10/10
Maintien
Confort
Protection
Résistance aux odeurs
Rapport qualité/prix
6 tests |
Note moyenne 8,2/10
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Merci à 26in et à Racer de m'avoir donné la possibilité de tester ces genouillères dans le cadre de leurs tests privés.
J'ai des soucis de genou depuis une méchante chute il y a une vingtaine d'année ayant entrainé une tétrade (4 ligaments sur 5 arrachés dans le genou) et une rupture du ménisque. Rien qui ne m'empêche de faire du vélo, même agressif, j'ai été bien "réparé", mais disons que l'idée de protéger cette articulation en particulier me trottait depuis des plombes dans la tête (comprendre : tout le temps et pas juste quand je suis en situation de peu pédaler mais beaucoup risquer de m'éclater au sol ^^)
Souci : j'ai essayé diverses genouillères jusqu'à présent, aucune ne m'a donné satisfaction sur un point quand même important pour la quasi totalité des pratiques : le confort au pédalage. Comme en prime de bonnes genouillères valent leur prix, et que sans les tester sur le terrain il est quasi impossible de se faire une idée, je n'étais pas chaud à l'idée de foutre 60 à 80 euros dans le vent pour aboutir à la même conclusion que lors de mes essais précédents...
En prime, les modèles que je vois chez les vendeurs "physiques" autour de chez moi ne me parlent pas du tout, ils sont indiscutablement protecteurs mais clairement trop rigides.
J'ai donc forcément été intéressé par profiter de l'occasion qui m'a été gracieusement offerte de tester ces Racer Mountain Knee 2 :)
Je reçois le colis que j'attendais avec impatience et l'ouvre forcément immédiatement ^^.
Premières impressions : les Montain Knee 2 respirent la qualité. Coutures solides et bien finies, tissus de qualité agréables au toucher (lycra pour la majorité de la genouillère, maille multi-épaisseurs à l'arrière pour la respiration),... J'ai suffisamment testé de produits "textiles" dans ma vie pour immédiatement voir que ces Racers ne sont pas de la m****, bien au contraire, et qu'elles devraient durer dans le temps.
Je les détache de leur carton pour les regarder en détail, puis les essayer :
Bon, tout cela me met en appétit, je m'équipe et je vais direct faire le tour de la ville par les chemins de terre (cool, il a pas plus ces derniers jours, c'est jouable) pour voir ce que cela donne en pratique.
Le tour de ville (un bon 25km), ainsi que les 3 semaines suivantes à les porter tous les jours (trajet maison-école, sorties off-road, ...) sur un total de plusieurs centaines de kilomètres, confirment l'impression de départ que j'avais eu : les Montain Knee 2 sont tellement bien foutues qu'elles se font totalement oublier.
Au final, si elles ne pesaient bien évidemment pas un peu sur le genou, j'en viendrai à me demander si je n'ai pas oublié de les mettre tant elles se font oublier, un gros chapeau en comparaison de ce que j'avais pu tester (et rejeter) avant.
La grosse question, bien évidemment, vu qu'on ne porte pas des genouillères pour se faire plaisir. Souci : je ne pensais pas être capable sur la durée du test de me retrouver en situation de tester ce point, cette *** de COVID et ses confinements liés me coupant de mes tracks "mouvementés". Le tour de ville est certes un tantinet technique (la pluie, brutale quand elle tombe ici, creusant facilement des ravines), mais comme il me sert de terrain d'entrainement physique, je le connais par cœur => la probabilité de bucheronner dessus était franchement faible.
Mais voilà, le cyclisme en urbain a ses "charmes" particuliers, et la semaine dernière, un gamin qui courait sans regarder où il allait m'a sauvagement coupé la route, m'obligeant à grimper un trottoir à l'arrache, sous un angle improbable, et coup classique que tout le monde connait (en particulier quand les pneus sont gonflés pour l'urbain, à 3 bars), la roue arrière a savonné sur le trottoir et hop, ta tronche par terre.
On va pas dire que la chute m'ait pris au dépourvu, je savais avant que ma roue savonne qu'elle n'avait que peu de chances d'accrocher le trottoir sous cet angle, mais bon, c'était le gosse ou ma pomme, choix vite fait, réception genou au sol, le genre qui en général fait que je vais en chier pendant une semaine ou deux en guise de souvenir...
Bah, comment dire... Rien ? Absolument pas de douleur à l'impact, absolument pas de douleur à la suite. J'avais beau savoir ce qu'est le 3DO et comment il est censé se comporter en cas d'impact, j'ai été franchement bluffé par "l'expérience". Les genouillères ne semblent pas avoir souffert le moins du monde (bon, elles étaient portées sous un pantalon), mais surtout, j'ai eu moi l'impression d'atterrir sur un cousin ferme mais protecteur. Le patafard commercial présent au dos du carton d'emballage, qui parle de 90% d'absorption de la force du choc, n'est visiblement pas du blabla :)
La seule restriction que je mettrais est que si je m'attendais à de gros chocs sur sol caillouteux, j'aurai des doutes sur la durée de vie du fin film de plastique collé sur l'avant du genou et opterait pour quelque chose ayant des coques plastiques durs en sus, mais pour une pratique X-Country / All Mountain / Enduro sur sol meuble (ou portées sous un pantalon solide, comme dans mon cas, qui s'occupera de se faire déglinguer par la caillasse - ou pas, les cargos "chasse" de chez D4 sont increvables), les Mountain Knee 2 sont nickels :)
Autre restriction : ce modèle n'a pas de protection des cotés du genou, mais bon, je sais pas pour vous, mais moi je n'ai jamais réussi à me faire mal à ce niveau là.
Super produit que je recommande (je vais d'ailleurs en commander une paire pour ma femme) pour tout cycliste qui veut des genouillères confortables (*) n'entravant pas le pédalage, et qui dureront dans le temps. La seule couture sur laquelle j'ai un doute est celle au dessus de l'emplacement du pad, simple et un peu tendue, je verrai à l'usure. Hormis les frappés du DH sur sol caillouteux (et encore), elles conviendront pour toutes les utilisations. Les pratiquants des autres sports indiqués par Racer y trouveront aussi leur bonheur :)
(*) tellement confortables que lorsque je les mets le matin (7h30) pour amener les petites à l'école, je ne les retire qu'après être aller les récupérer (15h30) tant elles sont "seconde peau".
PS : astuce si vous avez un doute, après avoir coupé les étiquettes, de quelle genouillère est la droite ou la gauche : le "Racer" blanc, sur le coté bas de la coque, se porte à l'extérieur ;)
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