8/10
Maintien
Confort
Protection
Résistance aux odeurs
Rapport qualité/prix
3 tests |
Note moyenne 7/10
Tous les avis
Souvent négligées car pas forcément indispensables, les coudières n’en sont pas moins salvatrices de temps à autre !
En effet, les coudes font partie des premières parties du corps à taper le sol lors d’une chute.
Parfois ce ne sont que de simples éraflures, parfois la peau se déchire et accueille grand nombre de graviers, et parfois même avec un peu moins de chance, le coude se brise en deux.
Pour ma part, malgré le port de coudières Fox Lunch Enduro dont je citerai le nom plus tard dans cet essai, cela ne m’a pas empêché de prendre six points de sutures sur l’avant-bras. Alors je pense que sans, les dommages auraient été encore plus importants.
Avec la gentillesse de 26in et de Dakine, j’ai eu la chance de tester les Dakine Slayer Elbow.
Commençons par le premier aspect qui saute aux yeux lorsque vous déballez un produit, il s’agit de l’esthétisme.
Des couleurs noires et grises, quelques traits de manière à faire des formes géométriques.
Ces coudières font dans la simplicité. Elles sont sobres. Mais belles.
Les matériaux employés sont nobles, les coutures sont thermosoudées pour une finition irréprochable.
On en retient une sensation de bonne qualité.
Elles s’enfilent assez facilement le long du bras (il faudra penser tout de même à retirer la montre si vous en avez une).
L’ajustement au niveau du pourtour du coude est aisé, elles viennent s’y mettre naturellement.
À l’inverse des POC Joint VPD Air, les Dakine ne possèdent pas de scratch.
Ceci est personnel, mais en comparaison aux genouillères que j’ai pu essayer, dotées de scratch, je trouve que cela évite le phénomène du sur-serrage.
Pas de sensation de compression, de circulation coupée, d’avant-bras qui tétanisent avec ces Dakine.
Je n’ai jamais ressenti le besoin de les retirer, allant parfois jusqu’à des sorties de 5h sur le vélo.
Elles s’oublient vite, ne dérangent pas pendant le ride, elles ne glissent pas. Les élastiques agrémentés de bandes de silicone n’y sont pas pour rien. Le maintien au niveau du biceps est bon, le mouvement de l’articulation est libre.
À l’inverse, les Fox Enduro Launch avaient tendance à glisser, descendre vers l’avant bras.
J’étais donc obligé de les monter assez haut, mais une compression au niveau de l’avant bras et du biceps se faisait ressentir.
Mais quelle en est la cause ?
Histoire de vous faire durer le suspens, je vous laisse vous intéresser au guide des tailles et vous comprendrez.
https://www.dakine.fr/Tableaux-des-mesures
https://foxracing.fr/sizechart.html
Allez, je vous dis tout !
Pour faire simple, chez Fox en taille M pour les coudières Enduro, le biceps est donné entre 28 à 30,5cm, et l’avant-bras entre 28,5 à 31 cm (27 à 29 pour les Launch). Cela veut dire que le biceps et l’avant-bras doivent pratiquement faire la même taille.
Ce qui n’est pas mon cas.
En revanche, chez Dakine pour la taille M également, le biceps est donné entre 28 à 33 cm, et l’avant bras 23 à 25 cm. Un avant-bras donc plus fin que le biceps.
Ce qui est mon cas.
Deux marques différentes donc, qui ne correspondent pas forcément à la même morphologie.
Il y a bel et bien une différence de conception, de choix dans le développement des produits. C’est bien pour cela que certains utilisent les scratches, afin de palier à cette problématique et d’avoir une fourchette de taille plus large.
Mais quoi de mieux qu’une protection qui correspond parfaitement à vos mensurations ?
Pour en revenir aux Fox, je les utilisais donc exclusivement en course par la suite, ce qui à quand même minimisé les dégâts au niveau de mon coude lors d’une chute à Plan de la Tour.
Mais malgré cela, j’ai tout de même fini par les abandonner.
Elles ne tiennent pas correctement mon avant-bras et me compressent le biceps.
De plus, et ce n’est pas rien, mais la protection est très légère pour des modèles dit enduro. Ces Fox ne possèdent pas de pad à l’inverse des Dakine.
En ce qui concerne la protection proposée sur ces Dakine Slayer, le pad présente la technologie DK Impact qui permet de conserver une protection souple, et qui, sous l’effet d’un choc, se rigidifie afin d’assurer une protection optimale.
Qu’en retenir donc de ces Dakine Slayer ?
Afin de compléter cet article, je peux vous assurer que j’ai retrouvé beaucoup d’amour pour les coudières grâce à ces modèles.
Il est désormais très rare que je m’en passe, car je n’y trouve réellement aucun défaut.
J’aurai simplement (pour bien compléter cet essai) voulu rider avec cet été.
Car d’après les essais d’un magazine anglais, j’ai pu lire qu’elles avaient l’air de tenir légèrement chaud.
Remarque, un été en Angleterre devrait être aussi chaud qu’un hiver en France ?
(PS : ceci est une remarque dotée d’une pointe d’humour si des anglais nous lisent. Love Coeur Coeur sur vous).
Une dernière chose, et c’est avec grand regret que je vous l’annonce, mais je ne suis pas tombé avec pour l’instant. Pas de peau arrachée ou de coude brisé !
J’ai essayé vraiment ! J’ai donné de ma personne… En vain…
Je ne pourrai donc juger de la qualité des protections pour le moment (il n'est pas possible d'attribuer une note).
Mais je n’hésiterai pas à compléter l’article en commentaire dès que chose sera faite !
Pour finir, un grand merci à 26in.
Merci de donner l’occasion à vos lecteurs d’essayer du matos.
Merci de m’avoir donné la possibilité d’effectuer ce test.
Kiss kiss et big coeur sur vous !!!!
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