Test Bluegrass Grizzly 2017

La première chose à savoir sur le Grizzly est que c'est une dorsale et seulement ça : la protection pectorale est souple et symbolique, elle empêche juste les branches de déchirer votre torse d'athlète après avoir bousillé votre tee shirt, et ne protège rien en cas de choc. Et les épaules bénéficient... De rien du tout.

C'est une articulée, très confortable, on la sent à peine... Enfin presque : la première fois il faut genre dix essais devant la glace pour arriver à trouver la bonne position, rassurez vous la vingtième fois vous avez l'habitude de vous regarder dans tous les sens et ça passe. Le scratch devant est très épais et tient bien... Enfin presque : si le scratch lui même va bien, la bande antidérapante en dessous est un peu fine et glisse facilement surtout les premiers kilomètres (après avec la chaleur humide qui se dégage, ça va, ça colle et ça tient). Elle est facile à nettoyer, cette fois oui, on peut décoller la dorsale du gilet grâce à deux fermetures éclair judicieusement placées et à des scratches et après c'est opération fastoche. Elle évacue bien la transpiration, là aussi avec la resille et l'absence de protection des épaules c'est oui. 

La protection alors, quoi ! Dorsale basse, excellente couverture du bas du dos presque jusqu'au coccyx, padding très épais, plastique rigide articulé bulletproof. Là aussi presque parfait : ne monte pas assez haut de 5-10 cm pour être vraiment juste sous les épaules. Et zéro de protection aux clavicules ? Ça va pas la tête ? 

La robustesse de l'ensemble est digne d'éloges, la qualité de fabrication exemplaire mais pour le prix : doit mieux faire.