près ?
ce qui donne des virées de combien de temps ?
un petit sac à dos en plus juste pour l'eau et quelques petites affaires légères, c'est pas mal pour répartir le poids !