Test Kona Coil'Air Deluxe 2005

Géométrie / prise en main :
Depuis le changement de fourche, le vélo est devenu beaucoup plus léger de l'avant, et il est beaucoup plus équilibré lorsqu'on le porte au niveau du tube supérieur.
Le cintre large donne l'impression de piloter une moto, sauf qu'il n'y a pas de moteur thermique.
On est tout de suite bien assis, la position du corps est bien sûr relevé.
La garde au sol est phénoménale par rapport à mon prophet qui tape régulièrement en position freeride (angle ouvert) : on peut envisager des passages avec des marches en montée et à la descente sereinement.


Suspensions / comportement :
Vive le DHX 5 ! Avec le blocage du Propédal + mon poids plume de 66 Kg (avec équipements), il n'y a aucun pompage, ce qui permet d'envisager des montées impossibles.
Finalement, c'est sur le plat et le faux-plat que l'on s'en tire le moins bien, ce qui s'explique aussi par mon gabarit.
La descente n'est qu'une formalité : chaque saut se réalise sans arrière pensée. Le vélo reste stable et équilibré dans les airs et encaisse le choc de l'atterrissage sans broncher. Il est possible de relancer sans problème et d'enchaîner les parties techniques, mêmes celles qui demandent de la maniabilité. Ce vélo est taillé pour la descente !
La fourche amortit les obstacles dans une onctuosité inconnue jusqu'alors par moi.
La roue arrière est maintenant stabilisée dans le cassant depuis que j'ai durci la détente du DHX 5

Freinage :
Le freinage arrière est impressionnant : progressif et efficace, même par temps pluvieux.
Le freinage avant est plus mordant avec des des plaquettes de frein Shimano M07S RESINE mais celles en Fer sont plus endurantes.
Le freinage est endurant, et la consistance reste identique, sachant qu'il y a quand même des fins de descentes par temps chaud où le frein avant crie au secours...


Transmission :
Transmission archi connue et fiable : pas de souci.
Heureusement qu'il y a 34 dents derrière pour les montées "coup de cul" mais ça motrice sans problème.
Pas de saut de chaine lorsque le DHX5 est bien réglé.
Les manettes sont chiantes à savoir avec forte amplitude et pas très précises ; faudrait les changer un de ces 4

Autres périphériques :
La selle est tape-cul mais légère. Les roues Crossmax XL sont un pur bonheur de rigidité et de légèreté.
Les pneus sont des Barracuda 2.30 UST à l'avant et des TORO 2.30 UST à l'arrière, sans liquide anticrevaison : pas la peine, les pneus ne se dégonflent pas, ou à peine - et je n'ai jamais crevé jusqu'à présent avec ces boudins. C'est un bon compromis poids / accroche / traction dans mon terrain de jeu à savoir les Vosges.


Points forts :
Son look / couleur
Capacité de franchissement
Capacité de descente
Roulabilité
FOURCHE
Fiabilité

Points faibles :
Selle tape-cul

Avis perso :
Vélo hyper fiable : rien à redire de ce côté là, et c'est justement ce que je recherche le plus dans un VTT car je n'ai pas le temps de bricoler.
Les sorties Enduro lourd sont le domaine de prédilection de ce VTT. Les montées ne sont pas un calvaire, mais il faut quand même un bon fond physique pour envisager les sorties de 4 heures.
Avec l'équipement actuel, le vélo est certes lourd mais moins qu'à l'origine (18 KG), ce qui au final n'est ni un point positif ni un point négatif.


Informations complémentaires :
Les pièces ne sont pas d'origine : elles toutes été changées par rapport au modèle 2005.
Le vélo a été acheté d'occasion en Novembre 2007.
J'ai changé en 2008 les roues non tubeless (c'était des DTSWISS EX 5.10) par des Mavic CrossMax XL .
En Janvier 2009, j'ai remplacé la MARZOCCHI 66 RC2X par une FOX 36 TALAS R modèle 2009 (160 mm)