8/10
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Note moyenne 8/10
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J’ai le relevé de mes trajets VTT. Je connais précisément mes statistiques. Ma carte papier IGN prend la poussière sur ma cheminée, bref je suis depuis peu l’heureuse propriétaire d’ un compteur vélo. Il s’agit du BRYTON rider 10. La nécessité d’enregistrer mes performances pour avoir une vision fiable de ma pratique est rapidement devenue obsédante. Jongler avec la mesure de distance de Google Maps était pénible (pour rester polie). À ce sujet, Amis débutants n’hésitez pas à sauter le pas du compteur.
« compact et mignon »
Par une belle journée de janvier, j’ai acheté le rider 10. Mon petit paquet en main, je suis sortie du magasin avec l’urgente envie de déballer mon nouveau et tout premier compteur. Très inquiète du poids du carton, j’imaginais déjà avoir hérité d’un emballage vide. Mais oh miracle, mon compteur était bien la, aussi léger qu’une plume. Ses 52 grammes m’invitaient à le manipuler. Il est facile à tenir dans la main, hyper maniable et son design est sobre et moderne. Le coup de foudre a opéré.
« mise en route ultra facile grâce à sa puce GPS »
Il suffit simplement d’appuyer sur power et le compteur se connecte automatiquement au GPS. On peut alors débuter l’enregistrement ( en appuyant à nouveau sur power). C’est tellement simple qu’on se demande si on a pas oublier une étape . Avant la première utilisation il est tout de même bien de vérifier certain paramètres comme l’altitude.
Malheureusement la notice de mise en route m’a plus énervé que aidé. Il faut débarrasser une place immense pour la déplier. Un trop grand effort pour obtenir des schémas incompréhensibles sans explications. La notice est conçue pour tous les pays mais au finale elle ne sert à personne et surtout pas aux débutants. Au lieu de passer 10 ans à la replier, je vous conseille d’en faire une boulette.
« fixation simple et robuste »
Le support est fourni avec le compteur. Il s’agit du système classique de fixation avec des élastiques résistants qui permettent de le maintenir au guidon en intercalant une rondelle souple pour ne pas créer de rayures. La manipulation pour le fixer m’a pris environ 30 secondes. Bref c’est à la portée de tous. A l’usage je n’ai pas peur de voir tomber mon compteur. Tout est bien solide.
« une mine d’information »
Le plaisir d’avoir une vision plus claire de mes sorties ne s’est pas fait attendre. Dès ma première utilisation, j’ai été émerveillée par l’intelligence de mon petit compteur. Il possède quatre écrans accueillant quatre informations. Les informations de ses écrans sont pré-enregistrées et non modifiables (sinon j’ai pas trouvé). Un bouton permet de passer d’un écran à l’autre. Bien sincèrement sur la route je me contente du premier écran qui donne vitesse et distance parcourue. A mon niveau, je n’ai pas besoin d’être surchargée d’infos. Au total le rider 10 donne :
-la vitesse
-la distance parcourue pour un trajet
-la distance parcourue au total
-l’altitude
-la cadence (si on possède le détecteur)
-la fréquence cardiaque (si on possède une ceinture cardiaque)
Si il est couplé avec un téléphone il peut aussi prévenir de la réception d’un mail ou message.
« compatibilité Bluetooth»
Là où le rider 10 m’a révélé toute son intelligence c’est quand j’ai extrait ses données en le couplant ma tablette. J’ai utilisé l’application du fabricant bryton. Je suis entrée dans le monde merveilleux de la statistique. Tous mes trajets analysés seconde par seconde et mes parcours facilement visualisables ont créé une petite révolution dans l’analyse de ma pratique. J’ai été agréablement surprise par la facilité de ce couplage via le Bluetooth. Utilisatrice de Apple je fais souvent face à des problèmes de compatibilité. A mon grand soulagement, ce ne fut pas le cas pour mon petit rider qui en 20 seconde était relié à mon iPad.
Je n’ai pas testé la compatibilité du compteur avec un détecteur de cadence ou une ceinture, mais si ça marche avec Apple il n’y a pas de raison que ça ne marche pas avec le reste.
« Ni tactile, ni couleur »
On a beau appuyer son index sur l’écran, rien ne se produit. Le rider 10 n’est pas tactile. Pour naviguer il faut utiliser trois boutons. L’adaptation a été très difficile pour moi qui suis hyper habituée aux écrans tactiles. Le fonctionnement n’est pas intuitif et difficile à comprendre, à tel point qu’a certain moment on a peur d’effacer toute les données sans le vouloir.
Le rider 10 ne possède pas la couleur, mais perso je m’en passe aisément.
« bonne étanchéité »
Testé une heure sous la pluie et dans les flaque, le compteur ne montre pas de signe d’infiltration.
« Plein de surprises bien cool »
Personnellement, je ne regrette pas mon achat et je découvre plein de nouvelles fonctions au fur à mesure de mes utilisations.
Par exemple
L’écran peut être rétro éclairé permettant une utilisation de nuit et amenant une lueur d’espoir lorsqu’on doit affronter le noir.
Ou encore
L’application bryton permet de planifier ses prochaines sorties.
Mais aussi
Pendant les pauses le rider coupe son enregistrement automatiquement.
Un commentaire
Commençons par les points "faibles" :
- Interface basique : oui, c'est vrai. Mais n'ayant pas besoin de quelque chose de plus compliqué ça me va.
- Navigation non tactile peu intuitive : d'accord aussi, mais en même temps j'y touche assez peu : marche / début enregistrement / fin enregistrement / arrêt. Donc pas de gène pour moi.
Points forts : OK aussi avec les points avancés. Pour le prix (- de 50 &euro, ça fait particulièrement bien le job.
A noter qu'aujourd'hui ce modèle a du être remplacé par le "15E", un peu plus cher mais avec un meilleur GPS capable de capter plusieurs réseaux de satellites pour une meilleure précision... Ça ne semble pas être une mauvaise affaire non plus. A tester !