Test RACER Flexair Knee

Les genoux c’est important. C’est sûrement ce que la championne du monde 2019 des Enduro World Series pensait aussi lorsqu’elle enfilait les Racer Flexair le jour de sa victoire. Cependant, pour être champion du monde je suppose que l’on évite de tomber, donc ce n’est pas vraiment le gage d’une bonne protection. C’est pourquoi le cycliste lambda que je suis a du se forcer à chuter violemment pour éprouver ces genouillères afin de vous livrer un avis éclairé.

Présentation :

La protection se fait par des pads en 3DSP (l’équivalent du D3O), une sorte de gel solide qui est sensé absorber les chocs. Ces petits pads sont reliés par un tissu en lycra un peu élastique qui épouse la forme du genou. Le tout est relié à la jambe par deux élastiques en silicone, une en haut et une en bas. Elles sont disponibles en 3 tailles : S, M et L.

En pratique :

A enfiler :

Pour commencer, il faut enfiler les genouillères (sinon ça protège moins bien) : pas de scratch, elles s'enfilent comme des chaussettes, il faut donc retirer ces chaussures.

Une fois en place, la genouillère couvre une grande partie de la jambe, à peu près de mi-cuisse à mi-mollet, cependant il faut noter que les pads en 3DSP ne sont présents que sur le devant du genou donc la protection ne se fait que sur cette zone assez restreinte.

A porter :

Lorsqu’on roule avec, on a vite fait de l’oublier car une fois les grandes étiquettes agressives découpées, la genouillère est très confortable et tiens bien en place sans glisser vers le bas ou remonter. Elle n’entrave vraiment pas les mouvements et ne tiens pas trop chaud grâce à la finesse du tissu. On peut donc tout à fait la porter toute la journée même lorsque l’on pédale beaucoup (avis aux amateurs de D+…). De plus, elle passe sans problème sous les pantalons de vélo, pratique pour l’hiver.

Protection :

L’intérieur et l’extérieur de la jambe ainsi que le haut du tibia ne sont pas protégés donc en cas de chute ces zones sont sujettes à des plaies ou des bleus, même à travers le tissu. Cependant, la zone autours de la rotule est quant à elle bien protégée par les mousses qui, malgré leur faible surface, font très bien leur travail d’absorption des chocs et évitent les blessures graves (dans la mesure du possible, je vous déconseille quand même de tomber d’une falaise avec). Ils peut quand même arriver de trouver la peau écorchée sous la genouillère à cause du frottement de cette dernière sur la peau lors de la chute, mais bon pas de quoi finir aux urgences.

Conclusion :

Ces genouillères sont parfaites lorsque je sors rouler autour de chez moi ou lors de randonnées en montagne, cependant, elles vont trouver leurs limites dans un usage en bike park ou en enduro très engagé car la protection qu’elles offrent est un peu trop faible pour les grosses chutes à haute vitesse et les dégringolades sur des terrains rocailleux.

Pour les journées en bike park ou les courses d’enduro énervées, je leur préférerait donc des modèles plus gros et moins confortables, mais plus protecteurs.